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[PV Charles] Don't choose for me please....

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MessageSujet: [PV Charles] Don't choose for me please.... [PV Charles] Don't choose for me please.... Icon_minitimeMar 23 Aoû - 19:05

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Charles && Moira

    Voilà tout ce qu'il lui restait ? Juste des souvenirs, des sensations ? Rien de plus... ?

    Elle avait gardé contact avec un scientifique qui travaillait à la CIA. A cet homme elle lui avait parlé des arbres, de la chaleur du soleil qui y filtrait. Il avait lancé une recherche, et chaque semaine venait la rejoindre chez elle pour lui montrait ce qu'il avait trouvé. Une aiguille dans une meule de foin tout simplement, elle savait qu'elle n'avait que peu de chance, mais pourtant c'était là sous leurs yeux... Central Park... Pour Moira ça n'avait aucun sens, il devait y avoir une erreur, et assurément puisque ce n'était pas là que résidait Charles aujourd'hui. Mais de cela la jeune femme n'avait aucune idée. Mais pourquoi ne pas tenter sa chance après tout ? – Merci pour ce que tu as fait pour moi Noah, vraiment, mais tu sais je crois que... Que si je me trompe encore aujourd'hui j'arrêterai là mes recherches... C'est qu'il ne veut pas me revoir si je ne.... – Tu ne devrais pas baisser les bras Moira vraiment...
    Un sourire triste s'était dessiné sur les lèvres de la jeune femme, l'homme avait replié ses cartes et rangé ses photos avant de souffler : – Si Hank était là il aurait pu t'aider, il était bien meilleur que moi... Moira n'avait rien dit, simplement posé ses lèvres sur sa joue avant de le raccompagner à la porte.

    Là elle s'était laissée tomber sur le canapé de son salon, avant de se décider à se mettre en marche. Poussée par un dernier élan, une dernière force. Elle avait courue dans la salle de bain, avait enfilé sa robe, ses bottes et son manteau avant de prendre son sac. La porte de son appartement avait claqué derrière ses pas précipités dans les escaliers. Elle avait salué sa petite voisine de 6 ans qui jouait dans les escaliers, le vieux monsieur du 1er qui passait des heures assis devant sa porte sur sa chaise, mais qui ne manquait pas de lui adresser un sourire. Une fois dehors ? Elle avait relevé son col et balayé ses cheveux d'un geste de la main avant de s'enfoncer dans les rues de la ville.
    Elle ne mis pas vraiment longtemps à arriver, le parc était si vaste, et absolument rien n'éveillait sa mémoire en sommeil. Rien hormis les arbres, semblables oui, mais les odeurs, les sensations éprouvées... Non définitivement ce n'était pas ça.

    Charles était parti avec son secret, et au final, elle se retrouvait à la case départ. Tout avait été balayé sur son passage, il ne lui restait que son appartement, et une pile de lettre qu'elle envoyait tous les jour afin de retrouver un nouvel emploi.
    Longuement Moira erra dans le parc, regardant les gens passer, les familles qui se croisaient, les enfants qui riaient... Elle enfonça ses mains dans ses poches. La jeune femme contourna la statue d'Alice au pays des Merveilles... Sensation étrange que la sienne, celle d'être cette enfant qui s'était perdue au fond du gouffre, courant dans le labyrinthe à la recherche de sa liberté. Elle se dirigea alors vers le Bow Bridge, où finalement elle s'arrêta. Elle avait attrapé une feuille entre ses mains avec laquelle elle joua de longue minute, son regard se posa sur le plan d'eau, naviguant quelque part entre son esprit et un appel sourd... * Où êtes vous Charles ? *

    Elle laissa tomber la feuille sur le court d'eau, et pris le chemin de la réserve d'eau au centre du parc. Là elle s'installa sur l'herbe, replia ses jambes légèrement contre elle, posa sa tête sur ses genoux, et resta là, presque inerte, comme se mettant sur pause. Elle savait qu'elle n'irait pas au-delà de cette journée. Non pas qu'elle en avait plus la force. C'est juste qu'elle ne savait plus où aller. Elle balaya ses cheveux une nouvelle fois, avant de se retourner, sentant une présence derrière elle...
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Charles Xavier

*ton dieu
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Charles Xavier

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MessageSujet: Re: [PV Charles] Don't choose for me please.... [PV Charles] Don't choose for me please.... Icon_minitimeVen 26 Aoû - 20:45

