DATE DE NAISSANCE ϟ [i]16 septembre 1946

CARACTÈRE EN CINQ ADJECTIFS ϟ Enfant rêveur ϟ Fragile ϟ Compréhensif ϟ Têtu ϟ Charmeur.

DONS ϟ Contrôle de l'air. Pour Luka le vent a toujours été son élément. Il le voyait tel un voyageur, libre, porteur d'histoires et d'enseignement, plein de magie et de rêves. C'est pourquoi cela ne lui a jamais paru étrange de voir qu'il arrivait à influer sur les flux d'air. Il sait jouer; danser avec le vent, créer de forte bourrasque ou apaiser ses colères, le faire violent, doux, chaud ou froid. Il vole avec lui, rêve avec lui, peut se battre avec lui.
Empathie. Luka n'excelle pas dans ce domaine, bien au contraire. Il subit son empathie. Les sentiments des autres s'imposent à lui parfois avec violence. Il ne peut pas les annihiler ou les contrôler et est donc incapable d'influer sur une personne. Il ne peut que ressentir ses émotions, ses sentiments divers, et ainsi, s'il connait bien la personne, il peut la reconnaître sans la voir. Il ne peut en aucun cas cesser de ressentir les émotions des autres, sauf en dormant, mais il arrive à diminuer leur impact sur lui. Il peut aussi savoir grâce à ça combien de personne l'entoure. Il n'a pas besoin de contact pour ressentir cela, mais ne dépasse pas un rayon de 50m pour le moment.

CONVICTIONS ϟ Luka sait une chose : Il n'est certainement pas une erreur de la nature. On le lui a trop répété pour qu'il s'autorise à le croire. Il n'a rien contre les humains bien au contraire, mais s'assume totalement. Cependant il sait que l'anonymat est parfois préférable. Il rêve d'un monde où les humains et les mutants pourront vivre ensemble sans se taper dessus et sans qu'aucun prime sur l'autre. Il sait que si jamais les humains, au moment où ils apprendront pleinement leur existence, décident de passer des lois "raciales", il ne les respectera pas. Luka est libre comme le vent. Il préfèrerais qu'il n'y ai pas de guerre Humain/Mutants étant donné la souffrance que cela engendrera et son empathie, mais se doute qu'elle sera presque inévitable. Le propre de l'homme est de craindre ce qu'il ne connait pas, ce qui est différent, il en sait quelque chose, mais il fera de son mieux pour changer la vision des hommes si ceux ci se convainquent que les mutants sont le mal.

we are the future, not them

Je regarde devant moi alors que le vent souffle sur les collines vertes. Il ne fait pas très chaud aujourd'hui. Mes yeux balayent le paysages plutôt idyllique sans rencontrer d'imperfection. C'est le calme plat, la beauté de la nature, harmonisée par l'homme. Je suis assis sur une colline dont la vue me propose une riche maison. Je n'y vois personne car je suis un peu loin, et ne ressens personne, mais je sais que des mutants y réside. Je voudrais tant aller frapper à sa porte, mais j'ai peur, peur pour ce que j'ai fait.

-" Luka Taylor Hyde, c'est l'heure de ta leçon de piano."
La voix sèche de ma mère résonne dans mes oreilles. Elle adore me nommer en entier et moi je déteste ça. Elle me suis, fière et droite, hautaine aussi. Grande, fine, belle, blonde, froide, à l'allure aristocratique, ma mère est une fille de la haute société norvégienne. Son regard glacial me transperce et moi j'avance, du haut de mes sept ans, le long de cet énorme couloir si familier. Les tableaux de mes ancêtres me regardent avec sévérité. Ils ont l'air de dire que je ne serais pas à la hauteur. Je me dirige sans envie vers le salon au piano. C'est une journée qui ressemble à toutes les autres, une succession de professeurs particuliers, de repas strictes, dans ce monde dénué de sentiments, préférant l'apparence à la réalité, aussi superficiel que possible, un désert humain. Le salon au piano est une grande salle majestueuse et richement décorée, le piano noir à queue siégeant en son centre. Mon professeur me regarde durement et moi je prend place sur le siège. Mère me regarde sans rien dire. Mes doigts commencent à toucher les touches avec douceur et la mélodie inscrite sur le papier prend forme. Soudainement résonne fortement une fausse note. Immanquablement s'abat la baguette de mon professeur sur les doigts, et le regard dure de ma mère. Je continue, je me reconcentre. Une larme coule le long de ma joue. C'est toujours comme ça.

