DATE DE NAISSANCE ϟ 14 avril 1936
CARACTÈRE EN CINQ ADJECTIFS ϟ Sarcastique, Réservé (ne dit pas ce qu'il pense et garde tout pour lui), maladroit, très serviable, fêtard.

DONS ϟ Son don consiste en gros, en résumé facile, à lire et regarder. Effectivement, tout se base autour de ces deux faits. La lecture de quelques mots, quelques phrases, une mise en situation, un contexte, un roman, une nouvelle donne lieu à mise en place réel du texte lui-même. Lire, à titre d’exemple : « Un piéton traversa la rue, trainant avec lui un chien au bout d’une laisse » provoquera inévitablement la situation en tant réel, à quelques secondes près de décalage. Ceci ne se produit toutefois pas n’importe comment…

Les évènements déjà produit, tel que l’article d’un meurtre par exemple, ne fonctionne pas. Il ne provoquera pas un second meurtre. Il doit ensuite impérativement lire à voix haute (ce qui le terrifie, soit dit en passant) sinon quoi, une fois de plus, ça ne fonctionnera pas. Inventer une histoire à voix haute est dans le même cas impossible (au niveau du don). Il n’y a aucun risque pour lui de l’utiliser s’il improvise. Il doit lire obligatoirement des mots écrits. Certes, il peut les écrire et les lire par la suite, mais ceci demeure plutôt une envie personnelle qu’il n’a absolument pas. Il ne contrôle pas son don. Lire à voix haute, par exemple, qu’un individu meurs d’un accident de voiture ne précise pas qui. Généralement, il ne sait pas à qui ça arrivera, à moins que le texte soit très précis. De cette manière, lire qu’un dragon travers le ciel se produira… On sort complètement du réalisme, dans ce cas (ce qu’il n’a jamais fait non plus.)

Le don, de plus, ne fonctionne qu’une fois sur deux et il n’y a aucune garantie de son succès. Si le texte qu’il lit est quelque chose n’appartenant pas à ce monde, il sera temporaire, pour quelques secondes ou minutes, les conséquences n’en seront alors pas très importantes.

En bref, ce qu’il lit arrive… parfois.


CONVICTIONS ϟ La mutation, ça n’a rien de très réjouissant. Il ne l’accepte pas. Il craint et se méfie d’absolument tout ce qui touche à ce sujet, de près et de loin. Rien ne dit qu’il ne finira pas par s’y adapter, toutefois. Il considère ce fait comme une réelle malédiction. Pour lui, elle n’apporte rien de bon. Toutefois, envers d’autres mutants, s’il se montre d’abord méfiant, il est malgré tout curieux et ne les déteste pas pour autant. À ses yeux, la mutation ne fais pas les traits de caractère d’une personne et considèrera donc toujours tous et chacun sur un pied égal, ne jugeant personne en particulier. Il sera toutefois très craintif d’un individu clamant haut et fort sa fierté d’être un mutant, se tenant plutôt à distance de ce genre d’individus.

we are the future, not them

Comme le reflet d’une vie. On oublie. On s’oublie. Le temps s’écoule, coule et trépasse au bout du chemin. Silence radio. Vous êtes seul. Seul avec vous-même et la douleur qui s’empare peu à peu de ce que vous êtes : être vivant fragile entre les griffes acérées du destin. Une lumière, pourtant, insaisissable mais bel et bien existante éclaire l’obscurité. Tendez-vous la main pour la saisir, espoir futile, mais nécessaire ? Il la tendit sans demander son reste, saisissant la chance qui s’offrait à lui, comme un salut pour la liberté. Sa tête habituellement échevelée émergea de l’eau. La première chose qu’il s’obligea à faire, par instinct, par réflexe de survie fut d’ouvrir la bouche toute grande et d’engloutir une impressionnante bouffée d’air, laissant la fraicheur du dehors s’emparer de lui, ravivant ses membres à bout de souffle. Puis, ses pensées se dirigèrent vers le bras qu’il serrait maintenant, qu’il avait entrainé avec lui. À bout de força, il s’obligea à rejoindre le quai où les lumières rougeoyante de son véhicule tournoyaient et se reflétait sur la surface en mouvement de l’eau. Un troupeau d’individus s’était rassemblé autour, sur les berges, leur regard plus curieux les uns des autres. Jusqu’à ce qu’enfin des mains solides s’emparent du corps qu’il s’efforçait tant bien que mal de remmener à la terre ferme. Corps inerte. Il se tira lui-même des eaux froides et sombres, se laissant échouer quelques instants, immobile, récupérant son souffle brisé par l’effort, les pieds toujours dans le liquide, ne s’en rendant pas vraiment compte. Quelqu’un s’était mis à toussé près de lui, il se retourna pour voir et un sourire se dessina sur ses traits. L’homme qu’il avait repêché in extremis de son véhicule était sauf à présent. Si on lui avait dit le matin même qu’il n’avait pas besoin de prendre sa douche, qu’il en prendrait bien une au fond d’un lac au courant de la journée parce qu’un conducteur s’était endormi au volant de son véhicule de promenade, allant faire un magnifique plongeons, se retrouvant coincé sous des tonnes de pression d’eau, incapable d’ouvrir la porte de son véhicule, prisonnier, attendant la mort avec patience et angoisse à la fois. On ne pouvait sortir le véhicule. Et puisque sauver des vies était son métier, il avait pris la chose sur son dos et avait plongé, se mettant lui-même en péril.

