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Pourquoi un corbeau ressemble t-il à un bureau ? ¤ ENOCH

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Jelena I. Vasileva


Jelena I. Vasileva

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Pourquoi un corbeau ressemble t-il à un bureau ? ¤ ENOCH Vide
MessageSujet: Pourquoi un corbeau ressemble t-il à un bureau ? ¤ ENOCH Pourquoi un corbeau ressemble t-il à un bureau ? ¤ ENOCH Icon_minitimeMer 28 Sep - 20:01



    Pourquoi un corbeau ressemble t-il à un bureau ? ¤ ENOCH Tumblr_ls8u8uNZaS1r3qlevo2_500

    Une ombre, une ombre entre toutes les autres ombres qui peuplaient ce monde fade, voilà ce que j’étais pour eux. Une fourmi entourée d’autres fourmis qui pataugent dans cette marée vivante et grouillante… Je pense que c’est comme ça que l’on nous voit d’en haut, tous, sans exception aucune car de l’extérieur, personne ne pourrait douter que nous étions différents. Que d’un claquement de doigts nous pourrions, qui sait, détruire l’humanité, toutes ces personnes qui avaient surement une famille, des amis, une personne qu’ils aiment… Mais rien n’était important pour eux, il se foutaient de tout, gâchaient toutes les chances qui leurs étaient données pour rendre leur vie meilleure. Ils détruisaient tout! Leur planète, leurs semblables, les êtres vivants avec qui ils partageaient le monde, la nature, tout dépérissait lorsqu’ils se trouvaient quelque part. Sans doute n’étais ce pas leur faute, leurs informations génétiques étaient surement conçus comme ça, les erreurs de la natures sont tout de mêmes conçues pour être des erreurs, des abominations, et pour par la suite être rayées de la surface du monde. Etre détruits par des espèces supérieures, une espère suffit parfois… C’était notre rôle à nous, les mutants, se débrouiller pour que les humains ne restent pas longtemps les maitres du monde si l’on peut dire ça comme ça. Les commandants d’un monde qu’ils réduisent à néant, petit à petit… Il faut que ça cesse! Il faut que nous arrêtions, nous les mutants, de rester dans l’ombre. Que pourraient ils faire contre nous après tout? Nous étions nombreux, beaucoup qu’ils ne pourraient jamais l’imaginer et nous avions le pouvoir, le pouvoir sur leur vie ou leur mort, si nous nous lions tous, nous pourrions tout faire! La pluie, le beau temps, les catastrophes naturelles, les pénuries, les morts, les vivants, nous pourrions tout détruire par le feu, par l’eau, par la maladie, n’importe quoi. Pour ça, il suffirait que nous soyons assez intelligents pour ne pas nous entretuer avant… C’est sans doute la chose la plus censée à faire si nous nous voulions pas tout perdre dans un combat qui pouvait se révélé gagné d’avance si nous étions bien en phase. Et donc il fallait que nous soyons proches les uns des autres, que nous tentions de nous serrer les coudes et c’est ce que j’allais tenter de faire en ce maussade après midi que je passais une fois de plus entre le comptoir du bar dans lequel je travaillais et la chambre miteuse de l’étage que j’occupais lorsque j’avais l’intention de dormir, seule soyons clair…

    C’est d’ailleurs ce que j’avais fais cette nuit là, pour une fois j’étais seule et fatiguée de plus… Et puis je pense avoir dormis jusqu’au moment où je devais me préparer pour rejoindre Enoch a Liberty Island, notre soit disant leader m’avait convoquée, selon ces mots, à quatorze heures dans cet endroit emplis de ces êtres inférieurs qui me donnaient la nausée. Et puis, il m’agaçait réellement à se prendre pour Dieu… Il n’était pas notre leader, il ne serait jamais le mien en tout cas et la seule raison pour laquelle je me dirigeais à présent vers notre point de rendez vous c’était parce que je m’ennuyais ferme ce jour là et que j’avais bien l’intention de m’amuser un peu avec les nerfs du jeune mutant. Après tout on pouvait bien travailler et s’amuser un peu en même temps… Marchant rapidement je me dirigeais vers notre point de rendez vous en serrant les point pour ne pas laisser transparaitre le dégout qui aurait pu se lire sur mon visage si jamais je ne me contrôlais pas de la sorte. Les hommes me dégoutaient tellement… Pas que les hommes avec un petit h, on va dire l’humanité en général me dégoutait… C’est pour cela que je faisais bien attention à n’en frôler aucun d’eux. Je ne voulais avoir aucun contact avec ça…