Le bureau de mon père est énorme. Et derrière, mon géniteur à l'air vraiment imposant, impressionnant. Il est fils d'homme riche, noble. Il a le sens des affaires et l'argent. Je reste dans l'embrasure de la porte, je n'ose pas entrer. Je n'aime pas entrer dans ce bureau. Mais son regard inquisiteur m'y oblige. C'est à petits pas que je me présente à lui. Il a l'air en colère.
-" Ton professeur de science m'a dit que tu n'écoutais pas et que tu ne cessais de regarder par la fenêtre.
- Mais père...
- Il n'y a pas de mais ! Il est hors de question que cela continue ! Je te paye la meilleure éducation possible, si jamais cela se reproduit, je te jure que tu regretteras la moindre de tes fautes. Un seul faux pas Luka, un seul, et je serais ton pire cauchemars. Ne me déçois pas.
-... Bien père... Je... Je m'efforcerais de faire selon vos désirs.
Je sors penaud de la salle. C'est toujours comme ça. Père et mère ne m'accorde pas grande importance sauf pour mon éducation et l'argent qu'ils y mettent. Ils veulent que je brille pour la haute société. Les larmes coulent le long de mes joues tandis que je vais dans ma chambre pour me coucher. Mon petit coeur d'enfant réclame de l'amour. Et ici, il n'y en a pas.

Je cours dans le domaine. Je laisse derrière moi cette énorme maison vide de sentiments et pleine de restrictions. Le domaine de mes parents est vaste. Je vais dans l'écurie pour faire un tour avec Djarl, le cheval que père m'a offert pour mes dix ans. Il n'a pas aimer que je le nomme ainsi, mais c'était le prénom d'un héros de roman que je lisais. Père n'aime pas mes lectures, il dit qu'elles sont trop futile. Il préfèrerait qu'elles soient plus sérieuses. Je l'équipe sous le regard attentif de notre palefrenier. J'ai bien évidement des leçon d'équitation donc je n'ai aucun mal à monter Djarl. Aujourd'hui le professeur de savoir vivre n'est pas là, alors je profite de deux heures de liberté. Je lance Djarl au galop pour m'éloigner rapidement. Le vent m'ébouriffe les cheveux, j'ai le sourire jusqu'aux oreilles. Il fait beau, il fait chaud pour un mois d'octobre. Les feuilles volent avec moi tandis que j'emprunte un chemin forestier. Je me dirige vers la falaise. Je veux voir la mer. C'est après quelques minutes que j'entends son ressac continue. Les vagues se fracassent avec force sur la roche. Je mène Djarl jusqu'au bord. Devant moi une immensité. Je me sens heureux et libre. Mais je le sais, cela ne sera que pour quelques instants. Alors j'en profite pleinement. Soudainement un bout de rocher à ma gauche se détache. Djarl fait un écart et je me sens tomber. Ma main se raccroche au bord de la falaise tandis que le galop effréné du cheval s'éloigne rapidement. Un hurlement de peur sors de ma gorge. Je ne veux pas mourir. Mon coeur bat sans discontinuer.
-" Au secouuur !"
Mais il n'y a personne. La panique me submerge alors que je sens mes muscles hurler de douleur. Pourtant je ne lâche pas. La peur est trop forte. Une bourrasque bien plus forte que les autres me fait lâcher prise et un cris sans fin déchire mes tympans. Je vois la mer s'approcher à une vitesse folle. Et d'un mouvement de la main, comme si je voulais chasser le vide sous moi, je déplace de l'air. C'est avec surprise que je vois mon corps remonter avant de rechuter. Trop paniqué pour réfléchir, j'agite furieusement les mains, pris d'un espoir sans borne. Le vent me soulève, et me dépose sur la falaise, les jambes tremblantes. J'ai survécu...

