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you're on my mind {pv charles xavier

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Calli Klimt

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fou rouge du club des damnés.

Calli Klimt

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you're on my mind {pv charles xavier Vide
MessageSujet: you're on my mind {pv charles xavier you're on my mind {pv charles xavier Icon_minitimeVen 26 Aoû - 14:21

    Hypnotisée. Tu n'as pas bougé de toute la conférence, tes yeux fixés sur l'homme sur l'estrade. Le calepin sur lequel tu devais prendre des notes est vierge de toute écriture et tu n'as même pas sortit ton crayon de ton sac. La bouche entrouverte par ton attention et les yeux immobiles, tu ressembles à une gracieuse statue, assise sur ton siège inconfortable dans cette salle de conférence impersonnelle et bourrée à craquer de journalistes, de chercheurs, d'universitaires et de simples passants curieux, décontenancés par la teneur de la conférence présentée aujourd'hui au Hilton, dans une de ses nombreuses salles. Toi, tu as attendu ce moment avec impatience et tu as été une des premières à t'installer dans la salle, au premier rang directement pour être le plus près possible du conférencier du jour.
    Du professeur Charles Xavier.
    Les applaudissements retentissent autour de toi et te sortent de ta bulle d'intimité. Tout est fini. Tu applaudis poliment l'homme et range ton calepin dans ton sac à main, qui n'a pas même été ouvert de toute la séance. Tu feras appel à ta mémoire quand l'heure viendra de rédiger cet article pour le New York Times... pour l'instant, ce n'est pas cela qui occupe le plus ton esprit. Non, c'est toujours l'homme sur l'estrade, ce brun au sourire amical. Oseras-tu aller le voir ? Le féliciter ? Lui faire part de ton admiration pour ses travaux et ses recherches ? Serrer sa main comme si tu étais une personne normale ? Bavarder génétique et mutation avec lui ? Tu devras pour cela lui adresser la parole, faire un geste envers lui... Tes collègues passent à tes côtés en te saluant, mais tu ne leur réponds pas. Des inférieurs. De toute façon, ils ne s'attendent pas à ce que tu les salues en retour.

    Tu te lèves de ton siège et rajuste ta jupe courte, jupe qui dévoile tes longues jambes. N'ayant pas de poitrine significative, tu ne vois pas l'intérêt de la dévoiler à tout va, donc tu joues sur un autre tableau, bien que les commentaires qui fusent autour de toi sont parfois désobligeants. Qu'une femme travaille et ne soit pas mariée fait encore grincer des dents, qu'elle soit libérée au point d'avoir des relations hors mariage encore plus, alors montrer ses jambes... Tes yeux bleus tombent une nouvelle fois sur le professeur Xavier, que tu hésites encore et toujours à aller rencontrer. Il le faudra bien, ne serait-ce que pour ton travail. La cocarde « Callidora Klimt – New York Times » épinglée à ton chemisier n'est point là pour faire joli...
    Une longue inspiration et tu t'avances vers l'estrade et en montes les marches lentement, le claquement de tes talons résonnant sur le plancher de céramique, puis le bois creux de l'estrade. Plus tu avances, plus tu sens la nervosité t'envahir. Tu es l'image même de la femme assurée : haute sur tes talons noirs, ta jupe noire et courte sur tes jambes blanches, un sage chemisier blanc et vaporeux complétant l'image, ta longue chevelure blonde remontée en un chignon sévère, tes yeux soulignés de noir, le visage fermé, fier. C'est l'intérieur qui faiblit, ceci dit : à côté de cet homme, tu n'es rien. Une écrivaine, une journaliste, mais rien. Tu relèves le menton et continues ton chemin sans rien montrer de ta nervosité ou de ton appréhension, prête à devoir parler. On ne dit pas à quel point user de la parole peut être difficile pour ceux qui n'y sont pas enclins.

    « Professor Xavier ? »

    Ta voix grave sort de ta bouche pour interpeller l'homme, avant que tu n'arrives devant lui. Il est droit, malgré la canne qu'il tient à la main. Tu n'en as que faire, de son corps : c'est son esprit qui t'intéresse. Tout infirme qu'il soit, tu ne le vois pas.
    Tu lui tends ta main fine, tavelée de taches de rousseur comme ton visage et le reste de ton corps mince, pour serrer la sienne.

    « Callidora Klimt, for the New York Times. Can I ask you some questions ? »

    Tes mots sont froids et professionnels, mais intérieurement, tu rêves de lui dire tant de choses différentes. Tu as hésité à lui demander s'il te ferait l'honneur de te parler quelques minutes, une copie écrite de la conférence du jour, à le féliciter pour son éloquence remarquable et sa facilité à captiver la foule, à lui communiquer directement ton admiration pour ses recherches. Tes yeux brillent dans ton visage alors que tu lui serres la main : tu pourrais être en train de rencontrer le Pape que tu seras probablement moins respectueuse, que ton excitation serait moins à son comble. Les questions se bousculent à l'intérieur de toi, couplée à l'adrénaline de rencontrer un tel homme, et tu sens que s'il accepte ta proposition faussement professionnelle, tu te ne pourras plus de joie. Enfin, intérieurement.

