DATE DE NAISSANCE ϟ 15 août 1936.

CARACTÈRE EN CINQ ADJECTIFS ϟ Teigneuse | Rancunière | Changeante | D'un naturel bon vivant | Allergique à la solitude

DONS ϟ Métamorphe ;
un. transformations incontrôlées ; dès qu'un visage passait à porté de ses yeux, elle se transformait instantanément.
deux. transformations de mémoire ; à partir de souvenirs, elle est capable de prendre l'apparence de toutes personnes déjà passé sous son regard.
trois. transformations globales ; elle peut imiter n'importe qui à la perfection, du physique à la voix jusqu'aux mimiques, rien qu'en l'ayant observé.
quatre. transformations inventées ; elle peut changer seulement une partie de son corps à la fois et créer des combinaisons entre plusieurs physiques emmagasinés dans sa mémoire.
cinq. transformation parfaites ; peut être, avec davantage d'expérience, pourrait-elle devenir capable de copier les pouvoirs des mutants qui lui font face.

Elle est niveau quatre, bien que sous des émotions fortes comme le stress ou la douleur, il lui arrive cependant de reprendre sa forme originelle sans l'avoir souhaité.

De par sa particularité génétique, elle est également immunisée aux poisons, son vieillissement est ralenti et elle guérit beaucoup plus rapidement que la moyenne.

CONVICTIONS ϟ : Longtemps, Raven a été très complexée par sa nature - et sa peau - de mutante. Follement, elle rêvait d'accéder à la normalité, une vie simple d'humaine, pouvoir se fondre dans la masse. Mais au contact des siens, à la création des X-men First Class, elle a fini par renier cette idée et accepter sa nature. Depuis, elle refuse de se cacher de nouveau. Elle est allergique au racisme envers les mutants et souhaiterait que cela cesse. De pouvoir vivre au grand jour, ne plus inspirer la peur. Elle nourrit également une certaine part de haine pour les humains qu'elle tient pour responsable du geste malheureux d'Erik qui a coûté les jambes à son frère. Elle est cependant contre une guerre qui signerait leur extinction, même si elle est prête à se battre - mais pas encore à tuer - pour la cause des mutants.

we are the future, not them

Un éclat de rire fantaisiste jaillit de sa bouche alors que la rousse enjambait Erik pour attraper sur la table de chevet sa coupe de champagne presque vide qu'elle renversa d'un coup dans son gosier. Puis, quelques bulles pétillantes encore accrochées aux lèvres, elle revint l'embrasser alors qu'il se dérobait. Ignorant ses sautes d'humeur, de plus en plus fréquentes ces temps-ci, elle fit mine de ne pas avoir remarqué le changement de température et argua, mutine. ▬ Tu vois, c'était quand même plus drôle que de travailler... Reboutonnant sa chemise avec empressement, il eut un soupir las et jeta sa montre sous ses yeux d'un air empressé. Se relevant, il lui tourna le dos alors qu'elle continua de jouer les aveugles. Toujours rieuse, encore sous l'euphorie de la passion qu'ils venaient de partager, elle chercha sa cuisse contre laquelle elle balada mollement le bout de ses orteils. ▬ Tu prends toujours tout à la légère... ▬ Tu dis ça parce que je préfère le champagne au scotch sans âge ? Railla-t-elle, jouant les innocentes qui ne comprenaient pas, ou plutôt, n'acceptaient pas le reproche. Et bien toi, tu es amer. Si tu ne m'avais pas pour te décoincer et te sortir le nez de tes papiers, tu serais complètement rouillé. Un comble pour un seigneur du métal... Pouffa-t-elle sans retenue. Retenue qu'il lui imposa. Quand leurs regards se croisèrent de nouveau, fatalement puisqu'elle le fixait et qu'il se retourna, son hilarité s'évapora comme neige au soleil. Ses yeux bleus, torturés, lui crachaient au visage : et toi, comment peux-tu ne pas l'être ? Comment fais-tu pour rire, si tôt après le drame ? Es-tu donc si futile ? Rabattant le drap derrière elle d'un geste plus désespéré que furieux, ce fut son tour de se dérober à sa vue, traversant la pièce en quelques théâtrales enjambées. Claquant la porte derrière elle, elle fila dans la salle de bain et se recroquevilla dans un coin de la pièce, à même le carrelage. Elle s'escrimait à fuir la réalité et il fallait qu'il la force à regarder. Qu'il lui remette sans cesse le nez dans sa tristesse. Ne pouvait-il pas la laisser faire la sourde oreille ? Et faire semblant que tout allait bien... Si elle chercha à s'enfermer en tirant le verrou ? Face à un manipulateur de métal ? Inutile. De toute manière, il n'essaya même pas d'entrer. Il fit tout de même un pas, lui glissant au travers de la porte. ▬ Tu n'es pas obligée de faire semblant, tu sais que je déteste quand tu te caches derrière des artifices. Alors arrête, par pitié. C'est normal d'avoir mal. Et si tu penses avoir fait le mauvais choix en venant avec moi, plutôt qu'en restant auprès de lui, je... ▬ Ah non, ne joue pas les télépathes avec moi ! Hurla-t-elle avant même qu'il aie pu finir, ne se rendant compte de la portée de ses paroles qu'une fois qu'elles avaient fendu l'air, et le cœur de l'homme qui, s'il venait de faire un pas, recula de trois. Lorsqu'elle rouvrit la porte pour se confondre en excuses, la pièce était vide. Et la polymorphe davantage encore...

