DATE DE NAISSANCE ϟ 2 Décembre 1943.

CARACTÈRE EN CINQ ADJECTIFS ϟ Froid | Arrogant | Moralement engagé | Franc | Formaté

DONS ϟ
Forcé décuplée. C'est tout simplement qu'il peut soulever/casser/jeter au loin des choses de plus en plus lourdes ou résistantes sans trop se forcer. Au début c'était plutôt de l'ordre du pratique, par exemple porter avec facilité des charges qui auraient dû le freiner, puis avec le temps, il a pu augmenté le seuil de difficulté pour progressivement devenir une sorte de "Hulk" des temps modernes, sans les mauvais côtés (la couleur verte, les deux mètres de hauts et déchirer tous ses costumes) puisqu'il ne change pas d'apparence.
Au jour d'aujourd'hui, s'il y met du sien, il peut se révéler assez destructeur, mais hors de question pour lui de soulever un véhicule et de le lancer sur quelqu'un à la mode Superman, soyons sérieux... Défoncer une porte sans forcer ou déraciner un arbre d'un bon coup de pied, en revanche, oui. Tout comme il maîtrise tous ces trucs de karatékas qui brisent des objets avec la tranche de leur main comme personne ! Les gens se brisent très facilement, aussi. Et on peut imaginer qu'avec le temps et de l'entraînement, il devienne encore plus puissant...

Création de courants électriques. Tout est dans le titre. Camden n'a qu'à intimer à son don de se mettre en fonction et tout son corps est parcouru d'électricité, sans oublier de mentionner qu'il peut extérioriser toute cette énergie. Il n'a d'ailleurs pas besoin de source dans laquelle puiser pour ce faire, ce qui se révèle un atout considérable puisque, même si vous coupiez l'électricité de toute la planète, lui continuerait d'en produire, même s'il finirait par se fatiguer à long terme.
Au début grâce à son don, il produisait simplement des décharges plutôt minimes et n'avait plus besoin de piles pour ses gadgets, quant au stade actuel, il en est à pouvoir produire l'électricité d'un bâtiment plutôt grand et monter jusqu'à des voltages à peu près équivalent à ceux de bons tasers, de quoi sonner voir griller quelques personnes... A un stade très avancé, on peut penser qu'il pourra produire l'équivalent de la puissance d'une ligne haute tension sur une durée bien plus longue.

CONVICTIONS ϟ Les Mutants sont, aux yeux de Camden, les seules personnes de valeur qui foulent cette planète, mis à part son frère, c'est pourquoi son coeur penche donc entre deux mondes même si ses idées, elles, sont bel et bien totalement celles du Club. S'il fallait choisir entre eux et la race humaine, il n'aurait pas la moindre hésitation, il ne tremblerait même pas. Et puis, mieux vaut être du côté des vainqueurs, non ? Ce sont eux qui écrivent l'Histoire. Certes, Camden est sûrement l'un de ceux à qui il reste le plus de scrupules parmi les rangs du Club, et il ne prendrait la vie d'une personne sans une bonne raison, mais si les enjeux l'y obligent, il ne se dérobera pas. Il croit en la cause qu'il défend comme un ecclésiaste croit en Dieu. C'est ce qui le fait avancer, même s'il ne compte pas pour autant laisser son frère - sans pouvoir - derrière lui.

behind the screen

we are the future, not them

thème : That's the reason – The Rakes.

