| | Abigail ─ « Pas d'bras, pas d'chocolat » | |
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LIEU DE RESIDENCE : Tu vois par la fenêtre là-bas ? Bon, tu vois l'arbre ? Et à côté, le marchand de journaux ? Eh ben déjà, je ne suis pas là.
| Sujet: Abigail ─ « Pas d'bras, pas d'chocolat » Ven 11 Nov - 14:44 | |
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Faith, sur Obsession27 ϟ feat. Evan Rachel WoodKane Abigail, Aby 21 ANS ϟ OTHERS ϟ ETUDIANTE EN MEDECINE ϟ AMERICAINEDATE DE NAISSANCE ϟ 12 Janvier 1942
CARACTÈRE EN CINQ ADJECTIFS ϟ Docile – Sarcastique – Energique – Enjouée – Douce
DONS ϟ Le don d’Aby n’est pas très difficile à comprendre ni très complexe. Disons qu’il consiste en la capacité de soigner même si ce terme n’est peut-être pas adapté. En effet, soigner quelqu’un consiste à le guérir de ses blessures, Aby se contente de les transférer sur son propre corps pour se régénérer elle-même. Imaginons cela comme un fluide d’énergie vitale. Tant qu’elle le garde en elle, tout va bien, elle se régénère rapidement, vieillit au ralenti, est montée sur ressort et ressent le besoin constant de faire le kangourou – ce qui implique qu’elle a des petits problèmes de concentration. Quand quelqu’un est blessé, elle transfère cette énergie dans le corps de la personne en question et les blessures apparaissent sur son propre corps... et elle se régénère dans la foulée, un peu plus lentement cependant, il faut le temps de refaire de l’énergie vitale.
Sur une personne non blessé ou non malade, cette transmission d’énergie lui redonne de l’énergie et efface la fatigue pour un humain normal, sur un mutant elle booste les pouvoirs tout le temps qu’elle vous prête son énergie ( mais déconne pas, tu me la rends après j’en ai besoin ). Abigail peut donc soigner au besoin, mais à ses dépens... puisqu’elle n’est pas immunisée contre la douleur. Les blessures ouvertes sont peut-être les plus faciles à cicatriser, ensuite viennent les maladies bénignes, les blessures graves, les maladies plus importantes, les handicapes ( cécité, paraplégie, surdité, etc. ) et enfin, ce qu’elle ne pourra soigner que dans quelques années quand elle contrôlera un peu mieux son don : les maladies incurables et les malformations.
Ceci bien sûr est le potentiel « maximal » de son pouvoir, et elle ne le contrôle pas encore et plus la blessure / maladie est importante, plus elle mettra de temps à guérir. S’il est presque impossible de la tuer elle-même, si elle tente de soigner quelqu’un trop mal en point, elle risque sa vie ( il faut plus d’énergie pour soigner les autres que pour se soigner elle-même ). De même, si elle transmet trop d’énergie à quelqu’un, elle risque la mort par épuisement. De plus, dès qu’elle se met à utiliser ses pouvoirs, elle doit manger comme quatre pour récupérer son énergie. Ah oui et, si elle reste trop longtemps sans bouger et sans utiliser son énergie, elle finit par péter un câble et devenir dingue... Combustion instantanée ? Quelque chose qui s’y rapproche, car comment réagit le corps quand il est soumis à une trop grande pression d’énergie... ? Eh bien, Aby n’a pas tellement envie de le découvrir figurez-vous.
Qu'est-ce que je peux ajouter ? Quand elle utilise son pouvoir, Aby soit avoir un contact physique avec la personne. Pour le soigner, c'est obligatoirement un contact peau à peau, pour le boost de pouvoir, au travers des vêtements, ça passe. Quand elle soigne, sa main brille, le sujet sent la douleur s'évanouir peu à peu pour être remplacé dans une sensation agréable de chaleur, comme entouré par un cocon chaud et protecteur ( pendant qu'Aby morfle à transférer vos blessures ). Pour le boost de pouvoir, eh bien c'est un peu pareil, vous sentez vos pouvoirs augmentés brusquement mais votre état d'esprit reste stable et calme, ce qui permet de garder le contrôle sur eux. Dans ces conditions, sa main brille aussi et une vive lumière apparait entre sa main et le contact avec l'individu.