    Me glissant entre les ombres je levai les yeux au ciel en rabattant les pans de mon trench contre mon corps pour cacher les marques de bleus que m’avaient valus les nombreux combats que j’avais engagé contre différentes personnes qui, d’ailleurs, ne s’en étaient pas souvent sorties très bien, durant les derniers jours et que je n’avais pas l’intention de cacher avec un col roulé et un pantalon préférant largement la petite robe bustier sombre que je portais. Bientôt j’arrivai au point de rendez vous et m’assis sur un banc qui faisait face à toute l’infrastructure et croisai les jambes pour passer le temps. Si la ponctualité n’était en généralement pas mon fort je faisais tout de même un effort pour ne pas me faire pincer dès le début de notre entrevue. Mais si lui était en retard nous n’allions pas nous entendre… Déjà que notre relation était plutôt houleuse pour tout avouer…
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Enoch H. Androris

leader des children of the atom.

Enoch H. Androris

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MessageSujet: Re: Pourquoi un corbeau ressemble t-il à un bureau ? ¤ ENOCH Pourquoi un corbeau ressemble t-il à un bureau ? ¤ ENOCH Icon_minitimeVen 30 Sep - 17:43

    Pourquoi un corbeau ressemble t-il à un bureau ? ¤ ENOCH Tumblr_lrad4mJGgl1qfhj9lo1_500

      Le jeune homme lança un regard au portier, vingt mètres avant celle ci, et le vielle homme la lui ouvrit avec empressement. Le pas rapide du jeune homme démontrait un léger énervement et c’était seulement par cet élément qu’il était alors possible de repérer cet énervement. Il rabattit le col de son blazer noir sur ses joues et passa devant le portier sans un regard ni même un sourire de remerciement. Une fois dans la rue, il lança un regard désintéressé vers le ciel et sembla réfléchir. D’un geste assuré et machinale, il resserra le nœud de sa cravate autour de son cou et pencha la tête sur le côté. Il baissa les yeux et sortit un paquet de cigarette de la poche de son blazer, il resta un moment impassible face à l’état dans lequel était son paquet, non seulement il était dans un état pitoyable, écrasé, déchiré, mais en plus, il ne lui restait plus qu’une cigarette. Il la prit et la coinça entre ses dents. Un homme sortit du bâtiment qu’il venait lui même de quitter. Il s’arrêta au niveau du jeune homme et alors qu’il s’allumait une cigarette, il inclina la tête poliment. Alors que Enoch ne lui avait seulement lancé qu’un regard en coin, quand l’homme partit, il le fixa avec intensité avant de faire un léger mouvement fluide de la main droite, le briquet s’extirpa alors doucement de la poche arrière du pantalon de l’homme et vint voler jusque dans les mains du garçon. Un sourire enfantin s’afficha sur ses lèvres, un sourire triomphant mais tellement gamin. Il disparut dans les secondes qui suivirent et il alluma sa cigarette avec son nouveau briquet. Il tira dessus, permettant à celle de s’embraser à son extrémité. Fermant les yeux, il laissa échapper doucement la fumée qui s’engouffrait dans sa gorge et c’est d’une extrême lenteur qu’il amena son poignet droit à ses yeux. Treize heures cinquante neuf. Il regarda autour de lui d’un air distant. Wall Street. Il avait une sainte horreur du retard et il était donc la dernière personne à pratiquer cette religion de plus en plus répandue. Les aiguilles parcouraient leurs chemins tranquillement, sans soucier du regard plus que pesant de leur propriétaire. Et alors que l’aiguille pointa sur le deux, la rue de Wall Street venait de perdre l’un de ses piétons.