En apparence, la vie chez les Laswell était d'une banalité écœurante. Deux parents normaux, comme on en voit tant, occupant chacun une fonction exemplaire, dont le père rêvant de grandeur avait créé sa petite entreprise grossissante, surfant sur l'essor de l'automobile; et la mère, quant à elle, était secrétaire. Leurs deux jeunes fils dont les bouilles d'ange auraient fait pâlir les anges eux-même, surtout l'ainé, complétaient le tableau de la petite famille lamba, habitant dans un des quartiers plutôt aisés en banlieue de New York. Une petite vie rangée sans histoire, la plus simple des familles qu'on côtoie tous les jours, que les charmants voisins saluent le matin en les voyant partir au travail, invitent à des garden party quasiment tous les week-end et qui vivent tranquillement leur petite routine... Le style d'existence sans vague et sans remous auquel aspire probablement la majorité des gens, en fait. Et, me direz-vous, qu'y a-t-il de mal à être comme tout le monde, à posséder une petite vie parfaite ? Strictement rien. Mais pensez-vous que ce genre d'existence existe réellement, et est faîte pour durer ? On dit bien que la perfection n'existe pas, et que ce sont les petites imperfections qui font de la vie une réalité palpable... La perfection est justement trop parfaite. Parfaite à en gerber. C'est pour ça que bien souvent, derrière ce masque scintillant éblouissant, cette blancheur immaculée, se cache les plus noirs des secrets, les plus horribles vérités qu'on a tenté de dissimulé en faisant de sa vie un modèle idéal... Un monde d'excellence... Un paradis illusoire...

thème : Jours étranges - Saez.

J'ai toujours été un garçon intelligent. J'avais 5 ans quand j'ai à mon père qu'il n'était pas le super-héros qu'il disait être parce qu'il ne sauvait pas les gens, 8 ans quand j'ai découvert que moi aussi j'étais comme lui, 10 ans quand j'ai compris pourquoi ma mère ne dormait plus à la maison, 13 ans quand j'ai su que jamais je ne réussirais à me faire ma place entouré de personnes qui ne pouvaient pas comprendre qui j'étais, 15ans quand je me suis mis à les détester et 18ans quand, après le décès de mon père, j'ai repris l'affaire familiale tandis que ma mère se barrait avec sa part de l'héritage. Et, durant tout ce temps, ma seule vraie préoccupation a toujours été de protéger mon frère. C'était la seule chose qui comptait. Je n'avais rien demandé, moi. Ni être à la tête de General Motors, ni être un Mutant. Jamais personne ne m'avait demandé ce que je voulais vraiment... Et, au fond, tout me passait au travers, tant que je restais avec mon frère. En fait, pour être sincère, toute ma vie, je m'étais fait chier. Essayer d'être quelqu'un d'autre, de ne pas ressembler à mon père, d'ignorer ma mère, de cacher ma vraie nature et de toujours ne penser qu'à mon frère. Jamais je n'avais pensé à moi-même. C'était la vie qui m'avait vécu, et non l'inverse. Et un jour, j'ai relu le testament de mon père, et j'y ai lu la mention d'une carte VIP pour un certain club à laquelle je n'avais pas fait attention la première fois. L'Hellfire Club. C'est deux mots sonnèrent foutrement bien à mes oreilles, comme une sorte de révélation. Deux mots qui allaient tout changer.