La maison est devant moi. J'ai peur. Peur de ce que va dire mon père et ma mère. Peur du pouvoir que je viens de découvrir. Non, peur des pouvoirs que je viens de découvrir. Le second m'apparait maintenant, et me torture l'esprit. La colère immense de mon père résonne dans mon être, griffe mon âme. Je ressent l'agacement de ma mère et la peur des domestiques. Ils ont vu que j'avais disparu. C'est plein de terre et terrifié que je pose un pied sur le sol en marbre du hall. Notre majordome qui passait par là sursaute en me voyant et hurle : "il est là, il est là !". Je ne répond rien. On me tire, mon m'emmène vers le bureau de mon père alors que sa colère augmente en moi. J'ai envie de me ratatiner, de disparaître de la surface du monde. C'est un visage sévère qui me regarde. Deux petits yeux froids me fixe.
-" Où étais-tu ?"
Il a hurlé.
-" J'étais... j'étais partis à la falaise...
- Combien de fois t'as on interdit d'y aller ? Tu me déçois Luka. Profondément."
Ce n'était même plus ses paroles, mais la honte de moi que je ressentais en lui qui me firent pleurer. Voyant mes larmes je le sentis sur le point de hurler encore plus, mais je m'enfuis en courant, avant qu'il ai le temps de le faire.

Cela fait trois ans que je sais ce que je suis maintenant. Trois ans que je rase les mur, la tête basse, désirant ne plus croiser le regard de mes parents. J'ai souvent pleuré ma rage et mon envie d'amour, mais ils ne m'entendaient pas, ils ne m'écoutaient pas. Je travaillais assidument et les professeurs se disaient content de moi. Que ce soit piano, escrime, équitation, sciences, littérature, philosophie, savoir vivre, langues, danse, ou encore politique, j'arrivais à avoir le niveau désiré. C'est alors que père décida qu'il était grand temps pour moi de découvrir ma promise. Le mariage forcé ça ne se faisait plus disait-on. Mais l'aristocratie et les riches anglais n'étaient pas franchement d'accord. Père me présenta Hanna. Rousse, petite, frêle, de trois ans ma cadette, et surtout fille de très bonne famille comme moi, elle serait ma femme, plus tard. Je fus profondément déçu. Elle était comme eux, aussi hautain et fière de sa condition, n'accordant à ceux qui n'avait pas eu sa chance que le mépris qu'ils semblaient mérité. Comme si les pauvres l'étaient par leur faute. Mais j'avais appris à faire semblant. Cependant elle serait la femme avec qui je partagerais ma vie aussi je me suis dit qu'elle devrait savoir. Grossière erreur...

-" Tu es une erreur de la nature !"
Je le voyais dans ses yeux, le sentais dans son coeur. Elle me trouvait répugnant. Elle vouait maintenant à mon être tout le dégoût et le mépris dont elle était capable. Erreur de la nature, horreur, monstre. Je pensais qu'elle comprendrait, je pensais qu'elle en serait aussi enchanté que moi. Mais elle était comme père, à qui je n'avais rien dit.... Je craignais qu'elle le dise à tous le monde mais elle se tut. Pour une seule raison. Elle me fit chanter. Hanna était très calculatrice. Elle me fit faire bon nombre de choses dont je ne suis pas fier, allant du simple service au vol. Elle profitait de moi. C'est alors que père me fit aller séjourner pendant six long mois en France pour parfaire mon français. Hanna me suivit et nous résidâmes tout deux chez un riche ami de nos parents.

La France, mon échec, ma honte.