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moïra & charles

On croirait que Charles Xavier, le professeur reconnu et jeune héritier d'une fortune familiale conséquente, a la vie devant lui et n'est qu'au début d'une ascension fulgurante et excitante. Pourtant il suffit de regarder son état physique pour se rendre compte que quelque chose cloche. La démarche lourde, boiteuse, soutenue par une canne, Charles n'est pas vraiment un homme au mieux de sa forme. Mais plus que l'assurance de ses jambes, ce sont d'autres choses qu'il a perdues, et très récemment, d'autres choses bien plus importantes. Quelques personnes qui se comptent sur les doigts d'une main, mais qui maintenant lui donnent l'impression d'avoir perdu ces mêmes doigts.
Mais bon, se dit-il chaque matin, on vit avec, et ce n'est pas des jambes ou des doigts en moins qui vont l'empêcher de continuer. Il y a encore tant de choses à voir, à connaître, à comprendre, tant de jeunes mutants à aider et tant de bien à faire autour de lui. Non, tout cela, son esprit avide de connaissance, sa nature altruiste, et ses idéaux, il ne les perdra jamais.
Pourtant, cela lui fait quand même un pincement au cœur de repenser à ces êtres chers qu'il a perdu et qu'il ne peut ramener à ses côtés. Mais tant qu'ils vont bien, pense-t'il, il n'a pas tant à s'inquiéter. S'il sait que Raven et Erik savent plutôt bien prendre soin d'eux-mêmes - et semblent vraiment bien s'amuser sans lui -, il en est moins sûr pour Moïra. Il lui arrive certains jours de lui parler, comme si elle était toujours à ses côtés, et de lui demander si elle va bien, si elle est heureuse, et puis il se rend compte que sa propre télépathie lui joue des tours, et que celle à qui il croit parler n'est qu'une pâle copie de Moïra. Alors il se frappe un coup, mais cela n'apaise pourtant pas ses inquiétudes. C'est pourquoi il a mis au point comme un système de surveillance, ou plutôt, pour faire moins Big Brother, de veille télépathique. Avec l'aide de Cerebro ou de quelques verres, il part à sa recherche dans la ville, tel un oiseau survolant les buildings, ou un ange observant le tango des New-Yorkais depuis les nuages. Quand il l'a trouvée, il essaie alors de ne pas faire trop de bruit dans son esprit, de ne pas tout déranger. Rien que d'effleurer son esprit, il se sent apaisé, et sourit de la voir, femme de tête se battre encore dans son monde. Mais ce qu'il y voit parfois transforme son sourire en un sourire triste. Car ce contre quoi elle s'est surtout battue, c'est cette amnésie dont la cause n'est autre que notre petit télépathe qui joue avec le feu. Et cela ne lui a pas réussi, parce qu'elle a finie par être virée de la CIA. Inutile de dire que Charles s'en mord les doigts.
Pourtant, utiliser Cerebro ainsi ou l'abus d'alcool n'est pas une très bonne idée, puisque cela peut s'avérer dangereux pour à peu près toute la population de New York, si Charles dérapait légèrement. Alors sans renoncer, il a plutôt cherché un autre moyen de veiller sur Moïra. Ils avaient l'habitude de venir se balader à Central Park, et de s'asseoir pour discuter dans les coins tranquilles, et Charles espère qu'elle n'a pas perdu cette habitude, même si ses balades doivent maintenant se faire en silence. Ainsi, il vient parfois, quand les jeunes de l'institut lui permettent de respirer un peu, s'allonger sur la pelouse et chercher Moïra dans les parages, et si elle est là, il reprend son sourire.
Cette fois-ci, allongé à l'ombre d'un immense chêne, Charles suit le parcours de Moïra dans les allées, la voyant marcher dans les allées. Mais cela n'est pas suffisant, jamais suffisant, que de simplement la savoir là, de ne pas pouvoir la voir alors qu'elle est si près de lui. Oh, dieux, qu'il aimerait la revoir une fois, lui sourire, la prendre dans ses bras ! Mais... il s'est fait comme une promesse à lui-même, et s'il a décidé de s'effacer de sa vie, c'était bien pour une raison. Pour l'anonymat oui, mais surtout parce que toutes ces aventures aux côtés des humains, cela aurait été trop dangereux pour elle, femme de tête, certes, mais simple humaine. Qui sait ce qui aurait pu lui arriver.
Pourtant, un simple petit souhait, à peine formulé, et tout de suite jeté dans les abîmes de l'inconscient, peut devenir quand l'inconscient en question est celui d'un télépathe, surtout quand il rencontre la même détresse de la personne au bout du film et se décide, tel un bon psychanalyste, à apaiser les tensions. Moïra se rapproche d'un cours d'eau, ne sachant pas que Charles se trouve allongé quelques mètres à côtés. C'est quand celui-ci ouvre finalement les yeux, qu'il reconnaît ses cheveux tombant sur sa nuque. Et son inconscient s'en mêle encore, le faisant se lever et s'approcher d'elle à pas lents. Quand il se rend compte de ce qu'il vient de faire, il est déjà trop tard, Moïra est déjà en train de se retourner.
Assume. Tu te prendras surement une claque, mais tu l'as bien méritée, non ? Essaie au moins de faire un petit sourire.
“ Moïra ! „ Le son de sa voix à l'air presque assuré, mais surtout un peu gêné. “ Quelle belle journée, n'est-ce pas ? „ Alors, là, vingt sur vingt, c'était surement la meilleure chose à dire à Moïra. La claque n'a jamais été si proche.
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MessageSujet: Re: [PV Charles] Don't choose for me please.... [PV Charles] Don't choose for me please.... Icon_minitimeDim 28 Aoû - 22:28

