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Blame it on the Alcohol - Jaime

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Lullaby E. Desdemon


Lullaby E. Desdemon

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Blame it on the Alcohol - Jaime Vide
MessageSujet: Blame it on the Alcohol - Jaime Blame it on the Alcohol - Jaime Icon_minitimeLun 22 Aoû - 21:46

    Vous commettez une …. graffffffe erreur judic.... fuck ...
    Mais oui ma jolie. Une nuit au trou te fera du bien.
    Et ça te découragera peut-être de faire le trottoir … Une jolie fille comme toi devrait pouvoir faire autre chose de sa vie ...
    Mais puisque je vous diiiiis que j'suis pas une ….pfouf...
    T'es pas la première à essayer sweetie.
    T'ça c'est la fffffaute d'Shane ...
    C'est qui ? Ta maquerelle … ?

    Un rire douloureux secoua le corps de la jeune demoiselle qui essayait de s'exprimer, et de marcher, mais qui était surtout menottée à un des deux officiers qui l'encadraient, la soutenant pour ne pas qu'elle tombe. Shane, une maquerelle … Ouais. Elle entendrait parler du pays … Mais elle n'arrivait même pas à être fâchée. Un rire incontrôlable la soulevait, renversant sa tête en arrière, paupières closes, et fardées comme jamais d'une bleu profond, qui avait un peu coulé à cause des larmes dues à l'alcool et à son hilarité. Quand elle les rouvrit, la lumière des néons l'aveugla et elle les referma, ravalant un nouvel éclat de rire qui lui faisait extrêmement mal aux côtes, en réalité. Elle se mordit les lèvres, lèvres ornées d'un rouge à lèvres criard et essaya de s'exprimer à nouveau, mais sans le moindre succès. Son corps ne lui répondait plus, mais était-ce vraiment son corps, ce truc frêle qui ne tenait pas debout, habillé … habillé ? Un mini short en cuir noir, de hautes cuissardes de la même matière et un haut violet lacéré et ouvert de partout, sans mentionner le décolleté … Etait-ce réellement elle, ou s'était-elle changée en une prostituée d'un coup de baguette ? Elle n'y comprenait rien et rit de nouveau, de manière incontrôlable, alors que les deux officiers se lançaient un regard entendu. Cette jeune personne n'était pas la première qu'ils ramassaient ainsi, et cela ressemblait plus à une farce entre étudiants qu'à une péripatéticienne chevronnée, notamment vu le taux d'alcoolémie qui était visiblement le sien. Ils n'allaient pas être trop méchants. Ça figurerait dans son casier, peut-être sans doute, selon l'humeur du commissaire le lendemain, pour l'instant, ils allaient simplement la mettre en cellule de dégrisement. Évidemment, elle n'avait pas de papiers d'identité sur elle. Ç'aurait été bien trop simple. Soupirant l'un des deux fit signe à l'autre de la maintenir pour les photographies d'usage. La jeune fille sembla revenir à la vie en voyant l'appareil :

    N...non. J'vous … j'vous jure qu'j'ai rien fffffffayyyyyy ….
    Calmez-vous. Il y a quelqu'un que vous voulez appeler ?

    Contre toute attente, la demoiselle éclata de rire et posa une main sur l'épaule de l'officier, plongeant son regard dans le sien. Elle pointa un doigt comme pour commencer un argumentaire :

    Mes salopes de colocs qui m'ont ffffait çççççççççççççççççççça ? Ouais … ptet pas non ...

    Il se tourna vers son collègue qui haussa une épaule et lui fit signe de s'en débarrasser. La demoiselle ne fit pas de vagues, donna son prénom et son nom sans faire d'histoire, et finalement il referma la grille de la cellule en la regardant avancer d'un pas incertain jusqu'au banc/couchette du fond. Il y avait avec un vieux fou clochard et une vraie pute, cette fois, que le clodo reluquait avec envie. Elle ne sembla pas se soucier de leur sort et finalement, s'assit, avec un sourire de celle qui vient de remporter un marathon. Puis son sourire se fana et elle se prit la tête entre les mains. Il partit. Elle était bonne pour la nuit.

