DATE DE NAISSANCE ϟ 29 mars 1930

CARACTÈRE EN CINQ ADJECTIFS ϟ familier (voire vulgaire) — loyal — impartial — impulsif — expressif

DONS ϟ Dietrich est un mutant de niveau 4.

Contrôle de l’énergie gravimétrique
Liée à la géophysique, la gravimétrie correspond aux variations spatiales du champ de pesanteur. Cette énergie est stockée dans la colonne vertébrale du mutant.

Concrètement, ce pouvoir lui permet dans un premier temps de voler. En effet, grâce à la suppression des effets de la gravité, Dietrich est capable de se soulever du sol et de s’emporter lui-même sur des distances plus ou moins longues, qui tendent à s’accroître proportionnellement à son évolution. Outre ce don, il peut également altérer le centre de gravité comme bon lui semble, que ce soit pour attirer des corps instables sur une surface qui l’entoure ou les faire flotter autour de lui. Enfin, l’accumulation de cette énergie gravimétrique dans sa colonne vertébrale lui octroie la capacité de décharger des disques de force sismique par les mains pour projeter tout corps instable sur une distance donnée et leur infliger des dégâts contendants.

1st level — Le pouvoir commence doucement à grandir. Il est évident que Dietrich ne le contrôle pas du tout, bien qu’il soit quelque peu inhibé comparé au niveau 0. Son déclenchement se base sur le plan émotionnel. Il peut faire flotter un objet léger tout au plus.

2nd level — Le pouvoir s’intensifie davantage. Dietrich commence tout juste à le contrôler quelque peu. Il reste toujours soumis à ses émotions et le déclenchement de son don reste extrêmement capricieux. Sous l’emprise d’un choc émotionnel, le risque de dégâts est encore plus grand car son pouvoir grandit sans qu’il puisse le contrôler davantage. Il peut soulever plusieurs objets de poids moyen et altérer légèrement le centre de gravité.

3rd level — Dietrich contrôle mieux son pouvoir, bien que ce ne soit pas du tout parfait. Il est beaucoup moins soumis à ses émotions, même si son don n’en fera qu’à sa tête s’il perd trop facilement pied. En moyenne, cela ne fonctionne qu’une fois sur deux volontairement. Il peut faire décharger des disques de force sismique faible, faire flotter en orbite autour de lui quelques corps instables et se soulever du sol.

4th level — La maîtrise du don est perfectionnée, les émotions sont rarement responsables d’une perte de contrôle. Le risque n’est toutefois pas écarté en cas de réel choc émotionnel important. En moyenne, Dietrich maîtrise son pouvoir dans 80% des cas. Il peut modifier le centre de gravité d’un espace pour attirer les corps instables sur une surface définie ou les faire tourner en orbite autour de lui, décharger des ondes sismiques conséquentes et se déplacer à quelques mètres du sol sur des distances moyennes.

5th level — C’est le degré de maîtrise le plus élevé, un contrôle parfait de son don. Dietrich n’est plus du tout soumis à ses émotions, et même lors d’un choc émotionnel, il garde ses pouvoirs inhibés. Il est en parfaite osmose avec l’énergie gravimétrique présente dans sa colonne vertébrale. Il peut aisément faire flotter tout corps instable autour de lui, accélérer leur vitesse de rotation ou les projeter sur une distance donnée. Il peut également les attirer sur une surface quelconque en changeant le centre de gravité. Ses ondes sismiques sont d’autant plus ravageuses et il est capable de voler à une centaine de mètres du sol.

CONVICTIONS ϟ « J’adore trop ma nature de mutant pour l’échanger contre quoi que ce soit. Plutôt crever que de perdre mes pouvoirs. C’est ce que je suis, c’était écrit, je devais être comme ça. J’en ai rien à foutre de ce que peuvent penser les humains lambda. Nous sommes exceptionnels, nous sommes l’avenir. Et s’il faut assoir notre suprématie pour ne pas se faire chasser à vue quand on se révélera au monde, alors je prendrai part à cette guerre sans chercher à comprendre. Non pas que je souhaite faire ma tête brûlée en fonçant tête baissée, mais je défends ce que nous sommes depuis toujours. Il est clair que nous serons haïs. La différence ne plait jamais. Je suis loyal envers les mutants, quoi qu’en pensent le gouvernement et l’opinion publique. Bien entendu, ceux qui collaborent avec les humains lambda pour nous jeter en pâture comme si nous portions l’opprobre s’en boufferont les doigts quand on leur tombera en masse sur le coin de la gueule. Soyez loyal ou crevez la bouche ouverte. Quant aux autres pauvres cons qui penseraient que nous sommes des abominations, m’est avis qu’ils sont simplement jaloux de ne posséder aucun don. Qu’ils se fassent à l’idée, ce ne sont que des insectes. Dire que ce sont ces mêmes personnes qui se sont levées contre le régime nazi alors qu’ils seraient prêts à exclure une communauté différente de la leur par simple peur. C’est pathétique. »

‘’Nous sommes Anonymes. Nous sommes Légion. Nous ne pardonnons pas. Nous n’oublions pas. Attendez-vous à nous.’’

we are the future, not them

▬ Assez ! Hurlait une voix roque.