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    Cette présence face à elle, cette silhouette agrippée à une canne, elle doute l'espace d'un instant, pourquoi est il ainsi, lui qui se tenait droit lorsqu'elle l'avait rencontré. Elle s'approche lentement, hésite un instant. Sans comprendre les larmes montent, incontrôlables et nombreuses. Elle ne saurait expliquer pourquoi. Elle avance lentement, passe ses mains sur ses joues. Un pas puis l'autre, elle reconnaît son visage, ses traits n'ont pas changé. Il est lui, Charles...
    Rapidement elle entend son nom... Comme il est doux prononcé par sa voix, cela faisait si longtemps... Il aurait pu s'arrêter là, elle n'aurait pas posé de question, n'aurait pas insisté. Mais il y a ces quelques mots. « Une belle journée ? » Elle aurait tant voulu qu'il dise autre chose, mais d'un autre côté il était là, bien présent, et elle ne rêvait pas. Elle ne rêvait plus.
    Proche de lui elle l'observa, elle aurait pu le frôler, le toucher. Mais ce fut irraisonné, sans calcul aucun. Sa main partie et s'abattit sur sa joue avant qu'elle ne s'accroche à sa nuque. Tout son corps trembla dans un sanglot.

      « Charles ... »


    Elle se recula une première fois, l'observa les yeux remplis de larmes. Elle avait tant imaginé ce moment, et rien ne s'était passé comme elle l'avait imaginé. Elle qui pensait poser ses question posément, avait tout préparé mot par mot. Sauf que rien ne se déroulait de la sorte, elle se trouvait si stupide à cette seconde. Elle ferma les yeux un instant revenant entourer la nuque de Charles de ses bras. Elle n'était donc pas folle, elle n'avait pas rêvé tout ça... Ce n'est qu'après quelques instants qu'elle finit par reculer, l'observa intriguée avant de souffler. Une seule question se alors, un mot juste un qui franchit ses lèvres dans un murmure.

      « Pouquoi ? »


    Pourquoi réapparaître aujourd'hui ? Pourquoi avoir disparu tout ce temps ? Pourquoi ne pas l'avoir gardé près de lui ? Tant de question pour un simple mot. Ses doigts frôlèrent la joue qu'elle avait giflé, réaction si idiote quand elle y repensait.

      « Je suis désolée pour ça... Je suis tellement heureuse de te revoir Charles, je ne m'y attendais pas vraiment... J'allais baisser les bras... »


    Le pourquoi de cette canne pour le moment n'effleurait pas son esprit, pour le moment elle voulait comprendre, le retrouver et peut-être lui prouver qu'elle était digne cette fois de rester à ses côtés. Elle essuya de nouveau ses yeux, en vain. Alors bien vite elle abandonna cette idée, regarda Charles avec le sourire qu'elle avait eu à l'époque, juste avant qu'il ne lui efface la mémoire. Et finalement après toutes ces questions, toutes ses phrases, comme pour conjurer le sort et avec sa douceur elle répondit à sa question à lui :

      « C'est une superbe journée... »
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Charles Xavier

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MessageSujet: Re: [PV Charles] Don't choose for me please.... [PV Charles] Don't choose for me please.... Icon_minitimeJeu 22 Sep - 22:59

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and he tried so hard, to steer away from the meeting place, but his love had left him there...
where the voice still echoes : " i'm sorry i met you darling. "
as she turned into the night, all he had was the words :
" i'm sorry i met you darling, i'm sorry i've left you. "