Il ne savait pas bien pourquoi il s'y était rendu, mais il y était. A peine cinq minutes qu'il était là et, déjà, il était près à tourner les talons. Quelle idée avait-il eu ? Et à quoi aurait-il dû s'attendre d'autre qu'un vulgaire club de riches avec des femmes dénudées dans tous les coins ? Et lui, avec son visage impassible et ses yeux perçants, dont la nervosité faisait grésiller les lampes partout où il passait, son verre de champagne qu'il ne boirait même pas à la main. Il avait filé dans une salle de bain à la première occasion, se débarrassant du liquide dans le lavabo sans cérémonie. C'était stupide. Il aurait dû rester chez lui, avec son frère. Continuer la paperasse laissée par son père. Et puis, voilà. Pas venir se perdre dans une atmosphère frivole qui, si elle plaisait beaucoup à sa mère, ne l'avait jamais séduit, et ne le séduirait probablement jamais. Il s'alluma tout de même une cigarette pour prendre le temps d'y réfléchir, et il allait partir quand des doigts s'étaient refermés sur son épaule.
– Qu'est ce que vous me voulez ?
– Te connaître.
– Personne n'a jamais cherché à me connaître.
La connaissance, n'était-ce pourtant pas quelque chose de fantastique ? Toutes ces âmes qui s'étaient penchées sur des problèmes plus ou moins existentiel, et avaient tenté dans extraire le sens, le fonctionnement, ou l'essence même... Cela rendait notre cher Camden pour le moins admiratif, tout du moins lorsqu'il s'agissait de travail bien fait. Ce n'était pas son genre de faire semblant d'être érudit grâce à quelques babillages approximatifs... Il préférait ne pas le paraître et surprendre, au moment voulu. En tout cas, sa réponse cassante n'avait pas effrayé son interlocuteur, bien au contraire.
– On pourrait peut-être s'entendre. Si tu m'apprends des choses sur toi, j’aurais sans doute des choses à t’enseigner également. Bons procédés, honneur sauf.
Ce fut à Camden, pourtant, de se laisser surprendre par la brusquerie de la requête de l'homme qui lui faisait face, ainsi que par la petite note humoristique sur l'honneur qui la concluait, si bien qu'il laissa échapper un léger rire qui fit sortir quelques voluptes de fumée par ses narines. Son vis à vis avait lui aussi ce petit sourire au coin des lèvres, le même qui venait d'apparaître sur les siennes alors qu'il répondait :
– Dans ce cas, je serais honoré de te donner quelques réponses... Et de découvrir les tiennes.
Il était vrai que cette phrase de la part de l'inconnu venait d'attise la curiosité de notre électron libre. Car que pouvait bien avoir cet homme qui aurait pu intéresser Camden ? Lui n'avait pas exactement de quoi lui plaire... A commencer par sa tendance à faire tâche dans le paysage. Mais ce qui lui plaisait dans cet homme, c'était son mystère, et cette popularité étrange qu'il semblait avoir acquise. Il n'était pas aisé de lui résister, voir pas du tout. Ce n'était pas des choses qu'on enseignait, toutefois, même s'il était curieux - et pressé - d'en apprendre davantage. C'est pourquoi il s'exécuta :
– Je m'appelle Camden Laswell. Je possède la majorité des parts de General Motors. Je ne suis pas le digne fils de mon père. Je dois aussi dire que j'ai la fâcheuse manie de casser tout ce que je touche... Et de faire griller l'électronique. Je n'ai pas grande chose à dire d'autre. Au fond, je ne suis qu'un idiot qui s'est trouvé là par hasard, et qui n'aurait pas dû venir. Je ne suis personne.
– Et ça te dirait de devenir quelqu'un ?
Camden n'avait pas dit mot. C'était comme si le temps s'était suspendu. Et alors qu'il scrutait la surface du miroir, les iris verts de l'américain scrutait les traits de son vis à vis sans retenue, comme s'il cherchait à y voir des traces d'hilarité. Mais ils étaient paisibles, lointains... Ailleurs. Il lui avait alors tout raconté. Son Club derrière le Club, ses ambitions, les autres comme lui qui existaient... Et dont il faisait parti. Pour seule réponse, Camden avait laissé un long silence éloquent.
Et là... C'était arrivé. L'osmose.

thème : It's not my fault - Taryn Manning.

Tu sais, Tom, je n'ai jamais voulu t'échapper. Tu n'as jamais fait parti de ceux que j'haïssais d'être que des cons, tous ses moutons incapables de voir plus loin que le bout de leur nez... Tu as toujours été différent, même si tu n'étais pas non plus comme moi. Quand je suis allé à ce club, ce n'était pas pour me débarasser de toi, pour avancer sans toi... Et même si je hais mon passé au moins au temps que je hais la personne - ou plutôt, non-personne - que j'étais avant, tu es la seule chose que je n'aurais renié pour rien au monde. J'aimerais faire le serment que je te protègerais toujours, comme autrefois. Mais personne ne sait de quoi sera fait demain... Et, parfois, j'ai peur de moi.