CONVICTIONS ϟ Les mutants ? C’est quoi ça se mange ? Voilà en quoi se résume les convictions d’Aby quand à cette éventuelle nouvelle race. La demoiselle étant du genre tête en l’air, elle ne s’occupe pas vraiment du monde extérieur et il y a en réalité peu de chance pour qu’elle fasse le lien avec tous les évènements. Oh, elle sait très bien qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez elle, ce n’est pas normal de pouvoir guérir ainsi si rapidement et surtout de guérir les autres, mais pour le moment elle n’est pas encore assez tournée vers le monde pour se dire que peut-être, elle n’est pas seule... En fait, la perspective d'être mutante la terrifie et elle préfère ne pas y penser.
C'est en partie pour cela qu'elle a commencé ses études de médecine : trouver la raison pour laquelle ses cellules n’agissent pas comme celles des autres et pour en faire profiter le monde. De là à se considérer comme une mutante... Elle se croit seule, son don n’est pas réellement handicapant ni très futuriste donc il ne lui pose pas vraiment problème, donc elle n’a pas non plus l’idée de rechercher d’autres mutants. Bon, c’est clair que c’est devenu carrément plus inquiétant maintenant qu’elle est capable d’absorber les blessures des autres, mais pour le moment elle préfère faire l’autruche et se dire que les choses finiront bien par s’arranger. Et puis de toute façon, à qui voulez-vous qu’elle en parle ? we are the future, not them Yoooo les people ! Alors, avant que vous ne lisiez mon histoire, sachez qu'il y a deux versions. La première, elle est plus courte, sobre, vous savez l'essentiel sur son passé, vaguement sur son physique et les traits principaux de caractère. Et après y'a la deuxième. Elle raconte EXACTEMENT la même histoire, vous en apprendrez pas plus ou moins sur elle, MAIS elle décrit beaucoup mieux le caractère et la vision d'Aby sur ce qu'il se passe autour d'elle... et elle est beaucoup plus longue. Lisez l'une ou l'autre, pas la peine de lire les deux sauf si vous vous ennuyez. xD Anyway, c'est ma première histoire / caractère / physique que je raconte sous forme de rp donc j'espère que je ne me suis pas trop plantée. >< Vous savez que votre formulaire est horriblement frustrant ? xD Première Version : - Spoiler:
Il était près de 7h00 du matin quand la jeune fille revint chez elle, dans la maison sans saveur qu’elle occupait pour le moment. Oh, elle vivait seule ( enfin, pratiquement seule ) et honnêtement pour le temps qu’elle passait ici, un appartement voire un studio lui aurait largement suffit. Seulement voilà, son père était un poil orgueilleux et il n’était pas question que sa fille vive dans un endroit qu’il jugeait « pas à la hauteur du nom de leur famille ». Honnêtement, Aby s’en fichait un peu de son nom, mais que voulez-vous, si ça pouvait lui faire plaisir, elle n’avait pas envie de lui tenir tête pour quelque chose d’aussi futile. Essuyant son front à l’aide d’une serviette éponge que lui tendait aimablement son majordome – encore une lubie de son père, comme si elle ne pouvait pas vivre seule franchement – elle consulta sa montre. Majordome : « Bonjour, Mademoiselle. Vous êtes matinale aujourd’hui. » Abigail : « Oui… comme tous les jours de la semaine depuis que j’ai sept ans. » souffla-t-elle amusée. Elle garda la serviette autour du cou avec un clin d’œil et se dirigea tout droit dans la salle de bain, donnant distraitement quelques instructions pour son petit-déjeuner. Elle avait besoin d’une bonne douche, après ce long footing de plusieurs kilomètres dans le parc le plus proche... bref, c’était un matin normal, Aby s’était levée avant le Soleil après un court sommeil de quelques heures et était partie à l’aventure, incapable de rester en place, ses yeux bleus aux multiples reflets ayant déjà chassés toute trace de sommeil. Attrapant machinalement un flacon de pilule blanche, elle en goba deux sans prendre le temps de boire de l’eau avec en songeant que malgré tout ce que les médecins avaient pu lui dire, son hyperactivité ne s’améliorait pas avec le temps, loin de là... ni son insomnie. Elle passa une main dans ses cheveux humides de transpiration et après s’être déshabillée sans hâte, elle se glissa dans la douche, ronronnant en sentant le jet d’eau chaude courir sur