Vous trouviez étrange qu'elle ne soit pas plus dévastée, déprimée, à terre ou en miettes, après avoir vu son frère déchoir, et les humains se retourner contre eux ? Qu'auriez-vous donc préféré ? Une de ces scènes larmoyantes de série b, comme deux personnes, qui s'aiment et se déchirent, écartelées par la souffrance ? Une dépression nerveuse ? Détrompez-vous, ils avaient eu leur lot de disputes et de ressentiments à expulser, sans chercher à s'épargner. Car là où Raven essayait de créer du beau, du mieux, des branches auxquelles se raccrocher, pour succéder au drame, Erik, lui, entretenait la peine. Il s’emmurait dedans. Ne comprenait pas qu'elle puisse lui accorder ce pardon qu'il taxait d'anti-naturel, que lui-même se refusait. Qu'elle puisse avoir simplement envie de tirer un trait sur leurs maux. ▬ Souris moi. S'il te plait... Hasarda-t-elle en s'agenouillant devant le bureau où il s'était retranché pour reprendre là où il s'était arrêté, cherchant à capter son regard buté sur une quelconque paperasse. Je n'aurais pas dû dire ça. Pardonne moi... Souffla-t-elle en esquissant un geste vers sa main qui se crispa autour du stylo. ▬ Te pardonner ? Tu te fous de moi ? Le stylo fila, cognant contre le bureau avant de rouler au sol. Raven avait encore touché une corde sensible. Mais quelle partie d'Erik ne l'était pas depuis l'incident ? ▬ J'en peux plus. Couina-t-elle, se relevant et resserrant ses bras autour d'elle, tournant vers lui son échine courbée. J'en ai marre de te regarder te flageller. Je ne veux plus assister impuissante à la souffrance de personnes qui me sont chères ! ▬ C'est bien connu, on peut pas toujours avoir ce qu'on veut. ▬ Mais pourquoi t'es comme ça ..? Lâcha-t-elle en retour, excédée. ▬ Pourquoi ? Sérieusement, Raven ? Se mordant la lèvre, elle se força à lui faire face de nouveau. Quoi qu'elle fasse ou dise, elle avait l'impression que rien n'y ferait jamais. Pourtant, elle continuait avec acharnement d'essayer de le garder, de l'épauler, de l'aimer de la bonne manière. Parce qu'il était sa vie, son choix, et que ses fardeaux étaient les siens, désormais. Alors il n'avait pas le droit de la repousser ! ▬ Ça ne peut pas continuer comme ça... Si me voir te rappelle inlassablement mon frère, et te fait mal, toujours plus mal, alors nous sommes dans une impasse... Car tout comme Charles sera toujours une partie de moi, je serais toujours là, Erik. Je n'ai pas l'intention de m'en aller, ni de changer d'avis, ou d'arrêter d'essayer de te rendre heureux. Jamais... ▬ Comme si j'allais te laisser partir ! La phrase sonna bizarrement, comme à la fois une claque et une caresse, et une surprise sincère, agréable et troublée, se peignit sur les traits de la rouquine. Une minute interminable suivit, où sans lâcher son regard, il se coula jusqu'à elle pour attraper son visage, avec cette tendresse passée qui leur avait tant fait défaut depuis l'irréparable. Le baiser qui suivit était différent, il renfermait une promesse silencieuse. Les choses commençaient à changer... L'air en était vibrant.
Lorsqu'il se détacha d'elle, il souriait.

behind the screen

Comme d'hab' ta fiche était parfaite, comme d'hab j'en peux déjà plus à l'idée de jouer avec toi. Hmpf, va falloir se calmer ! 8D

Let's celebrate ! Je ne t'apprends sûrement rien mais une fiche de relations ainsi qu'une fiche de topics feraient du plus bel effet parmi tes topics. Je dis ça surtout pour que tu puisses t'intégrer, mais si tu veux la jouer asocial c'est ton problème après tout -on se demandera juste ce que tu fabriques ici. C'est vrai, et puis moi, qu'est-ce que je fabrique ici ? /SHBAFF/ Ah, j'en étais donc à mes merveilleux conseils d'administrateur assommant. Tu sais quoi, le mieux à faire ici c'est de s'amuser. De prendre du bon temps. Tout en jouant, je t'invite chaudement à aller jeter un oeil dans le flood. Et puis si tu trouves deux minutes et que tu as vraiment envie de me faire plaisir, tu peux faire tourner le lien de MAP (Mutant And Proud), et aussi demander des partenariats, qu'on fasse connaître à notre tour ton forum si tu en as un -c'est donnant-donnant ;-).