Il faisait parti du Club. Effectivement, Camden n'avait sûrement jamais été aussi un salop qu'à ce moment là, et il en jouait, déraisonnablement. Il ignorait volontairement tout ce qui aurait pu le ramener sur le fait qu'il avait agi sur un coup de tête et, qu'assurément, il finirait par regretter de s'être laissé aller aux passions plutôt qu'à la raison... Mais il ne voulait plus penser. Il voulait que quelque chose se produise, n'importe quoi. Et tant pis si les conséquences que ça aurait reviendraient le tourmenter plus tard... Ou pas. Après tout, voyez ce que ça lui avait rapporté jusque là d'avoir un semblant de conscience... On pouvait dire que c'était vachement réussi ! Peut être qu'au fond, ce Camden, là, qui ne réfléchissait plus au plus infime impact de ses actes, qui avait jeté aux orties la morale et ses principes, ce Camden qui, s'il prenait un peu de recul, arrivait à le dégouter à manquer tellement de... Classe, dans sa manière d'agir, n'étant plus que guidé par une pulsion iraisonnée... Peut être que ce Camden était le vrai Camden. Le Camden qu'il était voué à devenir : le Camden qui, un jour, serait puissant, craint et respecté par le commun des mortels. Pour cela, il lui suffisait juste de renoncer à une seule chose... Renoncer à l'Amour fraternel. Renier cette passion qu'il ressentait pour son frère... Pour la cause d'Erik. Cela ne semblait pas un choix si cornélien. Pourtant, c'était plus dur qu'il n'y paraissait. Une partie de lui continuait de se rebeller. Son coeur protestait sous ses cottes. S'il n'y renonçait pas, que se passerait-il ? Tom n'était qu'un humain... Si fragile. Exactement ce contre quoi lui et les autres se battaient. Alors, voilà ce qu'il se passerait, indéniablement : tout le monde recommencerait à se désintéresser de lui et il finirait seul avec son aigreur, bouffé de haine et de ressentiment envers cette chose dans sa poitrine qui l'avait anéanti. Il finirait sûrement marié à une fille de bonne famille dénichée par sa mère pour qui il ne ressentirait rien et aurait une vie banale dans l'aristocratie. Il aurait un nom mais se fondrait dans la masse, incapable de trouver un sens à son existence... L'espace d'une seconde, il avait eu le souffle coupé. L'impression que son destin tout entier était en train de se jouer le tenaillait, l'empêchant presque de respirer. Il se sentait comme un de ses chefs d'état devant l'interrupteur qui pouvait déclencher une guerre atomique à qui l'on venait de demander si oui ou non, il appuierait sur le bouton... Pour beaucoup, le choix aurait été impossible à faire. Mais il le fit pourtant.
– Ne me déçois pas, Tom.
Une seconde. Voilà ce que cela lui avait pris pour décider du sens qu'il voulait donner à sa vie. Il l'avait fait, il avait appuyé sur le bouton. Et tant pis pour les dommages collatéraux... Ainsi que les futures radiations. Coûte que coûte, il protègerait son frère, et le premier qui essayerait de s'y opposer subirait ses foudres sur l'instant. Combustion spontanée.

Hamlet t'envoie ses hommages bien sûr. Oh and special thanks to my dear Ruben who I'm sure, will understand the shadows of my thoughts.

Let's celebrate ! Je ne t'apprends sûrement rien mais une fiche de relations ainsi qu'une fiche de topics feraient du plus bel effet parmi tes topics. Je dis ça surtout pour que tu puisses t'intégrer, mais si tu veux la jouer asocial c'est ton problème après tout -on se demandera juste ce que tu fabriques ici. C'est vrai, et puis moi, qu'est-ce que je fabrique ici ? /SHBAFF/ Ah, j'en étais donc à mes merveilleux conseils d'administrateur assommant. Tu sais quoi, le mieux à faire ici c'est de s'amuser. De prendre du bon temps. Tout en jouant, je t'invite chaudement à aller jeter un oeil dans le flood. Et puis si tu trouves deux minutes et que tu as vraiment envie de me faire plaisir, tu peux faire tourner le lien de MAP (Mutant And Proud), et aussi demander des partenariats, qu'on fasse connaître à notre tour ton forum si tu en as un -c'est donnant-donnant ;-).