    Assise sur son pauvre banc, Lulla riait en silence, douloureusement. Riait, vraiment ? Elle ne savait plus trop. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle était bourrée, qu'elle était en cellule de dégrisement, habillée en pute, et qu'elle le devait à ses colocataires/amies/associés/emmerdeuses (rayez la mention inutile). Quelle merde. Elle était partagée entre amusement et affliction, peut-être pour ça qu'elle riait, mais que des larmes glissaient silencieusement le long de ses joues. Du grand n'importe quoi, ce qui ne la dérangeait pas outre mesure, non. Le problème, c'était qu'elle ne voulait PAS qu'on lui ouvre un casier judiciaire. De peur qu'on ne remonte à avant. Quand elle avait été « simple témoin » dans une affaire de mort étrange. Bien sûr. Ses mains se crispèrent sur ses genoux. Elles lui avaient mis des mitaines aussi. Putain. Il fallait espérer qu'elles ne lui aient pas teint les cheveux, ça mettrait des jours à partir … Soupirant, elle se passa une main lasse sur le visage, finissant dans sa tignasse, avant de finalement pivoter, et se laisser tomber, allongée sur la paillasse. Le monde était flou et tournait un peu trop vite, elle allait vite avoir envie de vomir. Sauf si … un léger sourire se dessina sur sa bouche trop maquillée dont le rouge avait débordé sur ses joues, sur sa mitaine aussi. Morphée arrivait. C'était pas trop tôt … Finalement, il y aurait peut-être du bon à tirer de cette affaire.
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Jaime K. Plottight


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Blame it on the Alcohol - Jaime Vide
MessageSujet: Re: Blame it on the Alcohol - Jaime Blame it on the Alcohol - Jaime Icon_minitimeLun 22 Aoû - 22:26

    La nuit, Morphée ne venait pas toujours lui rendre visite. Il faisait pourtant tout pour l’accueillir de façon bienveillante, essayant même d’infâmes tisanes et autres joyeusetés de ce genre. Le plus efficace restant un bon verre de whisky, mais il n’aimait pas ça, pas du tout même. On pourrait croire que le sommeil le fuyait à cause de son passé mais que nenni. Tout ceci n’était qu’une simple histoire de filles. Simple mais non moins intrigante. C’était la toute première fois qu’il était aussi dérangé par une histoire qui tourne mal ou tout simplement par la perte d’une personne. Parce qu’il n’avait pas revu la belle et intelligente Lullaby depuis ce fameux jour où il l’avait abordé puis embrassé. Cela n’avait durant que quelques minutes tout au plus et pourtant cela avait eut des conséquences désastreuses. Il avait perdu sa plus fidèle cliente et il n’avait donc plus personne pour jouter verbalement et avoir des débats. Il se sentait un brin mal à cause de ça mais n’arrivait pourtant pas à s’en vouloir. Sa franchise était légendaire et il n’aurait pu cacher bien longtemps l’attirance qu’il s’était désormais découvert pour elle. Ca avait été si inattendu qu’il avait cru quelques temps que ça n’avait été que le simple résultat d’une fatigue passagère. Mais finalement, des jours après, il ne pouvait que se convaincre qu’il avait eut tort. Il était attiré par elle, la voulait dans son lit et pire encore, elle lui manquait. Son ex-femme lui manquait aussi, mais ce n’était pas la même chose. Chez la jolie blonde, il y avait une dimension qui n’avait jamais vu le jour chez son ex et il se demandait encore ce que ça pouvait être. S’il avait du le nommer, il aurait parlé d’une attirance plus profonde qu’une simple histoire de cul, mais si son inconscient lui soufflait cette réponse tout ce qu’il y avait d’irrationnelle, sa raison lui disait tout le contraire. A finalement ressasser tout ça, il finit par s’endormir profondément. Tellement que le téléphone dut sonner une bonne dizaine de fois avant qu’il ne finisse par décrocher et répondre d’une voix bourrue.

