DATE DE NAISSANCE ϟ Danny est né dans la nuit du neuf au dix Octobre 1946, à New-York.

CARACTÈRE EN CINQ ADJECTIFS ϟ Impulsif – Colérique – Immature – Violent – Affectueux.

DONS ϟ Contrôle de la Terre. Du haut de ses 17 ans, Danny vient tout juste de découvrir son pouvoir. Sujet à de violent excès de colère depuis sa plus tendre enfance, il n’en devient pas moins de plus en plus instable avec ceux qui l’entourent. Tandis que sa mère se noie dans l’alcool et lui reproche tous ses malheurs, son père tente de le persuader qu’il est la source de toutes les discordes au sein de la famille. Ainsi, c’est suite à une énième crise que notre adolescent s’est révélé être en possession d’un don plus que dangereux compte tenu de son imprévisibilité. Il lui est en effet possible de créer des séismes, d’éveiller des volcans, de créer des fissures dans la croute terrestre, de soulever les plaques tectoniques, bref : de contrôler tout ce qui se trouve sous vos pieds. Néanmoins, ce pouvoir lui étant totalement étranger, il lui est impossible de s’en servir comme il le souhaite. Premièrement, il a encore du mal à se faire à l’idée qu’il n’est pas, à proprement dit «normal». Deuxièmement, il est incapable de se concentrer, et faire preuve d’un peu de calme pour développer correctement ses capacités. Troisièmement, son pouvoir est régi par ses émotions : il ne se manifeste qu’en cas d’extrême colère, tristesse, joie, surprise, frayeur, etc. Le seul moyen pour lui de pouvoir contrôler pleinement ses pouvoirs seraient de l’aiguiller, de l’aider. Or, il ne semble pas vraiment prêt à se soumettre aux ordres/conseils (pour lui c’est pareil, sale gosse !) de qui que ce soit.

CONVICTIONS ϟ « Ah ah, la bonne blague. Les mutants n’existent pas, et ils n’existeront certainement jamais. Personne n’a un jour daigné réellement croire en Superman, Wonder Woman et j’en passe. Ils ne sont ni plus ni moins que des personnages fictifs des DC Comic’s, condamnés à bercer les rêves des enfants sans jamais atteindre la raison des adultes. Sans doute parce que ces derniers sont trop aveuglé par le besoin de toujours chercher le rationnel. Bien sûr, la plupart d’entre eux croient naïvement à tout ce qui peut sembler paranormal, inexpliqué, glauque, absurde. Ou tout ce qui se rapporterait à l’alignement des planètes machin-chose qui feront que l’année du Dragon sera une année terrible pour tous les Capricornes. Mais jamais, ô grand jamais, la simple idée qu’un individu lambda soit doté de pouvoirs surnaturels ne franchira la limite de la pensée du commun des mortels. C’est juste grotesque. Puéril. Inutile. Et c’est bien pour cette raison qu’en tant que mutant, monstre ou je ne sais quoi d’autre, je refuse de faire parti de cette société qui ignore volontairement ce que je suis et ce qu'il m'est possible de faire »

we are the future, not them

Il n’était rien de plus que cette noirceur qui tapissait les murs de l'appartement New-Yorkais. Rien de plus que cette odeur amère qui embaumait le grenier. Il n’était pas plus présent que le vase de porcelaine qui habillait le coin de la cheminée. Ni plus remarquable que la rose rouge qui sommeillait sur sa commode. Il n’était que cette sinistre silhouette qui habitait les lieux. Que cette ombre vivace qui fuyait le jour. Il n’était que le fils de. Il n’était que l’enfant qui. Il n’était qu’un nom. Qu’une entité abstraite. Qu’un visage parmi tant d'autre. Qu’un corps sans vie. Il n’était que cette mélodie qui serpentait le long des couloirs. Que ce souffle qui chatouillait la tapisserie. Que cette vieille bouteille de vin rouge qui croupissait au fond de la cave. Il n’était que ce jeune homme appuyé contre la fenêtre de sa chambre. Il n’était que ce regard perdu dans le vide. Il n’était que cette pensée noire qui s’égarait dans son esprit. Il n’était que le reflet de lui-même. Le reflet de quelqu’un qui ne savait plus comment voir le monde. Ni comment le découvrir. Ni comment l’apprécier. Il ne faisait qu’être là. Statique. Inerte. Comme les deux statues de bronze qui gardaient l’entrée du foyer. Comme l’immense Peuplier qui profilait au milieu du parc. Comme les galets blancs qui ornaient l’aquarium du séjour. Et il ne faisait que rêver. Rêver d’un ailleurs. Rêver d’un quelconque univers. D’une quelconque planète. Là où peut-être il pourrait s’échapper. Ne serait-ce que quelques secondes. Que quelques minutes. Jusqu’à ce que la réalité reprenne le dessus. Jusqu’à ce qu’elle le noie dans ses illusions. Jusqu’à ce qu’elle l’emporte dans son tourbillon. Jusqu’à ce qu’elle l’étouffe avec ses mensonges. Jusqu’à ce qu’elle lui redonne cet étrange goût de doute. D'incertitude.