La secrétaire tressauta, ses lunettes carrées ancrées sur son nez aquilin. Elle jeta un œil sur la porte fermée, bureau dans lequel semblait se dérouler une dispute houleuse. La pauvre employée avait l’habitude de ce genre de situation, mais elle était toujours surprise lorsqu’éclataient les colères imprévisibles de son patron. Elle était secrétaire de Dietrich Wächner, imminent avocat du cabinet Wächner&Fritz.

Les parents de Dietrich s’étaient installés à New-York, à la fin de la guerre, alors qu’il n’avait que quinze ans. Son père, après avoir été brièvement le Secrétaire d’État aux Affaires Extérieures en Autriche sous le IIIe Reich, s’était retiré de la scène politique et avait fuit vers les États-Unis. Ses parents côtoyant de près les hémisphères politiques, Dietrich avait eu la chance de rencontrer plusieurs éminents diplomates. De ces entrevues naquit son goût pour la politique et c’était sans surprise qu’il entama des études de sciences politiques. Bien que son nom de famille aurait pu lui porter préjudice, le mandat de son paternel fut beaucoup trop bref pour qu’on l’accuse de quelques crimes que ce soit. Dietrich n’a d’ailleurs jamais su si son père avait activement participé à l’expansion de l’autorité nazie.

Son brillant parcours à l’université valut à Dietrich de recevoir les honneurs et d’être rapidement contacté par un cabinet d’avocats plus ou moins réputé. Il fit ses premières armes au tribunal et se montra rapidement quelqu’un de prometteur. Toutefois, son franc parlé et ses joutes verbales peu commodes eurent raison de lui et on le congédia bientôt, pensant que l’image du cabinet allait en pâtir. Profondément imbu de lui-même, il fit jouer les relations de son père pour s’obtenir une place au Ministère américain des Affaires Étrangères en tant que consultant. Quelques mois plus tard, il ouvrit un cabinet d’avocats avec l’un de ses anciens amis, un dénommé Fritz. C’était là la principale raison de la dispute.

▬ J’ai dit ça suffit ! Pesta Dietrich en frappant du poing sur son bureau.

Il repoussa violemment son siège en se levant et fit tomber les quelques dossiers qui restaient devant lui. Il s’approcha dangereusement de son interlocuteur, l’empoignant par le col de sa chemise.

▬ Jamais, dans ma chienne de vie, je n’ai eu à subir ce genre d’affront. Mais je me doutais de tes petites magouilles. Tu croyais réellement que j’allais te laisser pourrir l’œuvre de toute une vie ?

Fritz prit doucement la main de Dietrich pour le lâcher de son emprise. Il épousseta doucement ses habits, arborant un sourire satisfait. Sourire qui allait bientôt s’effacer.

▬ Inutile de t’en faire. J’ai pris les devants.
▬ Allons, allons, Dietrich, toi et moi savons que tu n’es pas à la hauteur pour gérer cet empire. Rassemble tes affaires, veux-tu, et quitte ces lieux. Je t’appelle un taxi.
▬ Malheureusement… Je crains de ne pouvoir satisfaire ta requête. Dit-il, marquant une pause. Wächner appuya sur un bouton du téléphone. Fritz ria jaune. Annie, faites-les entrer.

Deux hommes en uniforme firent irruption dans la pièce, menottant Fritz sans ménagement.

▬ Vous êtes en état d’arrestation.
▬ C’est quoi ce délire ?! Dietrich ?!
▬ Vous êtes impliqué dans une affaire de corruption et soupçonné de meurtre.
▬ Je n’avais pas le choix, mon ami. Au vu des preuves accablantes, je ne pouvais me résigner à te protéger. Je tiens à l’image de notre cabinet. Je fais ça pour ton bien, tu le sais. Je tâcherai de te trouver un bon avocat. Messieurs, virez-moi ce connard de mon bureau.

Dietrich se laissa tomber dans son siège. Il sortit un mouchoir de sa poche intérieure et épongea son front, visiblement éreinté et irrité au possible. La secrétaire lui apporta une tasse de thé.

▬ Rentrez chez vous.

Son ton était cassant et terriblement sec. La dame ne se fit pas prier et s’éclipsa. Une fois seul, il laissa éclater sa rage, hurlant comme un dératé, les divers objets autour de lui se soulevèrent du sol. Il ne perçut que trop tard le petit coup asséné à la porte de son bureau. Au moment où trois individus entrèrent sans s’annoncer de nouveau, les meubles se fracassèrent sur le sol. Le visage de Dietrich laissait paraître une expression malsaine de colère et de douleur.

▬ Herr Wächner… Si je m’attendais à ce spectacle.