    ▬ Quoi qu’est ce qu’il se passe!
    ▬ Salut Genius, c’est Mike, j’ai des infos pour toi !
    ▬ A cette heure ci ? Mais t’as tes problèmes dans ta tête.
    ▬ Tout ce qui concerne Lullaby Desdemon doit m’être communiqué dans les plus brefs délais… Ca te dit quelque chose ?

    Maintenant tout à fait réveillé, il ne lui fallut que quelques minutes pour comprendre, s’habiller, boire un café et sortir dans l’aube. Il ne devait pas être plus de 4 heures du matin mais il n’avait pas hésité une seule seconde à sortir de chez lui et de son lit. Barjot, voilà l’insulte qui tournait dans sa tête depuis qu’il avait franchit la porte de son appartement en direction du poste de police. Il ignorait encore pourquoi il avait démarré au quart de tour lorsqu’il avait appris que sa voisine était au poste pour tapinage. Peut être parce qu’il se demandait si c’était la vérité ou bien une simple erreur. Ou bien pour tout autre chose qu’il préférait ne pas nommer. Lorsqu’il arriva enfin, il sut qu’il avait fait le bon choix en venant ici. Son nez s’était plissé sous l’odeur nauséabonde qui se dégageait du poste et pour rien au monde il n’aurait laissé la petite blonde toute seule dans cet endroit dégoûtant. Le gars à l’accueil le regarda d’un air torve et il ne put que se redresser afin de l’observer d’un œil critique et froid. Il baissa son regard vers la fiche qu’il tenait et finalement lui adressa la parole, sa voix froide prenant le pas sur son air inquiet.

    ▬ Ca tombe bien ! C’est elle que je veux voir. Combien pour sa sortie ?.

    Il n’avait pas besoin de s’encombrer de mots ou bien d’essayer de le convaincre. Son chéquier était déjà sorti et son compte en banque pourrait bien souffrir de n’importe quelle dépense. Il avait de son autre main pointé le casier de la jeune femme et continua :

    ▬ Bien sûr, j’aimerais mieux que cette petite fiche disparaisse d’ici, si vous voyez ce que je veux dire…

    Bien entendu qu’il comprenait. Son regard s’était illuminé à l’idée de se faire un petit extra et à vrai dire, Jaime se moquait bien de se faire entuber dans cette histoire. Il restait rationnel et savait pertinemment qu’il pourrait la faire sortir pour rien, mais il n’avait pas envie de faire jouer ses relations, la seule chose qu’il désirait, c’était la faire sortir d’ici. Il suivit donc l’officier après avoir réglé ce qu’il désirait et éclata de rire lorsqu’il fut finalement devant elle. Endormie sur un banc dégueulasse, elle était peinturlurée de couleurs improbables et habillée de façon encore pire.

    ▬ Et bien ma chère Lullaby, tu es très en beauté ce soir.

    Il n’avait pu dissimuler la façon tendre qu’il avait eut de dire ces mots. Ce qui aurait du être une vilaine boutade devenait finalement une sorte de blague intime et il se détesta quelques secondes pour ça. D’un signe, il fit ouvrir la porte et entra sans hésiter dans la pièce, malgré son plissement de nez. Il n’avait jamais été très raffiné mais cette odeur de transpiration et de pisse mélangées avait le don de le faire suffoquer. Cependant il était entré et passa finalement sa main sur le visage de la jolie blonde, pour ramener une mèche derrière son oreille. Une mèche qui n’était d’ailleurs plus vraiment très blonde mais plutôt rosâtre. Il eut un nouveau rire, plus discret et surtout plus doux, tandis que sa main continuait sa course, ne s’arrêtant que dans le creux de son cou, alors que l’autre se glissait sous ses jambes. Il allait devoir la porter, mais il savait bien que les portes du Garden ne s’ouvriraient pas pour lui. Il devait donc l’amener chez lui et il n’était pas sûr d’être prêt à prendre le risque…
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Lullaby E. Desdemon