sa peau nue. Tout en se savonnant, elle fit mentalement la liste des choses qu’elle devrait faire aujourd’hui, même si elle savait que son majordome se chargerait de lui rappeler toutes ses tâches. Il fallait qu’elle réponde à sa mère, actuellement au Japon pour des négociations. Ambassadrice pour les Etats-Unis, autant dire qu’elle ne voyait sa fille que très rarement depuis que celle-ci s’était installée plus ou moins définitivement en Amérique. Cependant, elle avait tout de même passé toute sa jeunesse et le début de son adolescence à ses côtés, arpentant le monde sans le comprendre, au cœur d’enjeux qui la dépassaient complètement. Elle avait grandi au milieu de la politique et était donc devenue naturellement « manipulatrice », apprenant à décrypter l’attitude des autres pour connaître leurs pensées et déceler leurs mensonges. Ça avait été un jeu pour elle à une époque, mais elle avait grandi depuis. Bien sûr, elle aurait pu rester avec son père. Cependant, ce dernier avait d’autres chats à fouetter que de s’occuper de sa fille unique, comme mener avec brio sa société pharmaceutique et ses recherches scientifiques, et il était hors de question que cette dernière soit élevée par des nourrices. La réponse avait donc été très simple : elle allait suivre sa mère et en plus, ça lui fera les pieds de baigner très jeune dans les tensions des adultes. Et même si cela n’avait pas l’air de l’avoir affectée plus que cela, quand on la connaissait un peu mieux, on pouvait se rendre compte de certains décalages. Ne jamais s’attacher à un lieu ou à un objet en particulier. Comprendre plus facilement par habitude les ruses politiques. Être enclin à faire des plans un poil machiavélique pour obtenir quelque chose ou se venger. Sans compter les langues qu’elle avait appris étant petite – c’est fou comme les enfants apprennent vite ces choses-là – et qui lui servaient bien à présent. Elle n’avait rejoint son père que plus tard, au milieu de son adolescence pour qu’elle apprenne à reprendre l’entreprise familiale et que son père lui montre toutes les ficelles du métier. Plaquant ses cheveux cuivrés tout propres contre son crâne, elle sortit de la douche en se dépêchant d’attraper une serviette moelleuse. Elle n’était pas spécialement frileuse, mais elle commençait vraiment à avoir faim et elle pouvait déjà sentir l’odeur du petit-déjeuner dans la cuisine. C’est donc avec hâte qu’elle enfila des vêtements propres, mettant son survêtement au sale et qu’elle se sécha à demi les cheveux pour aller toute guillerette et en sautillant presque jusqu’à la nourriture promise. Parfois, Aby se demandait si elle n’était pas juste un estomac sur patte. Elle mangea donc avec appétit, jetant un coup d’œil malicieux à son majordome, se disant quand même qu’elle martyrisait le pauvre homme. Son besoin constant de bouger, de s’épuiser et de faire quelque chose l’obligeait à se lever très tôt le matin et à passer la majeure partie de son temps seul. Elle n’était que rarement chez elle, et c’était soit pour manger ( beaucoup ), se laver ( rapidement ), étudier ( beaucoup ), dormir ( très peu ) et prendre des nouvelles ( régulièrement ). Elle s’en voulait de le laisser seul si longtemps, malheureusement elle savait qu’elle devenait invivable entre quatre murs. Tout en avalant avec plaisir la nourriture, Abigail se demandant pour la énième fois pourquoi elle avait fait médecine. Oh, elle était intelligente et savait comment profiter de sa mémoire au meilleur de ses capacités, mais elle n’était pas un génie ni une surdouée. Elle avait des nerfs d’acier, était proche des gens, aimer les aider et les soigner bref, elle avait toutes les qualités requises pour faire un bon médecin, chirurgien ou même chercheur. Cependant, elle ne tenait pas en place, seul son traitement arrivait à la calmer. Elle avait sans cesse besoin de se dépenser physiquement... Elle avait saturé son emploi du temps de sport divers – c’est fou le temps qu’on gagne quand on ne dort que très peu –, qui se pratiquaient tous en solitaire. Pas qu’elle était associable, au contraire même, c’était une jeune fille adorable et pleine de fougue, mais l’entreprise qu’elle devait gérer avec son père l’obligeait à se déplacer fréquemment d’un bout à l’autre du pays pour vérifier