On lui jeta une couverture sur les épaules, brisant son cours moment de satisfaction, l’obligeant à détourner le regard du rescapé. Son coéquipier, tout sourire aux lèvres, lui tendait une main qu’il solide qu’il se fit un plaisir à saisir. Les deux êtres étaient fascinant a regardé. Lawrence avait toujours eut un physique plus approprié au domaine. Toutefois, son caractère un peu rêveur et maladroit ne lui donnait pas l’aspect typique d’un ambulancier. Mathias, tant qu’à lui, bien que tous les deux fussent coéquipier et ami depuis l’enfance, était plus que différent. D’au moins trois têtes de plus que son camarade, les épaules larges de garde du corps, les mains énormes d’un forçât, tout en muscle et en puissance, Law’ à ses côté paressait bien fragile. Mais le colosse était doux. Plus doux qu’un agneau et plus sensible qu’une femme. Mathias lui envoya une de ces claques à vous déboiter l’épaule, et s’exclama à qui voulait l’entendre qu’ils avaient de quoi fêter ce soir.

« Si nous nous mettions à fêter à chaque fois que l’on tire quelqu’un du pétrin, je deviendrais alcoolique. »

Le ton de sa voix était ironique, un peu acide, mais pas méchant. Il avait l’habitude du caractère très festif de son vieil ami et ne s’attardait vraiment plus à ce genre de détail. Mais il fallait bien grandir un peu, quitter les bancs d’école pour atterrir les deux pieds dans le monde adulte… Les deux pieds dans l’ennui morne aussi, certes. Mais c’était la leur devoir, n’est-ce pas ? Il haussa toutefois les épaules, alors qu’ils marchaient vers le véhicule d’urgence.

Mais pas ce soir. J’ai promis à Tallia de rentrer après le boulot, ne m’en veux pas. »

L’autre paru se renfrogné. Il grogna un peu, murmura dans sa barbe toute fraiche et piquante, posa un regard menaçant sur son ami et, après un certain temps, se résigna, bien que buté sur cette idée qu’il était.

« Moi, ce que je me demande c’est où qu’il est passé le type extravagant, qui connaissait tous les bars du coin et qui ne refusait jamais une telle offre ! »

Lawrence se contenta de rire sous le commentaire. Il n’avait plus à lui expliquer pourquoi, il connaissait déjà la réponse. Mais il comprenait. Il avait toujours compris et accepter tous les choix qu’il avait fait et commis jusqu’à maintenant, du plus petit délit au moyen, il acceptait en secret, même s’il ne le disait pas forcément, que Law’ puisse avoir une vie loin de lui, loin de tout ce qu’il avait été avant cela. Ils se résignèrent à se quitté ainsi : une poignée de main, une accolade, un sourire léger mais désolé dans chacun des cas. Les pas les guidèrent sur différent chemin. Le brun sur la route de la maison. Le colosse, vers il ne savait trop quelle déchéance singulière. Dans le taxi qui le ramenait chez lui, Lawrence ne pu s’empêcher de mettre la main sur un bouquin qu’on lui avait vivement conseillé. Il ne l’avait pas encore ouvert. C’était peut-être le bon moment, un peu de détente, calmer les neurones, oublier un peu le froid qu’il avait attraper en sautant à l’eau plus tôt dans la journée, ses bas toujours trempés et ses pieds glacials, engourdis. Il lu à voix haute, murmurant entre le bruit du moteur et de la climatisation quelques phrases qu’il pouvait voir à chaque fois qu’un réverbère éclairait l’intérieur de la voiture.