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Blame it on the Alcohol - Jaime Vide
MessageSujet: Re: Blame it on the Alcohol - Jaime Blame it on the Alcohol - Jaime Icon_minitimeMar 23 Aoû - 15:49

    Ce fut un rire qui tira Lullaby des bras de Morphée, dans lesquels elle était pourtant si bien. Cela faisait tellement longtemps qu'elle ne les avait pas retrouvés qu'elle ne voulait surtout pas s'en déloger. Elle s'y accrocha un moment, désespérément, mais l'écho du rire résonna dans son esprit, s'étira, de façon démesurée, pour prendre une ampleur tellement intense qu'elle faillit se boucher les tympans. Strident, il semblait démoniaque, et n'augurait rien, non rien de bon. Mais peut-être était-ce simplement son esprit embrumé par l'alcool. Ah, oui, l'alcool. Elle avait bu, cette nuit, beaucoup, d'ailleurs, verre sur verre, peut-être parce que ses colocataires traîtresses n'arrêtaient pas de lui parler d'un certain libraire et qu'elle ferait bien d'aller se faire poiçonner, ça la détendrait, enfin, ce genre de conneries qui, et les filles le savaient très bien, la mettaient hors d'elle, l'énervaient, ou là, pour le coup, la déprimaient. Oui, elle n'avait pas eu l'alcool très joyeux, au final, alors que d'habitude, elle ne faisait que déblatérer de la merde, de dire à Shane de fermer sa grande gueule parce que si ça se trouvait, sans son « handicap », elle emballerait beaucoup plus qu'elle et qu'elle était sans doute meilleur eau lit qu'elle. Mais là, non, après avoir tenté de protester, mais sans entrain, elle avait choisi de descendre autant de verres qu'elle en supporterait. La fatigue, elle ne voyait que cela. Cela faisait quasiment une semaine qu'elle n'avait pour ainsi dire, pas dormi, à part quelques instants de narcolepsie en plein milieu des cours, qu'elle corrigeait rapidement. Picolé, donc. Une vraie loque, qui avait même eu les larmes aux yeux quand la femme-fleur avait ramené « l'autre abruti mais bel abruti » sur le tapis, et ce fut le moment où … Tout lui revint soudain, par flashs. Enora rigolant, la tirant hors du bar, les filles, retournant leurs placards, pendant qu'elle les regardait faire, riant comme une idiote après un verre qu'elle lui avaient fait ingurgiter de force, la tenue, le maquillage où elle avait tenté de résister, et finalement, sur le trottoir. Les flics, la cellule … Elle était en prison !

    Ses yeux s'ouvrirent brusquement et elle dut les refermer alors que la lumière dégueulasse, un peu verdâtre qui baignait la cellule de dégrisement venait de s'infiltrer dans ses yeux, percutant violemment sa rétine et son nerf optique, envoyant une décharge de douleur à son pauvre cerveau. La prise de conscience était brutale, certes, mais nécessaire néanmoins. Lullaby essaya de reprendre possession de ses facultés, mais elle se rendit compte que d'une part, faire bouger son corps était une tâche très ardue, voire impossible à réaliser, et que son esprit était encore extrêmement embrumé. En clair, elle était encore ivre. Mon Dieu.

    ▬ Et bien ma chère Lullaby, tu es très en beauté ce soir.