Ily avait Maggie et ses sourires, Maggie et son air malicieux gravé sur son visage, Maggie et sa candeur insupportable. Il y avait ma mère, et son rictus amer qui se dessinait de lui-même à l’instant précis où sa route croisait celle de mon père, alors qu'elle s'aventurait naïvement dans les couloirs du tribunal. Il y avait mon frère, le regard rivé vers l’horizon, pensif, rêveur, semblable à un poète incompris, ou à un suppôt de Cupidon. Il y avait les pions du foyer, avec leur barbe grisonnante, leur voix grave, et leur incroyable stupidité. Il y avait la prison, ma prison ; avec ses détenus, et leurs éternelles bagarres. Il y avait New-York, New-York et toute la populace qui l'habitait. Il y avait aussi Brooklyn, mon quartier, mon enfance. Ainsi que le Sunset Park, où moi, ma mère, ma sœur et mon frère allions nous promener les Dimanches après-midi. Il y avait mes soirées dans le bar Hipster, à Williamsburg, où la plupart des adolescents du quartier se réunissaient pour boire et fumer à outrance. Il y avait aussi les grands dîners de famille, quand venait la saison des fêtes. Et parfois même la distribution des cadeaux, à noël ou encore aux anniversaires. Il y en avait des milliers, des rituels comme ça : Le réveil aux aurores ; les bains avec mon frère ; le déjeuné avec ma mère et ma sœur ; les réprimandes des enseignants ; les multiples heures de colle ; Les tournois de jeux vidéos ; les balades à vélo ; les pâtes au ketshup à midi ; les paires de claques de mon père ; les bouteilles de Vodka de ma mère ; l’hystérie de ma sœur ; la violence de mon frère. C’était ça, rien que ça, juste ça, qui forgeait mon quotidien.
Et puis un jour, je me suis rendu compte que je n'avais plus besoin de cette routine. Que je n'avais plus besoin de ma mère, de Maggie, de mon frère. Que je n'avais d'ailleurs jamais eu besoin d'eux. J'étais seul. Seul avec cette profonde haine envers ma famille. Seul avec cette colère à l'encontre de la société. Seul contre quelque chose que je ne connaissais pas encore. Seul, avec cette force à l'intérieur de moi, que je n'avais, à aucun instant, daigné remarquer.


