DATE DE NAISSANCE ϟ 3 Août 1941

CARACTÈRE EN CINQ ADJECTIFS ϟ Arrogante, Candide, Calme, Dévoué, Débrouillarde, Gentille, Farceuse, Indépendante, Intelligente, Mystérieuse, Protectrice, Séductrice, Sérieuse, Têtue, Travailleuse, Volage.

DONS ϟ Mon pouvoir est assez facile à comprendre, néanmoins il se décline sous deux formes bien distinguent ayant leurs avantages ainsi que leurs défauts, car aucun pouvoir n'est parfait, c'est du moins ce que je pense. J'ai la chance d'avoir une mutation, même si au début de mon adolescence ce ne fut pas facile à vivre, mais avec le temps et l'âge on s'y fait, et on se fait une raison valable. Je ne suis pas comme les autres, je suis l'évolution, l'étape suivante que le genre humain franchira. Je me disperse, je vais me vocaliser sur l'explication de mon don !

Définition du mot Fantasme : Scénario imaginaire figurant la réalisation d’un désir
Conscient ou inconscient, le fantasme est une mise en scène comprenant le plus souvent deux personnes (ou plus) et une action qui les relie. Les fantasmes coexistent chez chacun de nous et leur libre représentation est un signe de santé psychique. Il arrive cependant que certains d’entre eux, inconscients car refoulés, soient les organisateurs de névroses.

En ayant un contact physique avec une personne, j’ai accès à ses fantasmes les plus fous, je suis capable de les matérialiser sous ses yeux en lui brouillant bien évidemment ses sens : Vue, Ouïe, Toucher, Gout et Adorât. Néanmoins, ce pouvoir possède certaines limites en fonction de mon niveau de mutante, voici un nivelage de ce don assez extraordinaire et béni des dieux.

Niveau 1 : Dès que j’entre en contact avec une personne en la touchant, je me connecte à son esprit, bien évidemment, je ne peux fouiller dans ce dernier uniquement les désirs de la personne, mais capacités s’arrêtent là. A ce niveau, je ne peux recréer que de minces fantasmes, qui ne conduiront qu’à une légère perturbation de la vue. Je vais vous faire un exemple cela sera plus concret, en posant ma main sur la votre et en laissant cette dernière, j’arriverai à recréer l’un de vos fantasmes, si vous aimez les blondes, je deviendrai blonde, si vous voulez que je porte un uniforme de policière, j’en porterai un etc. Le niveau 1, ne me permet que de changer ma condition physique et rien d’autre pendant cinq minutes.

Niveau 2 : A ce stade, mes pouvoirs gagnent en puissance, je dois toujours toucher la personne pour pouvoir entrer en contact avec les fantasmes de cette dernière, j’arrive à altérer davantage la réalité, en modifiant ma condition physique, mais aussi l’environnement qui se trouve autour de moi (environ 15 m2) pendant quinze minutes, la personne pense être dans un rêve, elle ne pense pas à être éveillé à ce moment-là.

Tout être humain à peur d’une chose, cela peut varier en fonction des personnes, peur des insectes, des serpents, des araignées, de la mort, de l’eau etc. Mon deuxième pouvoir est justement la matérialisation de ces peurs. Comme mon premier don, je dois toucher la personne pour pouvoir avoir accès à son esprit. Néanmoins, les choses changent, je n’ai plus besoin de garder un contact physique permanent, si je touche la personne une fois, cela me suffit.

Niveau 3 : Incroyable, à ce stade, j’ai développé une nouvelle faculté, toujours en touchant la personne, j’arrive à voir ses peurs et à les matérialiser devant lui. Cette dernière ne se rend pas compte qu’il s’agit d’une manipulation mentale et que tous ceci n’est qu’une fiction. Malheureusement, l’individu ne s’en rend pas compte et pense que ceci est la vérité. Je suis capable de maintenir cette illusion pendant deux minutes exactement, et je suis obligée de garder un contact physique avec la victime si je ne veux pas que mon illusion s’achève brutalement.

Niveau 4 : Ce stade me permet d’améliorer mes capacités, je ne suis plus obligée de garder un contact physique, il me suffit juste de toucher la personne une seule fois. Je serai en mesure par la suite à recréer un univers effroyable autour de ma cible (environ 30 m2, si nous sommes dans une pièce) où séjournerait les pires peurs de ma victime. La durée passe de deux minutes à quinze minutes, ce qui me laisse énormément de temps pour m’enfuir ou autre.