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Charles Xavier

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Charles Xavier

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MessageSujet: Re: you're on my mind {pv charles xavier you're on my mind {pv charles xavier Icon_minitimeDim 2 Oct - 20:55

Qui aurait cru qu'une conférence de génétique pouvait être aussi groovy ? Personne, pas même Charles Xavier, à la fois professeur de génétique trop jeune pour ses pairs, et dans sa double vie le plus groovy des mutants, et il n'a pas encore trouvé comment associer l'adjectif si cher à son cœur à la première de ses identités. Il se sent, debout sur sa chaise, d'un ennui mortel, et croit bien qu'il n'y aurait que ses groupies hystériques - s'il en a, il n'est même pas sûr – pour le trouver irrésistiblement groovy. Bon, d'accord, peut-être cette façon très lente et très douce de se replacer les cheveux vers l'arrière tout en relevant la tête peut sembler groovy, sexy, désirable, tout ce que vous voulez, mais honnêtement, les gènes, la génétique, malgré toute la passion qu'il a pour ses recherches, Charles en convient, c'est pas ce qu'il y a de plus drôle. Enfin, cela le serait forcément si tous les gens présents dans cette salle savaient que les prétendues mutations génétiques dont il parle, comme la téléportation, télékinésie, pyrokinésie et j'en passe, ne sont pas pure hypothèses, et se révèlent franchement groovy. Dangereuses mais groovy. Un petit tour de magie pas magique ne serait pas de refus pour détendre cet auditoire exigeant et critique, sinon endormi. Charles n'a pas un ton si ennuyeux pourtant, et il essaie de détendre l'atmosphère avec son enthousiasme, et quelques traits d'humour, mais devant les journalistes un peu âgés et coincés des magazines scientifiques, ça ne passe pas vraiment. Ils sont sceptiques tous, et au milieu de sa présentation – qu'il connait presque par cœur, à force de l'avoir tournée dans différentes conférences, devant des oreilles toujours aussi peu réceptives -, il parcourt la salle pour y voir ces regards et ces esprits fermés à l'avenir qu'il leur présente. S'il savait.
Et c'est là qu'il la voit.
Qu'il la sent plutôt, touchant son esprit un instant, qui comme se laisse faire, ouvert comme il est à la question de la mutation. Peut-être est-ce une femme simplement ouverte d'esprit, ou qui a vu ces choses sous ses yeux ou bien... c'est une mutante oui. Et il se souvient maintenant, ce n'est pas la première fois qu'elle vient, il a déjà repéré le gêne de sa mutation, et sa blondeur angélique. La fin de la présentation n'est pas intéressante pour lui, alors il laisse simplement les phrases sortir de lui, comme une parole mystique, comme une invocation, comme une célébration, lui-même envouté par les mots, ou plutôt par la jeune fille qui a attrapé son attention. On a beau avoir grandi, avoir été frappé par la vie, on n'oublie pas ses habitudes. Et les habitudes de Charles, c'était d'apprécier les bonnes choses, les belles choses. Il n'entre pas dans son esprit de force, mais en observe, en admire la surface, douce au toucher, mais marquée de profonde failles difficiles à lire.
La présentation s'achève sans qu'il s'en rende compte, bercé, presque envouté par l'esprit duquel il s'est approché. Il salue l'audience et descend de l'estrade. Les journalistes ou simple spectateurs se pressent de sortir, lassés d'entendre les bêtises d'un chercheur un peu allumé. Tant mieux, cela laisse Charles respirer un peu, faire le vide, penser à autre chose. Il voit la jeune blonde de tout à l'heure se lever et la regarde un peu à la dérobée, sans se vouloir trop insistant. Elle ne viendra surement pas le voir, de toute façon, se dit-il.
Il est toujours singulier de voir une fille si jeune et déjà avec une carte de presse, en tout cas pour les autres journalistes – masculins pour la majorité -, mais Charles pense que la libération de la femme, autant que celle du mutant, est un enjeu majeur de cette décennie. Elle est si jeune, et pourtant semble déjà assurée, suffisamment assurée pour s'être fait une place dans un journal, et pour porter une jupe aussi courte. Il y a quelque chose d'innocent dans sa beauté pourtant aguicheuse et dans la façon dont elle marche, avec un peu de timidité bien cachée, le regard profond et rêveur. Charles se rend compte enfin qu'elle marche vers lui, et quitte aussitôt son propre regard rêveur, perdu dans un songe d'elle.
“ Professor Xavier ? „ Charles retrouve son regard étincelant, un peu charmeur, un peu amusé, tout ce que ses années de drague lui ont appris. “ Nice to meet you miss... „ “ Callidora Klimt, for the New York Times. Can I ask you some questions ? „ “ Of course, i would answer every question in the world for such a beautiful lady, with a lovely mutated MC1R-gene, very blond hair. „ Petit sourire amusé. Il y a un peu d'effronterie, de charme et de toutes ces choses qui finissent dans un lit dans ce début d'échange. “ But... just between us, il se rapproche d'elle, pour presque murmurer à son oreille, technique peu subtile mais qui sait faire son effet. I would even answer the question of the meaning of life, for a woman with your talents. „ Il s'éloigne et lui fait un clin d'oeil, pour lui signifier qu'il sait. Pourquoi a-t'il le sentiment que cette rencontre tout à fait professionnelle ne le restera pas longtemps ?
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Calli Klimt