laboratoires et instituts, donc c’était difficile pour tenir une place fixe dans une équipe et les entraineurs ne pouvaient pas se permettre d’un membre qui se contentait de faire le clignotant par sa présence. Mais voilà, elle devait reprendre l’entreprise de son père, et celle-ci nécessitait surtout une connaissance médicale et pharmaceutique avant celle d’entrepreneur. Son père avait d’ailleurs été un brillant chirurgien et un médecin mondialement reconnu avant de monter son affaire. Félicitant son majordome pour le repas comme à son habitude, elle discuta un instant avec lui de tout et de rien, feignant l’innocence quand il effleura du bout des lèvres le sujet d’éventuels mutants. Le sujet, Aby préférait ne pas l’aborder. Non pas parce que l’éventuelle existence de mutant la gênait – pourquoi pas après tout – mais surtout à cause des étranges phénomènes qui se produisaient autour d’elle... sur elle. Inutile d’avoir terminé sa thèse en médecine pour savoir que personne n’était censé guérir aussi rapidement qu’elle. Ni qu’elle pouvait soigner n’importe quelle mauvaise grippe simplement en touchant la peau d’un individu. Cela, elle l’avait découvert en allant rendre visite à l’une de ses amies de l’université pour lui apporter les cours. Elle était malade comme un chien, elle avait simplement posé sa main sur son front et le lendemain, elle était sur pied alors qu’Aby s’était sentie patraque les trois jours suivant. Oh, cela n’avait pas attiré l’attention, on avait charrié la jeune femme sur ses mains miracles – on l’avait appelé Jésus pendant un temps pour rire – et son amie avait craint de lui avoir refilé sa maladie, mais Abigail s’en était très bien remise. A vrai dire, ce pouvoir l’effrayait totalement, incertaine de ce qu’elle pouvait faire et préférait simplement ne pas y penser et continuer de sauter partout. Plusieurs fois, ce « don » lui avait sauvé la vie alors qu’elle réalisait des choses de plus en plus dangereuses – les joies de l’adolescence – et qu’elle avait survécu « par miracle ». En réalité, elle s’était juste rétablie très vite de ses blessures avant que quelqu’un n’arrive à sa hauteur. Cela s’était produit plusieurs, mais heureusement jamais avec les mêmes personnes, ainsi il n’avait pas été possible de se poser trop de question. Ou alors, on se contentait de dire d’elle qu’elle avait « une chance phénoménale », elle renchérissait sur une blague vaseuse et c’était reparti pour un tour. Après, comme l’hôpital obligeait le port des gants pour ausculter les patients, elle ne s’était jamais réellement retrouvée en situation embarrassante. Aussi dévia-t-elle habillement le sujet et de toute façon, elle allait être en retard en cours. Elle alla attraper son sac en bandoulière et se rua dehors, plus par énergie que par manque de temps. Elle vérifia qu’elle n’avait pas oublié ses cachets contre son hyperactivité ni les documents que son directeur de thèse lui avait demandé d’amener. Car oui, la demoiselle faisait déjà sa thèse et cela pour une raison très simple : elle avait toujours eu une excellente éducation très poussée. Elle n’était pas plus douée qu’un autre, ni plus intelligente. Seulement, son passé de globetrotteur à travers le monde avec sa mère et les exigences de son père avait obligé la demoiselle à avoir plusieurs professeurs particuliers qui s’occupaient exclusivement d’elle. Elle avait donc toujours eu plusieurs années d’avance sur les autres enfants du même âge… et puis, il ne fallait pas se voiler la face, son père avait eu les moyens de la faire travailler avec les meilleurs chercheurs du monde dans le domaine médical, aussi avait-elle appris rapidement et avait passé tous ses examens haut la main. Eh oui, la vie était pleine d’injustice. Le problème maintenant était le sujet de sa thèse, elle n’avait pas encore d’idée très précise et tâtonnait à la recherche d’un thème qui serait le déclic dans son esprit. C’est pour cela qu’elle avait régulièrement des rendez-vous avec son directeur, qui lui présentait les sujets les plus intéressants du moment où les recherches débutaient ou faisaient des avancées remarquables... sans toutefois qu’elle trouve son bonheur. Peut-être que cette fois-ci serait la bonne, songea-t-elle en traversant à grande enjambée la rue principale.