-" Mon fils est un monstre."
Ces quelques mots de ma mère m'anéantirent. Je la savais froide et peu porté sur l'affection, mais la honte grandissante dans son coeur m'était insupportable. Je leur avais dis. Je leur avait dis ce qu'il s'était passé en France je leur avait dis que j'avais des pouvoirs... Et mon père ne disait rien. Je m'accrochais comme à ma vie à la chaise devant le bureau, fuyant son regard. Le verdict tomba, sans appel.
-" Ce n'est pas notre fils..."

Il me fit enfermer dans ma chambre. Sans doute le peu d'amour qu'il lui restait me permis d'avoir un repas par jour. Cela ne dura pas cependant. Seulement deux jours... Mon père et ma mère, en sortie, se tuèrent lors d'un accident de voiture. Ils moururent tous les deux, la veille de mon anniversaire, me laissant un riche héritage. Je ne sus que penser de cela. Et je vis avec horreur que je ne ressentais pas grand chose, si ce n'est un peu de tristesse, mais rien comparé à la haine de la vie qu'ils m'avaient créée. Morne, fade, faîte d'apparences, ils avaient voulu que je sois un parfait noble, que je sois leur digne descendant, ne me transmettant ni amour, ni affection, juste quelques enseignements et des reproches... J'ai décidé de fuir ce mode de vie. Je veux vivre comme si j'allais mourir demain...

Mais le monde des hommes s'échauffe. Alors que j'ai décidé d'aller en Amérique, j'ai rencontré d'autres mutants, alors que je me croyais seul. J'ai découvert le monde de haine, j'ai découvert la vie en dehors de mon palace. Le monde n'est pas si beau, mais il faut le protéger. J'ai vu que certains mutants voulaient prévenir la haine des humains et se rassembler contre eux. J'en ai vu d'autre dire le contraire. Et il y a eu cette étrange évènement, le vaisseaux des russes qu'ils ont explosés... Je ne sais quoi penser.

Et grâce à l'argent de mes parents, grâce à leur nom et leur relations internationale j'ai entendu parler de Charles Xavier. Un immense espoir est né en moi. Je l'ai cherché, longtemps, seul...
C'est fou ce que les hommes sont corruptibles, fou ce que les mutants le sont aussi.
Je l'ai trouvé...

Mon regard se perd sur le bâtiment. Le vent souffle fort. Mon coeur bat à cent à l'heure. Je voudrais oublier ce que j'ai fait. Je voudrais. Mais je ne peux pas. Je voudrais que ma vie ne se soit pas passer ainsi.
Comme tout ceux qui vivent des heures si sombres, mais ce n'est pas à eux de décider. Je lance un dernier regard à ce qui pourrait être mon futur. Mais suis-je assez bien pour le mériter ? Je me détourne et m'en vais, fuyant ma honte. Je me détourne...

On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans...

Je voudrais vivre heureux...

(PS : je voudrais faire le rp de mon arrivé à l'institut, mon premier rp, c'est pour ça que je n'ai pas dit qu'il y était, alors est-ce que je dois le mettre dans Other ou le groupe des élèves lui conviens ?)

behind the screen

Ffiouuu, et moi qui ai trop de RP, j'peux même pas t'en refuser hein, là *________*
Et puis j'te prends chez mes poulains TOUT DE SUITE, parce que j'ai personne, parce que sinon ce serait trop long, parce que le jaune c'est bien, parce que voila, j'te love, mec.

Bon et bien maintenant, fini la rigolade, à toi de te mettre au boulot ! Enfin, non, on ne va pas t'exploiter quand même - quoique je suis ton dieu, ne l'oublie pas -, je te demande juste de t'ouvrir une fiche de relations, et une fiche de topics. N'oublie pas ensuite de me vouer un culte de demander un logement, et de te chercher un emploi, sauf si tu préfères vivre dans un carton ; )
Enfin, why so serious ? dès que tu auras fait ça, ne te prive pas de la section flood, parce qu'après tout, un forum sans flood, ce ne serait pas un forum (:
Et puis, dernière chose, pense à faire tourner le lien du forum, et pourquoi pas à demander un partenariat, peut-être que tu auras droit à ma bénédiction, sait-on jamais ; )