Niveau 5 : L’ultime stade, je suis à mon apogée, mes dons sont eux aussi à leurs apogées, plus rien ne me résiste. Je peux recréer entièrement un univers en altérant tous les sens de ma victime, ses plus grandes peurs seront devant ses yeux, elle sera plongée dans une illusion effroyable qui peut durer une demi-heure. L’illusion est tellement réaliste, que tout semble vrai, même la douleur, le seul moyen de pouvoir s’en échapper, c’est l’aide d’une personne extérieure qui arriverait à me saisir et m’obliger de mettre un terme au cauchemar de l’individu qui est pris dedans.

CONVICTIONS ϟ Je n’aime pas trop ce terme de « mutant », je trouve cela très péjoratif, nous ne sommes pas plus différents que les hommes sur le point de vue de l’anatomie. Nous sommes les mêmes, c’est juste que nous avons une anomalie dans notre code génétique, et que cela nous donne des capacités hors normes. Et puis, si nous regardons l’histoire, avant nous n’étions qu’un regroupement de cellules qui ont su se développer pour donner naissance à un être vivant, puis nous sommes devenus des singes qui ont évolué pour devenir des hommes, et ces hommes sont devenues des homos supérieurs. Nous sommes l’évolution et le futur de la race humaine, et a un moment nous deviendront la race dominante, cela c’est toujours passé comme cela, et il n’y a pas de raison pour que cela ne se reproduise pas.

we are the future, not them

Je suis née dans une petite ville de l’Oklahoma, il est inutile de dire son nom, car elle est vraiment paumée et je n’y remettrai plus jamais les pieds là-bas. Néanmoins, je suis obligée de vous en parler, car mon histoire commence dans ces lieux reculés. Je suis née le 3 août 1941, il pleuvait, mon père était militaire et ma mère était sage-femme. Connaissant son métier ainsi que les méthodes d’accouchements, elle décida de le faire elle-même, chez elle. Ne me demandait pas pourquoi elle a voulu faire cela, elle n’avait jamais voulu me répondre concrètement ou bien c’est moi qui ne lui est jamais posée la question, je ne m’en souviens plus trop, cela remonte à un moment et j’ai fait un trait sur mon passé.

en cours

Le diplôme en poche, je pouvais enfin quitter Atlanta pour me rendre dans la grande ville de New York. J’étais heureuse comme tout, mon rêve le plus cher allait enfin se réaliser, vivre dans la Grosse Pomme. Je me voyais faire de brillante étude de médecine, d’ouvrir mon cabinet, d’avoir un somptueux appartement sur la cinquième avenue où m’attendrait mon mari. Mais tout ceci n’était qu’une illusion, un fantasme même, je le savais, mais j’aimais espérer, ma mère me disait toujours : « on ne sait pas de quoi est fait la vie » mais aussi « l’espoir fait vivre. » Ma mère adorait cette citation, je me souviens un jour, mon professeur de philosophie nous avait dit que cette citation n’était qu’une sottise, car il ne faut pas attendre l’espoir, car si on l’attend, on ne vit pas, on meurt. La philosophie, une bien belle matière, qui m’a couté très chère, je n’ai jamais réussi à avoir des résultats correctes, heureusement pour moi que j’étais bonne dans les matières scientifiques, c’est aussi pour cette raison que je veux faire de la médecine.

Lorsque je suis arrivée à New York la première fois, je peux vous dire que cette ville m’a bleffé par sa taille, mais aussi par son ambiance très particulière que l’on ne trouve quand les grandes métropoles du monde. Mais cette image grandiose devint très vite une tout autre image, un enfer. Quand on a peine dix-neuf ans, que l’on est seule dans une immense ville et que l’on ne connaît personne, la vie devient très dure. Heureusement pour moi, j’ai réussi à me trouver un appartement avec une autre jeune femme, elle aussi en médecine dans le Bronx. On a très vite sympathisé, ce qui était normal, car on vivait en ensemble et qu’on allait étudié dans le même endroit. J’avais décidé de suivre un cursus particulier, le matin je vais en cours, et l’après-midi, je me trouvais dans un hôpital où on prenait et formait les jeunes étudiants en médecine.

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