L’homme à la chevelure de jais arborait un sourire satisfait, la porte se refermant soigneusement derrière lui sans que l’on ait eu besoin d’y toucher. Sans chercher à comprendre, Dietrich s’élança vers les nouveaux venus, mains en avant. Avant qu’il n’ait pu tenter quoi que ce soit, l’autrichien fut projeté contre le mur et l’homme aux cheveux noirs releva un fauteuil pour s’assoir.

▬ Nous ne sommes pas vos ennemis. Vous n’êtes plus seul.

Dietrich se redressa tant bien que mal, se tenant les côtes. Il tituba vers son bureau et posa son séant sur le meuble renversé. Les papiers et les dossiers jonchaient le parquet. Les plantes et les décorations étaient éparpillées. La pièce avait été dévastée en une fraction de seconde.

▬ Votre aide pourrait nous être utile. Vous semblez une personne talentueuse et influente. Vos pouvoirs nous ont particulièrement intéressés, vous savez. Contrôler une telle énergie. C’en est fascinant. Et vos débuts en politique sont plus que prometteurs. Vos finances ne pourront que s’améliorer, votre cabinet est lui en pleine expansion.
▬ Votre analyse est vétuste. Je n’avais pas besoin que vous posiez votre cul sur MON siège pour m’en rendre compte. Il fit une pause, tâchant de reprendre son souffle. Qui êtes-vous ?
▬ Erik Lensherr.
▬ Le gérant du Greenwich Hotel, un mutant... Dietrich éclata de rire. Ça pour une surprise.
▬ J’ai une proposition à vous faire. Une place à vous offrir à mes côtés.
▬ J’en ai rien à foutre.
▬ Réfléchissez-y.

Magneto se leva, quittant le bureau avec ses deux acolytes. Dietrich croisa les bras, scrutant le départ des mutants. Bien qu’il fût conscient de ne pas être le seul doté de capacités hors normes, jamais il ne se serait douté que d’imminentes personnes pouvaient l’être. Cependant, Erik avait su trouver les bons mots pour toucher Wächner. Le complimenter, c’était certainement la meilleure des solutions. L’autrichien esquissa un sourire. Le lendemain, il allait rendre une petite visite au Greenwich Hotel.

▬ Monsieur Wächner, quel plaisir de vous voir. Monsieur Lensherr vous attend dans son bureau.

Un tel accueil, ça sentait la manipulation à plein nez. Mais Dietrich aimait la considération qu’on lui portait, qu’elle puisse être légitime ou non. Lentement, sa procession vers le bureau de l’éminent Magneto semblait solennelle. Il frissonnait de plaisir à mesure que cette sensation de puissance s’intensifiait en lui. Jamais il n’avait ressenti de telles émotions. Se sentir convoité était exquis. Sentir ces capacités mutantes en soi était exquis. Vivre ainsi était exquis. On le fit entrer dans une pièce somptueuse au centre de laquelle trônait un magnifique bureau en chêne. Erik tourna son fauteuil vers la porte. Dietrich, vêtu d’un costume gris des plus raffinés, s’approcha en souriant.

▬ Dietrich. Je vous attendais. Je savais que vous feriez le bon choix.
▬ Trêve de bavardages, venez-en aux faits.

Sans demander la permission, Wächner prit place sur le siège libre en face d’Erik.

behind the screen

Je me permets un double message pour prévenir de mon manque de temps en ce moment. Je tâche de finir ma fiche, mais je crains de ne pas pouvoir respecter les délais imposés... J'espère que cela ne vous dérange pas ! Dans tous les cas, je suis toujours de la partie.

On se retrouve quand tu veux, où tu veux, pour faire ce que tu veux.

Je ne t'apprends sûrement rien mais une fiche de relations ainsi qu'une fiche de topics feraient du plus bel effet parmi tes topics. Je dis ça surtout pour que tu puisses t'intégrer, mais si tu veux la jouer asocial c'est ton problème après tout -on se demandera juste ce que tu fabriques ici. C'est vrai, et puis moi, qu'est-ce que je fabrique ici ? /SHBAFF/ Ah, j'en étais donc à mes merveilleux conseils d'administrateur assommant. Tu sais quoi, le mieux à faire ici c'est de s'amuser. De prendre du bon temps. Tout en jouant, je t'invite chaudement à aller jeter un oeil dans le flood. Et puis si tu trouves deux minutes et que tu as vraiment envie de me faire plaisir, tu peux faire tourner le lien de MAP (Mutant And Proud), et aussi demander des partenariats, qu'on fasse connaître à notre tour ton forum si tu en as un -c'est donnant-donnant ;-).

Mon dieu... Tu es certain de ne pas t'être trompé de fiche à valider ?
Je suis assommé par tant de compliments. Et c'est bien entendu avec plaisir que j'accepte ton invitation de te retrouver n'importe où, n'importe quand, pour faire n'importe quoi (et devenir n'importe qui).

Ah ah, j'ai glissé dans le bandeau de ma fiche un petit "roi rouge". Je me doutais bien que tu ne l'avais pas remarqué. Mais bien évidemment que j'accepte une place au cercle intérieur. What do you want, honey?

We're gonna rule the world.