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The name of a lonely soul is scratched into my brain.

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Ruben I. Norton

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Ruben I. Norton

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LIEU DE RESIDENCE :
Motels quand il peut se le payer, ou bien la rue.


The name of a lonely soul is scratched into my brain. Vide
MessageSujet: The name of a lonely soul is scratched into my brain. The name of a lonely soul is scratched into my brain. Icon_minitimeMar 26 Juil - 22:30



The name of a lonely soul is scratched into my brain. Xe2bfb
adastra ϟ feat. josh beech
Ruben Izia Norton, SNATCH

24 ϟ OTHERS ϟ BARMAN ϟ AMERICANO-ISRAËLIEN


DATE DE NAISSANCE ϟ 14 Juillet 1937.

CARACTÈRE EN CINQ ADJECTIFS ϟ Observateur | Peu loquace | Impulsif | Caractériel | Affranchi

DONS ϟ Visions tactiles ;
un. au toucher, il voit une vision brève, souvent violente et significative, mais pas forcément claire.
deux. il voit clairement un évènement qui a de l'importance pour la personne touchée.
trois. plusieurs visions qui se succèdent, toutes étant des tranches de vies de la personne, comme une suite de diapositive.
quatre. il voit la vie de la personne comme un train qui défile, sans pouvoir vraiment s'arrêter sur les détails, et a une impression globale.
cinq. il voit un évènement précis de la vie de la personne qu'il a recherché et peut le décortiquer.

Suggestion d'humeur ;
un. il atténue l'humeur de la personne par la suggestion mentale.
deux. il influence brièvement l'humeur de la personne.
trois. il peut changer l'humeur de la personne du tout au tout.
quatre. quelle que soit la violence de l'humeur, il peut la contrôler et changer sa cible.
cinq. il peut choisir l'humeur de son choix et l'insuffler à la personne.

Il est au niveau deux pour les deux, et ne contrôle pas vraiment ses capacités bien qu'il ait conscience de leur existence.

CONVICTIONS ϟ N'ayant pas connaissance encore de l'existence d'autres personnes comme lui, Ruben n'a pas d'avis sur la question, cependant il nourrit secrètement l'espoir d'être un jour accepté par ses pairs. A ce jour, les Humains, les seuls dont il a connaissance. Comme toute personne, il souhaite simplement s'intégrer, trouver sa place. Malgré la déception cruelle et intense qu'ils lui font ressentir un peu plus chaque jour. Alors, s'il venait à découvrir qu'il y a d'autres "comme lui", sûrement changerait-il de camp et en viendrait il à les respecter eux davantage que ces lâches humains. Cependant, au fond, les hommes et les mutants ne sont pas si différents. Ils peuvent être aussi cruels et imbéciles les uns que les autres. Ruben en a effectivement conscience mais risque d'idéaliser tellement les mutants qu'il se fera probablement enrôler sans même s'en rendre compte, et faire les mauvais choix. Advienne donc que pourra.


we are the future, not them

Je clignais des yeux. Lentement. Une maison. En feu. Les murs de plus en plus noirs. L'atmosphère saturée par la fumée. L'odeur de l'essence qui se répand et alimente le brasier. Aucun cri, rien qu'une fumée noire. Les occupants ne bougent plus ; j'espère qu'ils sont morts. C'est mieux comme ça. Alors, une voiture grise sort de l'allée, et s'éloigne. Et, alors que la chair grillée venait s'ajouter au lot de senteurs abominables, tout disparaît, happé, comme dans un trou noir, et tout revient brusquement. La ville s'abat sur moi. Pourtant, je n'ai pas bougé. Je cligne des yeux, une fois, deux fois. Le monde a repris son allure normale. Les gens continuent leur vie, comme si de rien n'était. Je fulmine. Était-ce la réalité que je voyais, ou simplement un rêve ? Il était si facile pour moi de m'y perdre... Mes doigts effleurèrent ma tempe, alors qu'une goutte de sueur glissait le long de mon dos. La douleur était encore là, seule preuve à laquelle me raccrocher. Comme une migraine qui, peu à peu, diminue. Elle n'avait pas été bien forte, et j'en remerciais silencieusement les cieux ; les précédentes avaient été atroces, l'une d'elle m'avait même fait vomir trippes et boyaux... Celle-ci me semblait presque irréelle tant elle semblait déjà disparaitre ; réellement irréelle. Aussi irréelle que l'irréalité d'une chose impalpable pouvait être, s'entend. Mes yeux, bleus, se plissèrent, emplis de cette perplexité qui me collait à la peau encore plus que mon jean slim par 40° à l'ombre. Je sentais bien le vent, sec, qui s'infiltrait difficilement sous mes vêtements, mais je savais que cela ne voulait rien dire. Lors de mes « transes », je pouvais presque sentir l'odeur du brûlé, et du sang, ainsi que les émanations incandescentes du goudron, vapeurs âcres invisibles qui me faisaient piquer les yeux. Tout me semblait tellement... Vrai. Et, au fond, je savais bien que ça l'était, mais l'affirmer m'avait valu un an en hôpital psychiatrique alors, je préférais l'ignorer.