    Elle sursauta, ou plutôt, son corps fut pris d'une infime convulsion quand elle reconnut la voix, des tréfonds du fin fond du puits d'alcool dans lequel sa conscience se trouvait. Que diable faisait-il là ? Et pourquoi lui parlait-il, au juste ? Elle avait pourtant été claire, ce jour-là, à la librairie, ce jour où il avait dérapé, non ? Ça lui avait énormément coûté, elle avait du se montrer d'une fermeté à toute épreuve, et il était juste là en train de lui parler … de lui dire ça, en plus ? Ses capacités de réflexion étaient limitées par la cascade de whisky qui lui tenait sans doute place en ce moment de sang, mais … il n'avait pas à être là. Il n'avait pas à lui adresser la parole. Et puis … elle était en taule, non ? Alors pourquoi … ? Battant des paupières, elle allait ouvrir les yeux quand elle sentit sa main contre sa peau. Sa respiration se coupa soudain, alors qu'il remettait ses cheveux en place. Ses cheveux … étaient-ils encore blonds, d'ailleurs ? De quoi avait-elle l'air pour qu'il dise une chose pareille ? Non, surtout, pourquoi … ? Pourquoi la touchait-il ? Qu'est-ce que … Ses doigts la firent frissonner alors qu'elle sentait sa main se poser dans son cou, et une autre sur la peau nue de ses jambes. Stop. Que faisait-il ?! Elle tenta de bouger, mais parvint juste à rouler la tête sur le côté, et à rabattre sa main droite sur son bras, basculant ainsi sur le côté, alors que ses yeux s'ouvraient finalement pour tomber sur lui. Il était … proche. Trop proche. Sa bouche était sèche, mais c'était du à l'alcool. Elle s'humecta les lèvres, cherchant quoi dire. Puis finit par :

    Ouais … Shane trouvait mon look afffffffffreux … Faudra que je la remercie ...

    Mais ce n'était pas vraiment ce qu'elle avait envie de dire. Elle ne savait pas exactement ce qu'elle voulait, en réalité. Ses yeux se fermèrent de nouveau, comme si cela pouvait l'aider à réfléchir. Elle laissa retomber sa tête, qui se posa en douceur sur la manche de Jaime. L'odeur du tissu gorgea les narines de Lulla, en une vague de soulagement. Il sentait bon. C'était … familier, et quelque part rassurant. Elle venait de se souvenir du clochard, de l'autre pute … Et elle s'était juste endormie. C'était … irresponsable. Sa main se crispa doucement sur le tissu, avant de s'en éloigner brusquement, comme s'il l'avait brûlée. Non. Sécurité, pour elle, mais pas pour lui. Il n'avait sans doute pas changé d'idée, et un homme dans ces dispositions … Non. Elle se mordit la lèvre et releva la tête, pour tenter un sourire étrange:

    C'est gentil d'être venu me rendre visite. Ou … ils t'ont arrêté toi aussi ? Le tapinage est en v..vogue il paraît. Elle disait à peu près tout ce qui lui passait par la tête. Non, pas ton style, j'suppose que t'as pas besoin de ça pour ... Pour quoi ? Lulla, stop, tu es encore bourrée ? Ça sous-entendait quoi? Rien ! Mais … rien ! Shane, dehors, hors de sa tête ! Bref … euh … Qu'est-ce que … tu fais ? ça, ça visait ses mains sur elle, par contre. Il allait la … porter ? Elle n'arrivait pas à suivre, là ...
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Jaime K. Plottight


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MessageSujet: Re: Blame it on the Alcohol - Jaime Blame it on the Alcohol - Jaime Icon_minitimeMar 23 Aoû - 16:37

    Ouais … Shane trouvait mon look afffffffffreux … Faudra que je la remercie ...

    A ces paroles, Jaime sut qu’elle était ivre et surtout pourquoi elle se trouvait en prison dans cette tenue. Ce n’était qu’une simple idée de ses idiotes de copines qui n’avaient rien de mieux à faire dans la vie que de se bourrer la tronche. Il n’avait jamais accroché avec ces filles. Certes, c’était ses voisines et aussi les amies de Lullaby mais elles rivalisaient toutes d’idioties. Il secoua la tête finalement, ce n’était ni le lieu, ni le moment pour lui faire remarquer que ses copines étaient débiles. Il aurait bien le temps après. Il la sentit s’approcher de lui, se raccrocher à lui comme s’il était sa bouée, puis de la même façon il la sentit se tendre, s’éloigner un brin. Son cœur manqua un battement lorsqu’il se souvint que c’était de sa faute. Il n’était pas la présence rassurante qu’il aurait voulu être. Il aurait du appeler ses amies lorsqu’il avait appris l’infortune de la jolie blonde plutôt que de venir en personne. Tout ceci ne ferait que le mener à un mur et pourtant il était là.