Sans savoir pourquoi : je marchais. D’abord avec hâte, puis de plus en plus doucement ; jusqu’à me demander où j’allais, exactement. J’avais cette boule au ventre qui me donnait la nausée. J’avais cet incroyable mal de crâne. J’avais les larmes aux yeux, la gorge nouée, les poings serrés. J’avais envie de crier, d’exploser. Et violemment, mes jambes ont lâché. Je suis tombé sur les genoux, j’ai lancé mon sac à dos contre le mur de brique du bâtiment que je longeais depuis plusieurs minutes déjà. Et tout s’est soudainement mis à bouger. Je croyais avoir un brusque vertige, au début. Mais non. Le sol tremblait. Les vieux déchets au bas côté de la route sautillaient de plus en plus haut. Des fissures se formaient sur le trottoir. Les vitres les plus proches de moi se brisaient d’elles-mêmes. Les arbres se déracinaient lentement. Je pensais que j’allais avoir peur, je pensais que j’allais prendre mes jambes à mon cou. Mais rien. Plus le monde se détruisait autour de moi, mieux je me sentais. J’avais l’impression de me vider. J’avais l’impression que toute cette colère qui m’habitait, disparaissait progressivement. Alors, je me suis relevé. J’ai regardé autour de moi, longuement. Puis j’ai fixé mes mains. Puis le sol. Il faisait nuit. J’étais à quelques pas de chez moi. À une centaine de mètres de mon lycée. À deux kilomètres du foyer. J’ai continué à avancer. M’éloignant de ces trois lieux en silence, alors que tout redevenait normal. Seules les alarmes des voitures résonnaient encore. Seul l’affolement des habitants semblaient perdurer. Je marchais. Fixant droit devant moi l’horizon, le visage neutre, sans la moindre pensée. Je ne contrôlais plus rien et en même temps, je contrôlais tout. J’étais calme, mais comme éteint. J’avais cette impression, cette impression morbide de ne plus avoir accès à mon corps, comme si celui-ci ne faisait plus qu’un avec mes émotions. Comme si mon esprit n’avait plus aucune emprise. Comme si je venais de me rendre compte, que tout était entrain de changer. Y compris moi.

Le fait est, que jusqu’à ce que la raison reprenne le dessus sur ce qui venait de se passer, je m’étais considérablement éloigné de Brooklyn. Comment ? Là était la question. Je n’avais aucuns souvenirs concrets, juste des flashs, des sensations. J’étais perdu, complètement perdu. Et il n’y avait rien. Rien, si ce n’est une musique de fond, un vacarme qui, à mesure que je m’en approchais, s’intensifiait significativement. Le lieu concerné : un Hangar, désinfecté. Je restais statique, encore déstabilisé par ce qui venait de m’arriver. Une minute. Deux minutes. Trois minutes. Je fis demi-tour, les mains en poches, avant de ne percuter le corps de quelqu’un. Quelqu’un qui, étrangement, me rappela l’idiot de la famille. Je levais les yeux vers lui. Brun, sourire en coin, regard plein de malice. Mon cœur s’agita, paniqué. «Tu veux entrer ?». Machinalement, je cherchais la lame habituellement dissimulée dans la poche arrière de mon jean. Disparue. Tout comme mon sac à dos. Voilà, les souvenirs refont surface. Tremblement de Terre, éclats de vitres. Et sans savoir pour quelle raison, mon esprit se mis à faire un lien entre ça, ce type, et ce Hangar. J’haussais les épaules, acquiesçant en silence. Pourquoi ? Je ne sais pas. Et je ne sais toujours pas. Je suis entré, la lumière des spots m’aveuglant vivement, la chaleur m’étouffant, la fumée, l’odeur. Nulle part ailleurs je n’avais un jour ressenti cela. Je ne parle pas de la fête qui y régnait, mais bel et bien de ce brusque sentiment de sécurité, de solidarité, et de compassion qui m'était jusqu'à présent totalement inconnu.

behind the screen

Omagad je suis über-méga-fan. **
Épouse-moi petit enfant.

Ouelcum' par minou, en tout cas.

Avec les compliments du staff et en espérant que tu te fasses plein de supers copains dans ton hangar de tortues ninjas.

Je ne t'apprends sûrement rien mais une fiche de relations ainsi qu'une fiche de topics feraient du plus bel effet parmi tes topics. Si le coeur t'en dis tu peux également te trouver un job ainsi que te trouver un appartement. Je dis ça surtout pour que tu puisses t'intégrer, mais si tu veux la jouer asocial c'est ton problème après tout -on se demandera juste ce que tu fabriques ici. C'est vrai, et puis moi, qu'est-ce que je fabrique ici ? /SHBAFF/ Ah, j'en étais donc à mes merveilleux conseils d'administrateur assommant. Tu sais quoi, le mieux à faire ici c'est de s'amuser. De prendre du bon temps. Tout en jouant, je t'invite chaudement à aller jeter un oeil dans le flood. Et puis si tu trouves deux minutes et que tu as vraiment envie de me faire plaisir, tu peux faire tourner le lien de MAP (Mutant And Proud), et aussi demander des partenariats, qu'on fasse connaître à notre tour ton forum si tu en as un -c'est donnant-donnant ;-).