Écrasé par la chaleur suffocante des buildings, je me sentais plus petit que jamais, si vulnérable, mais jusqu'à présent, j'étais bien. Mais ça, c'était avant, autant que le temps put avoir une signification à cet instant : j'étais bien, avant l'incendie. L'incendie que j'avais vu. Y'avait-il une chance que ce soit ce soleil, perfide et puissant, se reflétant contre le verre pour mieux encore nous atteindre, qui m'eut trop tapé sur la tête, et conduit à une hallucination, un mirage..? Non, bien sûr que non. J'étais bien trop lucide pour en douter. Je n'avais pris qu'un verre de whisky, ce matin, avec un nuage de café ; rien de bien méchant. Quant à la présence d'une quelconque drogue dans mon sang, je n'en avais plus pris depuis bien trois bonnes années, puisqu'elles ne faisaient qu'aggraver encore mon état, le rendant plus second que jamais, comme j'en avais fait l'expérience en asile, avant d'arrêter de les prendre. J'avais une telle aversion pour les pilules, maintenant, quelles qu'elles soient, qu'aussi tentant que puisse être les mérites vantées sur l'étiquette, je n'y touchais pas. Jamais. Et puis, je n'étais pas fou, non, pas plus que je n'étais malade. Je le savais, il y avait une logique à tout ça... Elle m'échappait encore, voilà tout. L'ombre d'un camion me reconnecta au moment présent, et je relevais les yeux alors que le petit bonhomme, en face de la rue, venait de passer au rouge. Mes yeux, bleus glacier, se détournèrent un instant pour aller chercher le conducteur arrêté au feu d'en face, presque avec provocation. Son bolide gris approche. Et ce visage... Qui me semble si familier. Coïncidence ? Il y a longtemps que ce mot m'est étranger. Je fais un pas sur la chaussée, alors que la voiture semble accélérer. Elle vient vers moi. L'impression de déjà-vu m'habite de nouveau alors que je me plonge dans ses yeux, et c'est avec une étrange lassitude que j'attends que l'adrénaline ne coule dans mes veines.

Quand, soudain, une idée me prend. Mes jambes s'activent soudain, et je me mets à courir, droit vers le véhicule. Je ne sais pas du tout quelle logique il y a à mon acte, mais cela m'est venu instinctivement : provoquer, qu'il se passe quelque chose, d'imprévu. Je ne l'ai encore jamais fait, pourtant, j'espère, pour la première fois depuis bien longtemps. Mes pieds accrochent le bitume avec de plus en plus de force, l'adrénaline envahissant mes veines. J'entends le moteur ronronner avec force, pas très loin, et alors que je me trouve à quelques mètres de la grise, elle freine, enfin. Cela ne me laissa que le temps de me projeter sur le côté, le plus loin possible, oubliant la douleur de la chute, quand tout mon corps rentrerait en collision avec les pavés. Je sens le métal brûlant me frôler puis, le voiture s'arrête après une longue trainée de gomme. J'ai fermé les yeux. Je les rouvre, pour constater que je suis en vie, et bien que la voiture soit légèrement montée sur le trottoir, aucune tôle n'est froissée. Mieux, le conducteur me regarde, hébété, avant de se sortir de la voiture. Alors que je suis toujours incapable d'ouvrir la bouche, il se met soudain à vociférer :