    C'est gentil d'être venu me rendre visite. Ou … ils t'ont arrêté toi aussi ? Le tapinage est en v..vogue il paraît. Non, pas ton style, j'suppose que t'as pas besoin de ça pour ... Bref … euh … Qu'est-ce que … tu fais ?

    Pendant quelques secondes, le brun ne sut pas à quelle partie de sa phrase répondre. Est-ce qu’il avait été arrêté ? Ou bien est ce qu’il avait fait du tapin ? Ou alors qu’il n’avait aucun problème d’argent et donc pas besoin d’en faire ? Ou alors sa dernière partie, seule et unique vraie question ? Il décida de faire abstraction de tous ses délires de bourrées pour se concentrer sur la seule chose qu’il considérait comme importante.

    ▬ Si tu penses être capable de marcher, alors vas y. Mais si tu titubes autant que tu bafouilles, tu n’arriveras pas chez toi.

    Son ton était assez dur, comme s’il avait été vexé de son attitude quelques secondes plus tôt. Et à vrai dire c’était le cas. Ce n’était pas la première fois qu’il se faisait repousser par une femme, mais cette fois, il s’en sentait vexer. Peut être parce qu’il la sentait vraiment rebutée et qu’il ne comprenait pas pourquoi. De toute façon, même si elle ne voulait pas de lui, il ne pourrait rien y faire alors il n’avait pas à être plus immature qu’un gamin. Il poussa donc un léger soupir avant de se reprendre.

    ▬ Quoi qu’il en soit, j’ai payé ta caution, tu es libre de partir.

    Il ne la lâcha pourtant pas, bandant ses muscles pour la soulever et la mener en dehors de cette cellule puante. Qu’elle ne veuille pas de lui comme ange gardien ne le découragerait pas vraiment, il resterait là pour elle, du moins tant qu’elle serait pour lui une source d’intérêt. Il ne la lâcha que plus loin, sur un banc qui lui semblait relativement propre. Lorsqu’elle se redressa enfin, il rabattit tous ses cheveux en arrière et laissant ses deux mains posées de chaque côté de sa tête.

    ▬ Ecoute moi ma belle. Est-ce que tu as tes clefs ? Est-ce que tu peux rentrer chez toi ?

    Cela le préoccupait un peu. Il savait qu’il ne pourrait pas entrer au garden sans les clefs et si ses copines étaient aussi bourrées qu’elle, elles ne l’entendraient pas. Il ne restait que deux solutions à ses yeux. Soit il lui prenait une chambre d’hôtel pour la nuit, mais vu ses fringues, ils seraient rapidement virés de tous les hôtels, soit il la ramenait chez lui, mais ça lui semblait être une aussi bonne idée que celle qu’elle avait eut de s’habiller en pute. Alors il restait là, face à elle, ses mains sur ses joues, à se demander s’il avait même bien fait de venir. Elle avait des amies, elle s’en sortait bien avant qu’il n’arrive dans sa vie, alors pourquoi se préoccupait il d’elle ainsi ? Ca n’avait pour ainsi dire aucun sens et il ne se comprenait plus du tout. Pourtant il ne bougeait pas, la fixant avec intensité et un brin d’envie qu’il essayait pourtant de garder pour lui un maximum. Il n’avait pas envie de le faire fuir de nouveau.

    ▬ Lullaby… Est-ce que tu veux… Que je partes ?
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Lullaby E. Desdemon


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MessageSujet: Re: Blame it on the Alcohol - Jaime Blame it on the Alcohol - Jaime Icon_minitimeMar 23 Aoû - 18:09