« …et il se rendit compte qu’il rêvait, qu’elle n’existait pas, qu’elle n’était pas née. »

Ennuyeux. Il avait tout juste achevé la première page qu’on dévoilait déjà l’intrigue. Chiant. Il détestait les bouquins, décidément, ces auteurs étaient de plus moins en moins aptes à capter l’attention de leur lecteur. Le chauffeur lui annonça l’arrivée et se gara devant la maison fort modeste mais accueillante avec son grand jardin à l’avant et sa boite à malle blanche. Il paya, sortie et traversa d’un pas rapide l’entrée pour glisser sa clé dans la porte. À cette heure, elle devait dormir, ne put-il s’empêcher de songer, agacé par l’heure tardive à laquelle il se présentait chez lui, les mains vide, les vêtements détrempés et les cheveux en batailles. Aucune lueur à l’intérieur, le lourd silence était étrangement pesant. Il appela d’une voix basse, craignant de la réveiller. N’obtenant pas de réponse, il opta pour sauter dans la douche et monter se coucher. L’eau chaude, presque bouillante, il n’y avait rien de tel pour dénouer un peu son corps endolori et frigorifié. Après quoi il se glissa à pas feutré dans leur chambre commune ou il n’entendait pas même la respiration de la femme. Il se glissa sous les draps, approcha son visage du sien et… rien. Elle n’était pas là. Elle n’était pas dans le lit, pas dans la chambre, pas dans la maison. Elle n’était… nulle part.

Lorsqu’il fit part de sa disparition aux autorités, que la réponse fut négative, qu’on lui demanda s’il n’avait pas un peu trop but ou s’il prenait des stupéfiant, il n’y compris rien. On lui expliqua que le nom de la femme n’était pas dans leur dossier, elle n’existait pas, tout bonnement. Elle n’existait pas car il l’avait fait disparaitre involontairement, sans même s’en rendre compte, sans y penser, sans le souhaité. Il refusait d’y croire. Et ne pouvant perdre son emploi parce qu’on le prenait pour un cinglé, il accepta la chose : il leur fit croire à tous qu’il était ce qu’ils voulaient qu’il soit, un pauvre type solitaire entre un joint de pot et une bouteille de vin.

Il comprit, après un certain temps, nombre de recherches à ne plus en finir, lorsqu’il découvrit plus précisément l’existence des mutants que l’anéantissement de la vie d’une simple femme qu’il aurait aimé et qui n’existait plus dans la mémoire de personne était dû à ce simple mot : la mutation. Souvent, les épreuves que la vie vous jette en pleine poire façonne les êtres de manières différente, les change et le transforme. Et les humains sont à ce point stupide qu’il leur faut toujours un coupable et une victime. Sa peine devint colère. Sa colère se retourna contre lui-même. Et, en bout de ligne, il transforma sa colère en méfiance, en haine enfouie en lui contre tout ce qui touchait à la mutation… Parce qu’il ne comprenait pas et ne voulait plus comprendre.

Quelques mois s’étaient déjà écoulés depuis l’incident. Retour au boulot après une dure remise mentale. Il toqua, contre toute attente, à une porte toute grande ouverte avant même qu’il n’eut a le demandé. Mathi, derrière, se contenta de le reprendre, sans lui demandé, supportant la détresse de son ami, la comprenant en silence même s’il ne se souvenait plus, lui non plus. Ils sortirent, pour lui changer les idées à ce qu’il parait…

C’est ainsi, parfois, que l’on retrouve un passé, une enfance que l’on voulait fuir, que l’on peut de nouveau sauter dans ces petites joies à pieds joints parce qu’on ne sait pas quoi faire de soi-même.

behind the screen

Vogue donc vers ta destinééééé, et n'oublie pas mon oeuvre d'art bientôt finie.

Je ne t'apprends sûrement rien mais une fiche de relations ainsi qu'une fiche de topics feraient du plus bel effet parmi tes topics. Je dis ça surtout pour que tu puisses t'intégrer, mais si tu veux la jouer asocial c'est ton problème après tout -on se demandera juste ce que tu fabriques ici. C'est vrai, et puis moi, qu'est-ce que je fabrique ici ? /SHBAFF/ Ah, j'en étais donc à mes merveilleux conseils d'administrateur assommant. Tu sais quoi, le mieux à faire ici c'est de s'amuser. De prendre du bon temps. Tout en jouant, je t'invite chaudement à aller jeter un oeil dans le flood. Et puis si tu trouves deux minutes et que tu as vraiment envie de me faire plaisir, tu peux faire tourner le lien de MAP (Mutant And Proud), et aussi demander des partenariats, qu'on fasse connaître à notre tour ton forum si tu en as un -c'est donnant-donnant ;-).