Être un télépathe, c'est vraiment génial, c'est un peu comme être Dieu, à force de pouvoir jouer avec tous les esprits, leurs pensées, leurs souvenirs, tout ce qui les fait être. Être capable de tout changer en un clin d'œil, d'une pensée, c'est tellement impressionnant que c'en est effrayant. C'est souvent ce que Charles s'est senti terrifié par l'étrange pouvoir - d'ordre presque divin, penseraient certains - que la nature lui a donné, presque autant que le nombre de fois où il s'est pris, plus ou moins volontairement pour un Dieu, à jouer avec les esprits de trop de monde. Qu'est-ce que ce pouvoir pourrait causer, s'il se retrouvait en de mauvaises mains, dans des mains, qui à la différence de Charles, ne souhaitaient pas laisser aux autres leur libre-arbitre ? Mais ces mauvaises mains, finalement, elles ne sont peut-être pas si loin, et c'est bien Charles qui, trop souvent, s'est pris pour un Dieu des esprits et a joué avec ce qui n'aurait jamais dû être touché.
Et bien sûr, c'est le cas de Moïra.
Il a joué avec son esprit, et ce n'est que justice aujourd'hui, qu'il se prend en pleine face. Littéralement.
La gifle fait mal, mais ce n'est rien à côté de la vraie douleur, celle de Moïra, et celle de Charles de se rendre compte qu'il n'est pas cet homme bon qu'il croyait être, et qu'il n'est qu'un connard parmi tant d'autres, un nom de plus sur la liste du rebut de l'humanité. “ Charles ... „ Il n'y a rien à dire, il n'y a que la justice à faire. L'air presque souriant qu'il arborait tout à l'heure a laissé place à la gêne totale, ou plutôt à une sorte de passivité, penaude et coupable, qui finalement peut-être donne envie de le prendre dans ses bras. Ce que Moïra finit par faire. Étonnantes, ces femmes ! Charles essaie tant bien que mal de suivre le tumulte des évènements, sans pour autant entrer dans sa tête, car de toute façon, cela doit être encore plus embrouillé. “ Pourquoi ? „ C'est la seule question à poser, et pourtant Charles ne sait comment y donner réponse, et surtout, une réponse qui la satisferait. C'est surement une des pires choses qu'il ait jamais faites, et il n'y a ni explication ni excuse.
Et pourtant dans toute cette scène, presque digne d'un film Hollywoodien, il y a tout ce mélange, toute cette colère, cette culpabilité, qui s'entremêlent avec quelque chose de plus doux, comme la main qui vient effleurée la joue rougie par la gifle. Charles, lui n'a toujours pas bougé, ni dit un mot, et fait le rocher au milieu de la tempête. C'est surement encore plus horrible de ne rien faire, de rester prostré ainsi, mais rien ne peut sortir de lui pour l'instant. Il essaie d'ouvrir la bouche pourtant, mais rien ne saurait apaiser Moïra, et rien ne saurait l'apaiser lui-même. On pourrait croire, qu'avec un don comme la télépathie, on peut tout effacer, la culpabilité comme la honte, mais en fait, on doit vivre plus encore avec, à force de se prendre pour un dieu avec cet esprit baladeur.
Moïra lui en veut, mais dans le même temps, sa douceur surprend Charles, lui qui pensait, si elle le retrouvait un jour, finir tabassé par ses ongles et son sac à main, et être retrouvé le lendemain dans le fond d'une benne à ordures avec deux bras en moins. “ Je suis désolée pour ça... Je suis tellement heureuse de te revoir Charles, je ne m'y attendais pas vraiment... J'allais baisser les bras... „ C'est comme si rien n'avait changé, si tout était comme au premier jour... Mais ce premier jour est bien loin – et avouons, qu'il n'était pas si magique que la mélodie de la nostalgie voudrait le faire croire.
Puis, comme une tempête qui s'apaise, le beau temps revient frapper à la porte, quand Moïra dit : “ C'est une superbe journée... „ C'est comme si c'était si facile d'oublier la tempête et les longs jours où la chaleur étouffait, où le vent tremblait de balayer tout sur son passage. Mais ce n'est pas fini, non, ce ne sera jamais fini, c'est une faute que Charles ne se pardonnera jamais.
Alors il arrive enfin à quitter son état de statue de pierre, et lève sa main jusqu'aux yeux de Moïra, pour, d'un doigt, essuyer quelques larmes. Ses yeux aussi sont humides, d'une larme qui ne coule que maintenant. “ Je suis désolé Moïra, je suis tellement désolé. Maintenant, c'est ses propres larmes qu'il doit essuyer. C'est... inexcusable. Je ne peux même pas espérer que tu me pardonnes un jour ce que j'ai fait. Tu as le droit à des explications, mais je ne suis même pas sûr qu'elles seront suffisantes. J'ai voulu te protéger, et j'ai cru que c'était la meilleure façon.  Les larmes cessent, et Charles se décide enfin à regarder Moïra dans ses yeux, entre ces yeux qui sont tous rougis par les larmes.  Mais je crois, que j'essayais juste de me protéger moi-même. Il sourit, puis reprend. De toi, et de tes beaux yeux.  Il pose à nouveau ses doigts sur ses joues, afin d'essuyer ses larmes.  Ils n'ont jamais été si beaux. „
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