    De légers tremblements agitaient la jeune femme. Qu'elle identifia sans peine, en réalité. Il s'agissait de peur. C'était ce qui l'avait fait fuir quand il lui avait clairement signifié quelles étaient ses intentions à son égard. Qui lui avait fait dire qu'elle ne reviendrait pas, ou, tout du moins, si elle n'avait pas prononcé ces mots exacts, lui faire comprendre qu'elle ne souhaitait plus que leurs chemins se croisent. Même si cela lui avait énormément coûté. Dire qu'elle s'entendait bien avec Jaime et qu'elle se plaisait en sa compagnie était un euphémisme. Elle savait très bien qu'elle l'avait cherchée, cette présence, cette proximité, par ces longues conversations, par son habitude de s'asseoir sur le comptoir, par cette guerre pour la suprématie de la collection de chapeaux de l'un ou de l'autre … Mais ce qu'il lui avait proposé, demandé, offert ce jour-là, elle ne pouvait simplement pas. Ce n'était pas qu'elle ne voulait pas, de toutes les manières, ce n'était pas comme si elle s'était déjà posé la question. Elle évitait de penser de cette façon, elle s'était formatée pour ne pas le faire. Elle ne pouvait pas répondre à ses avances. Parce qu'il risquait d'en mourir. Mais comment le lui faire comprendre ? Elle avait espéré que son mot sur son journal suffise. Mais visiblement non, car il était là. Alors elle attendait simplement sa réponse, le coeur battant.

    ▬ Si tu penses être capable de marcher, alors vas y. Mais si tu titubes autant que tu bafouilles, tu n’arriveras pas chez toi.

    Sa voix claqua comme une gifle en plein visage, et elle baissa les yeux, pour se soustraire à son regard. Elle aurait aimé plaisanter, dire quelque chose de spirituel pour chasser ce malaise, le fait qu'il vienne de l'attaquer frontalement, chose qu'il n'avait jamais faite avant. Il était désagréable, avec les autres, mais avec elle, jamais. Jamais jusqu'à maintenant. En même temps, à quoi s'attendait-il ? Qu'était-il venu faire là, pourquoi était-il là, tout simplement ? Il avait envie d'elle à ce point ? Elle tenta de chasser cette pensée, qui ne pourrait amener que du mauvais, que ce soit dans son esprit et donc dans ce sens la conversation, ce qu'elle ne voulait pas. Elle était ivre, elle risquait de dire des choses qu'elle ne pensait pas, et qui n'auraient jamais du franchir le pas de ses lèvres. Et d'autre part, cela pourrait bien réveiller cette « chose » au fond d'elle. Et elle voulait à tout prix l'éviter. Elle garda donc les yeux baissés et murmura, avec quelque chose à la fois d'une gamine prise en faute et honteuse, mais surtout de femme blessée :

    Tu sais bien que j'en suis incapable.

    Quoi qu’il en soit, j’ai payé ta caution, tu es libre de partir.
    Quoi?! , bondit-elle en relevant la tête. Un peu trop violemment, d'ailleurs, elle faillit le percuter. Elle se reprit immédiatement, se rendant compte que ce n'était pas la bonne réponse, se mordant la lèvre. Désolée … Je voulais dire « merci » … Je te rembourserai, bien évidemment.

    Comme elle l'avait fait quand elle l'avait trouvé, et à plus d'une reprise, pour l'aider à sortir Shane de prison. Étrange comme elle n'avait jamais pensé ses retrouver à sa place … Elle en aurait pleuré tellement cette pensée la rendait malade, tellement cette situation était ridicule et embarrassante. Mais les grandes filles ne pleuraient pas, disaient la chanson, alors elle se contenta de rougir, et, quand il la souleva, d'avoir le bon goût de ne pas protester. Elle passa ses bras autour de son cou pour que ce soit plus simple, et ferma les yeux le temps de sortir, notamment parce que sa vision floue lui donnait le mal de mer, mais aussi pour éviter la vision du clodo pelotant sans doute la pute, ou de deux grands yeux d'acier la fixant d'un regard mauvais. Finalement, elle les rouvrit en se sentant assise, et tomba directement dans ses prunelles. Pourquoi arrivait-il à la rendre coupable comme ça ? Elle n'y pouvait rien, elle ne POUVAIT PAS, qu'est-ce qu'il y avait d'incompréhensible là-dedans ? Il était vrai qu'aucun picotement ne s'était manifesté jusque là, mais elle associait cela sans aucun problème à l'alcool qui gouvernait sa vision des choses en ce moment-même. Elle détourna le regard enfin, mais frissonna quand ses mains se posèrent sur son visage. Ses yeux se posèrent à nouveau sur lui, sur ses lèvres, pour être précis, quand il reprit la parole.