*modératrice
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Calli Klimt

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MessageSujet: Re: you're on my mind {pv charles xavier you're on my mind {pv charles xavier Icon_minitimeLun 3 Oct - 1:54

    Son regard est intimidant et lorsqu'il te glisse un compliment léger à la fois sur ta beauté et sur la blondeur décadente de ta chevelure, pourtant dûment attachée, tu ne peux empêcher tes joues pâles de rougir. Tu es peu habituée aux compliments et tu n'en as habituellement cure, ceux-ci étant glissés par des êtres que tu considères inférieurs à toi. Un humain lambda ne sait apprécier les réelles choses. Qu'on se permette de te complimenter est même une injure à tout ce que tu peux offrir sous ton minois angélique et tu n'hésites pas à gratifier de regards noirs toute personne glissant mot sur tes jambes, ou tes cheveux, décourageant toute tentative de récidive. Peut-être parce que tu n'as jamais accepté que tu pouvais être désirable, au fond de toi... Tu reprends ta main lentement, la sentant presque brûler du contact chaud, passé, de la paume du professeur.
    Par contre, lorsqu'un homme d'une telle intelligence se risque à te complimenter... ne deviens-tu pas une simple femme ?
    Il se rapproche de toi, ses lèvres venant presque frôler ton oreille. S'il était autre, tu le giflerais probablement. Tu ne supportes pas la proximité, encore moins venant de gens que tu ne connais ni d'Ève, ni d'Adam, mais tu restes figée, écoutant ses mots, une étrange appréhension se tordant dans ton ventre :

    « But... just between us... I would even answer the question of the meaning of life, for a woman with your talents. »

    Son souffle est chaud. Et le tien coupé.
    Que dois-tu répondre ?
    Tu t'éloignes d'un pas prudent, un seul pas de côté, remettant une distance sensiblement acceptable entre vous. Son geste est un miroir du tien et vous pouvez désormais bien vous voir. Il a un sourire malin, amusé, et il t'adresse un clin d'oeil de connivence. Ton visage est empourpré et la Callidora habituellement froide semble disparaître sous cette allure qui est fort éloignée de la tienne. Le sous-entendu de sa réponse te fait deviner qu'il sait bien trop de choses pour une personne à laquelle tu n'as jamais adressé la parole avant aujourd'hui et ceci t'intrigue. T'amuse. Te capte. Charles Xavier a toute ton attention, ta curiosité que tu sais maladive, et probablement le sait-il également...
    ... et maintenant qu'il a accepté ta demande de lui poser quelques questions, il serait bien impoli de t'échapper. Tu mords ta lèvre inférieure, pensive, puis reprends de ta superbe. Non. Il sait déjà qu'il te déstabilise, peu importe à quel niveau apparemment, mais ce n'est pas une raison d'afficher à tout va cette attitude de faiblesse. Ton menton se relève et tu hoches la tête légèrement, positivement, prenant son acceptation comme elle vient :

    « Well. The Hilton has a great pub, more... intimate than others. Intime. Tu ne te rappelles plus de la dernière fois que tu as usé de ce mot en présence de quelqu'un. Maybe you'll like to drink something while we're talking. »

    C'est encore plus une invitation. Femme libérée tu dis être, femme libérée tu assumes être alors et c'est sans gêne que tu proposes à cet homme de prendre un verre avec toi, dans le bar dit intime du Hilton. Tu y es déjà allée, brièvement, sans jamais t'y attarder, mais tu sais bien de quoi tu parles : de ces lourds fauteuils sombres installés dans des alcôves retirées, de cette ambiance un peu feutrée peu importe l'heure, de la musique classique qui sort des hauts-parleurs, des dames qui roucoulent sous les compliments des hommes, des chuchotements au-dessus des verres, des genoux qui se frôlent près des tables basses.
    Ton précédent rougissement refait irruption sur tes joues. Hémokinésiste, certes, mais contrôler ton propre sang, en l'occurrence, celui qui orne tes joues de façon intempestive, est plus compliqué que de manipuler celui des autres. Comme si tu venais de prendre conscience de l'incongruité de la situation. Une femme normale rirait sottement, mais toi non : tu gardes ton visage sérieux, tes yeux questionneurs, et tu descends souplement de l'estrade, en vue de te diriger vers le bar de l'hôtel, une porte menant directement à celui-ci au fond de la salle dans laquelle vous êtes actuellement. Un regard quasi timide vers le conférencier.

    « Would you prefer something more strict ? »

    Non ? Ce grain d'espoir, tu le chasses vivement de ton esprit.

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