Deuxième Version : - Spoiler:
« Eeeeeeeeeeyuuuup ! » Pas de doute, Aby était réveillée et pas depuis cinq minutes. Transpirant par tous les pores de sa peau, son survêtement trempé par la sueur de son footing matinal, elle se tenait sur le pas de la porte, un immense sourire aux lèvres. Son pauvre majordome était prêt à l’accueillir une serviette éponge au bras, tâchant tant bien que mal de paraître le plus éveillé possible. Il avait l’habitude des habitudes excentriques de sa jeune maîtresse, malheureusement il commençait à vieillir et il se disait de plus en plus qu’il n’avait plus l’âge de se lever aux aurores pour satisfaire les besoins de la jeune adulte qui s’essuyait visage et cheveux avec énergie. Oh, il l’adorait bien entendu, il était très difficile de ne pas aimer la jeune fille qui avait une bonne humeur contagieuse et était l’incarnation même de la gentillesse – quand elle voulait bien arrêter de sauter dans tous les sens. Mais quand même. Quelle jeune personne normalement constituée se lève tous les jours avant le Soleil pour se dépenser ? Ces bestioles-là n’étaient-elles pas censée faire la grasse matinée dès que possible ? Malheureusement, il était tombé sur la seule exception de la ville. Et il fallait s’accrocher pour la suivre la demoiselle, comme en témoignait le discours à toute allure qu’elle lui débita pour commander son petit-déjeuner avant de s’échapper dans la salle de bain, la serviette encore autour des épaules. Avec un soupire, il se demanda comment un corps si mince pouvait avaler de telles quantités de nourriture. D’accord, elle se dépensait beaucoup, mais son estomac devait prendre les trois quarts de son ventre pour ne serait-ce que stocker les aliments qu’elle ingurgitait. L’avantage, c’est que c’était toujours un plaisir de cuisiner pour elle, elle trouvait toujours tout délicieux et mangeait avec appétit sans hésiter à lui donner son avis ou à le complimenter. Et c’était dans ces moments-là qu’il se disait que se lever tous les jours aux aurores valait le coup, rien que pour voir ce sourire radieux qu’elle abordait en toutes circonstances. Poussant la porte avec son pied en essuyant son visage avec la serviette d’une main et attrapant un flacon de cachet de l’autre, Aby pénétra dans la salle de bain. Elle goba deux petites pilules blanches sans prendre la peine de boire quelque chose avec et secoua le récipient pour aviser au bruit et au poids le nombre de médicament qu’il lui restait. Visiblement, le constat ne lui plut pas à la grimace qu’elle tira ensuite. Avait-elle déjà presque totalement engloutit cette boite ? Son hyperactivité était de pire en pire. Il fallait absolument qu’elle aille revoir un médecin, bientôt elle allait dépasser les doses maximales autorisées... Enfin, c’était ces mêmes médecins qui lui avaient dit que cela se calmerait avec l’âge. Et son cul, c’était du poulet ? Attrapant un crayon, elle nota sur la liste prévue à cet effet l’état de ses réserves. Il faudrait qu’elle rachète des somnifères aussi, être insomniaque en plus d’être hyperactif était une horreur à gérer, et elle ne dormait jamais plus de quatre heures par nuit, au grand maximum. Jugeant inutile de garder un flacon aux trois-quarts vides, elle transvasa les derniers cachetons dans un nouveau flacon neuf et jeta machinalement celui vide. Puis, elle se déshabilla rapidement et se glissa sous la douche, ronronnant de plaisir quand l’eau chaude se mit à couler sur sa peau pâle. Il n’y avait pas à dire, il y avait des moments où c’était bon de ne rien faire. Il ne fallait pas se voiler la face, Abigail adorait paresser sous la douche, se dorer la pilule au Soleil, se pelotonner dans une épaisse couverture devant un bon feu ou trainasser sous la couette au réveil. Seulement, elle ne pouvait jamais le faire très longtemps car son corps vibrait d’une énergie qu’elle ne parvenait pas à contenir et finissait toujours par briser la douce quiétude dans laquelle son esprit se plongeait. C’était fatiguant mentalement et psychologiquement parlant d’avoir un corps toujours sur le qui-vive, prêt à bondir sur n’importe quoi. Elle s’efforçait de le suivre en se dépensant un maximum, en blindant son emploi du temps de sport divers et en restant droguée à ses petites pilules la majorité du temps... le tout en plus de ses études de médecine. Heureusement, c’était dingue le temps