      Liberty Island, quatorze heure et une seconde. Un banc. Une jeune femme. Il avait encore les yeux rivés sur sa montre lorsqu’il apparut. Il marqua une pause, gardant les yeux sur sa montre, puis il se tourna vers la statue de la liberté qui lui faisait alors face. Il ne prit même pas la peine de regarder si il y avait eu d’autres témoins que la jeune femme qu’il connaissait. Tournant la tête sur le côté, prêt à parler, il remarqua une poubelle plus loin et se souvint qu’il avait toujours son paquet vide de cigarette entre les mains, il disparut donc comme si quelqu’un venait de claquer des doigts pour se retrouver dans la seconde qui suivait, et encore une seconde est cher payée, près de la poubelle où il laissait tomber son paquet à l’intérieur de celle ci. Comme si la main du destin avait de nouveau claqué des doigts, il était maintenant assis sur le banc à la droite de la jeune femme. « Bonjour. » Qui a dit qu’il était froid et impoli ? La froideur et l’impassibilité que l’on voit sur son visage ne veulent pas forcément dire qu’il est impoli. Son éducation reste relativement stricte et établie. Il tourna enfin les yeux vers la jeune fille, et pendant la seconde où son regard quittait la statue de la liberté pour celui du visage de son interlocutrice, il pria pour qu’elle n’ait pas utilisé son pouvoir avant de venir. Enoch a toujours considéré cette femme comme une rivale qu’il faudrait constamment surveiller, bien qu’elle ne se fasse que très discrète, elle était l’une des rares personnes qu’il pensait capable de le poignarder dans son sommeil, de la trahir. Mais il y avait ce petit détail qui le dérangeait. Cette lueur dans ses yeux, les traits de son visage qui changeaient, ce sentiment débordant de tristesse qui émanait d’elle et que même lui pouvait sentir. Ces choses qui explosaient à ses yeux à chaque fois qu’elle utilisait son pouvoir. Enoch n’a jamais été quelqu’un de très touché, plutôt insouciant et égocentrique, la peine des autres ne l’avait alors jamais effleurée et si jamais elle se présentait à lui, il arrivait toujours à faire en sorte de la transformer en haine, en colère. Mais la sienne. La sienne, il n’y parvenait pas, et c’est ce qui lui faisait peur. Ne pas pouvoir faire disparaître cette peine, ne pas pouvoir la faire hurler de rage.

      Il planta un moment ses yeux dans les siens, sans ménagement, comme l’aurait fait un lion sur sa proie ou un homme sur une femme qu’il désire. Il avait ces manières de bouger, de regarder, de parler qui dérangent, celles qui sont remplies d’un charisme qu’on ne donne qu’à ceux qui en feront mauvais usage. Il savait cependant que cela n’aurait aucun effet sur elle, d’autant plus que ce n’était pas une chose qu’il contrôlait, plutôt une chose qu’il se mettait à profit avec ses réelles proies. « Comment vas-tu ? » Il fut soulagé de constater qu’elle semblait être elle même, il aurait remarqué tout de suite si ses craintes auraient à être confirmées. Une fois qu’il savait qu'il n'y avait pas de 'danger', que ses craintes avaient disparus, il tourna le visage avec nonchalance et s’enfonça au fond du banc, étendant ses jambes devant lui, il mit les mains dans les poches de son pantalon et concentra son regard sur la flamme de la statut de la liberté. « As-tu trouvé d’autres de nos frères et sœurs ? » C’était ce qu’il lui avait demandé la semaine dernière, jour pour jour, heure pour heure, lieu pour lieu. Il aimait cet endroit, c’était comme un bocal immense grouillant de fourmis qu’il pouvait observer tranquillement, ça grouillait, se bousculait. Il n’y avait qu’une chose qu’il ne pouvait faire qui le démangeait, écraser tout ça du talon de sa chaussure.
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