    Ecoute moi ma belle. Est-ce que tu as tes clefs ? Est-ce que tu peux rentrer chez toi ?
    Euh ...

    Son changement de ton l'avait quelque peu soulagée. Elle ne voulait pas qu'il soit en colère après elle, même si une voix soufflait doucement au fond d'elle que cela vaudrait peut-être mieux pour lui. La chassant d'un revers de main imaginaire, elle fit de son mieux pour ne pas relever le « ma belle », qui l'avait pourtant fait sourire de façon très légère, mais surtout de façon complètement idiote. L'alcool n'était décidément pas une si bonne chose que ça. Tentant de se dominer, et de retrouver le sens commun, elle tâta ses cuisses à l'endroit où auraient du se trouver des poches pour … ne pas en trouver. Se mordant la langue, elle releva les yeux vers Jaime et ne parvint qu'à secouer la tête de droite à gauche, ce qu'elle arrêta rapidement non sans une grimace, parce que ce n'était vraiment pas bon pour son mal de crâne.

    Je … j'suis désolée … Putain ...

    Elle se prit la tête entre les mains, fermant les yeux. Ça ne lui ressemblait pas, perdre le contrôle à ce point, et se retrouver dans une merde pareille. Si Jaime n'était pas intervenu … qui savait ce que le clodo, ou même les flics auraient pu faire, après tout ? Et là, elle n'était même pas capable de rentrer chez elle, ses colocataires décuvant sans doute (si elles avaient mis Daphné dans le même état qu'elle … le réveil allait être folklorique pour tout le monde, surtout quand elles se souviendraient qu'elles l'avaient abandonné en pleine rue). C'était … n'importe quoi. Elle se sentait mal, une douleur atroce lui vrillait les tempes, elle ne pouvait pas rentrer chez elle, Jaime était en colère après elle, les lèvres de Jaime avaient l'air si douces … et elle déraillait, par-dessus le marché ! Elle s'infligea une gifle mentale d'une violence extrême pour essayer de se remettre les idées en place, mais ce fut le moment que choisi le libraire pour reprendre la parole:

    Lullaby… Est-ce que tu veux… Que je parte ?

    Non. Oui. Va-t-en loin de moi et oublie-moi, surtout. Reste, j'ai peur. Je ne veux pas, mais il le faut. Fuis. En courant. Prends-moi dans tes bras. Mais barre-toi, je t'ai déjà dit que c'était impossible ! Embrasse-moi encore, s'il-te-plaît. Autant de pensées alcoolisées, ou à moitié conscientes pour d'autres qui lui traversèrent l'esprit alors qu'elle relevait la tête, saisie par la question, et qu'elle plongeait ses yeux dans ceux de Jaime. Elle resta là un moment, sans savoir quoi dire. Elle ne déserra pas les lèvres avant d'avoir trouvé quoi répondre. Elle luttait contre toutes les voix qui s'affrontaient en elle, et, finalement, brisa le silence :

    Je ne sais pas.

    Elle secoua la tête, essayant de donner un sens à tout cela, sans y parvenir. Tout ce qu'elle parvint à dire fut :

    Excuse-moi. C'est peu clair. Mais je suis trop ivre pour répondre à cette question correctement. Silence. Je … tu peux me laisser là si tu veux je … j'attendrai qu'elles se réveillent et … et voilà.

    Voilà. Ils reprendraient le cours de leurs vies chacun de leur côté, comme quand elle avait claqué la porte de la librairie. Et moi je dis que ça leur irait très bien. Non ?
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Blame it on the Alcohol - Jaime Vide
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Blame it on the Alcohol - Jaime

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