    « Mais vous êtes malades ?! Vous jeter au devant de mes roues, comme ça, non mais vous imaginez si je n'avais pas eu le temps de freiner ?! Vous avez vu l'état de mon pare-choc avant ? J'exige vos références afin de contacter votre assurance, et la mienne ! »

Je clignais des yeux de nouveau. C'est à moi qu'il s'adresse. Et, bien malgré moi, je me mis à rire, de plus en plus fort, tandis qu'il s'égosillait, y allant crescendo, histoire de. L'espace d'une seconde, je me demandais pourquoi j'avais fait ça. Me confronter à lui ? Au péril de ma vie, certes... Enfin, juste une ou deux ecchymoses, qui auraient disparues dans quelques jours. Mon rire ne s'arrêta pas, alors qu'il s'impatientait. Mais ces cris étaient mille fois plus jouissifs que ceux des familles en deuil ou des hurlement des sirènes pourfendant la ville dont j'étais habitué chaque fois que j'avais l'occasion de vérifier mes visions.

    « Tu peux toujours attendre mes coordonnées, connard. Sauf si tu veux qu'on parle de l'incendie que t'as déclenché. Vas-y continue, j't'écoute. »

Sourire carnassier. Une grimace déforma les traits du conducteur, surpris, dont les paupières battaient furieusement. Aura victorieuse alors qu'il essaya de se reprendre, en vain. Je le défiais d'essayer de me tenir tête, ce qu'il ne fit pas. J'étais déjà debout à le fixer, ne lui laissant aucun échappatoire alors que je me détournais, fuyant déjà la scène. Il recommença à hurler, environ une minute plus tard. Sûrement pour la forme. Mon sourire s'élargit. Quoi qu'il en dise, j'étais bien ; j'étais libre.

... Mais non, rien de tout ça ne s'est produit. Je suis toujours sur le trottoir, figé. La voiture grise m'a dépassé, comme si de rien n'était. Il ne s'est rien passé, je n'ai pas traversé. Bien sûr que si, pourtant, j'aurais voulu, mais je n'ai rien fait. J'ai flippé. Mais peut être que si j'avais bougé, et traversé quand même, rien ne se serait passé, je serais simplement arrivé de l'autre côté, et les voitures auraient continué leur chemin, tranquillement. Comment savoir, depuis que les cauchemars et mes angoisses se superposaient à ces visions chaotiques ? Distinguer le vrai du faux et le faux vrai, cela faisait bien longtemps que j'avais abandonné. Pour garder un peu de santé mentale. Le bonhomme passa au vert. Et, fourrant alors mes mains dans mes poches en enfonçant ma tête dans mes épaules, je traversai le passage, alors que mon ombre s'étirait dans mon dos, et que les voitures, moteurs tournant, attendaient sagement que je rejoigne l'autre côté. Immobiles.

Je suis Ruben Izia Norton, l'enfant des rues ; un être damné, qui voit des choses qu'il ne devrait pas. De mauvaises choses. Pour survivre, je fais des paris, j'sers dans les bars et je joue un peu de guitare dans le métro, même si dans les endroits trop bondés, je finis souvent par m'évanouir ou écoper de fortes migraines. Bizarrement, jusque là, je me tire toujours des situations sans encombre, comme si une force invisible veillait sur moi. Je ne sais pas pourquoi je vis ça. On m'a dit fou et l'on m'a interné quand le phénomène a commencé, mais je sais que je ne le suis même, même si je ne sais pas ce que je suis. Disons que... Je suis différent.


behind the screen

The name of a lonely soul is scratched into my brain. Xmfc40
PRENOM/PSEUDONYME ϟ Elow/Little Suzy.
PAYS DE RESIDENCE ϟ France.
AGE ϟ 20.
FREQUENCE DE PASSAGE ϟ 7/7
OÙ NOUS AVEZ-VOUS TROUVE ϟ ahah, LOL.
CODE ϟ 8D
COMMENTAIRE PERSONNEL ϟ Get ready for a revolution, man !
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