qu’on gagnait quand on ne dormait que quelques heures la nuit. Se savonnant avec énergie, son esprit marchait à vive allure dans un ensemble chaotique de pensées qui ne se suivaient pas forcément et qui devait donner un aperçu de l’anarchisme total après l’Apocalypse sur Terre. Sa tête était à l’image de son corps : intenable. Son attention était sans cesse attirée par les choses autour d’elle, sa curiosité maladive la poussant à se poser sans cesse un nombre incalculable de question. Oh, elle arrivait à avoir une réflexion prolongée et construite, cependant il fallait toujours qu’elle pense à plusieurs choses à la fois, sinon elle explosait. Ou alors, ça voulait dire qu’elle était malade. Parfois, elle ne s’entendait plus penser elle-même dans sa tête. Achevant de laver ses longs cheveux aux multiples reflets blonds / roux, elle s’extirpa de la douche et se hâta d’attraper une serviette moelleuse savamment posée à proximité d’une source de chaleur et se frictionna vivement le corps pour se sécher et ne pas avoir froid. Elle s’habilla à la hâte et sécha sa chevelure du mieux qu’elle put, ses yeux couleur perle la dévisageant dans le miroir embuée. Sortant de la salle d’eau, elle fut immédiatement attirée par le doux fumet qui s’échappait de la cuisine. A la manière d’un dessin animé, Aby remonta le sentier olfactif jusqu’à sa source et acheva son parcours dans la cuisine, où un petit-déjeuner royal l’attendait. Elle observa son majordome avec l’air d’un gosse devant les vitrines de Noël et prit place à table tel le loup de Tex Avery avant de commencer à manger avec appétit – son majordome estima qu’elle devait avaler plus du double de son poids, c’était impossible autrement. Quand le ventre de la demoiselle estima avoir été suffisamment rempli pour manger un peu plus doucement, ce fut tout naturellement que la conversation s’engagea avec le domestique. Aby n’aimait pas les barrières, que ce soit celles qui interdisaient l’accès à un lieu que celles qu’imposaient la hiérarchie sociale. En réalité, elle n’aimait pas l’idée d’avoir un laquais, elle aurait préféré vivre seule et pas dans une si grande maison. Un appartement ou même un studio lui aurait largement suffit vue le temps qu’elle passait en ces lieux... Elle passait la quasi-totalité de sa journée à l’extérieur, soit pour le sport, soit pour les études, soit pour l’entreprise de son paternel. En fait, elle ne revenait ici que pour étudier, manger, se laver et dormir. Et encore, parce qu’Alfred le majordome – ce n’était pas son véritable nom, mais Aby avait la sale manie de donner des surnoms à tout le monde – faisait la cuisine. Sinon, elle mangerait à l’extérieur, ce n’était pas les Fastfoods, les restaurants ou autre qui manquaient ici. Seulement voilà, son père était aussi têtu que sa fille et il estimait qu’un simple appartement n’était pas digne de leurs noms de famille. Abigail se moquait bien de son nom de famille – elle préférait se faire appeler Aby, c’était plus court – mais pas son père, ils avaient selon lui « une image à tenir ». Mais bon, si ça pouvait lui faire plaisir... et puis, il savait comment s’y prendre pour amadouer sa fille : avec son estomac. Alfred était un vrai cordon bleu. Alors du coup, elle ne râlait pas trop, juste un peu pour la forme, mais ça s’arrêtait là. « Mademoiselle. » commença le majordome, faisant relever la tête de la jeune fille qui avala rapidement sa bouchée de pancakes. « Avez-vous lu le journal ce matin ? » Le journal... ? Non, elle n’avait pas pu le faire, le livreur n’était pas encore passé quand elle était sortie pour son footing. « Non, je n’en ai pas eu l’occasion... mais j’ai entendu les vendeurs dans les rues qui scandaient les gros titres. Cependant, je n’ai rien entendu de très innovant... toujours l’assassinat de Kennedy et pas vraiment de nouvelle sur la combustion spontanée de – comment il s’appelait déjà ? Mike Calling ? » « Mick Crawling Mademoiselle. En effet, rien de nouveau sur cette affaire, si ce n’est quelques rumeurs farfelues sur quelques jeunes gens aux supers-pouvoirs. » « Ah ouais, encore cette histoire. Bah, qu’est-ce que tu veux, on ne peut pas empêcher les gens de jaser. » Pauvre Alfred... si tu savais ! Les doigts de la jeune fille pianotèrent nerveusement sur la table, mais étant d’un naturel à ne pas tenir en place, ce petit geste passa tout à fait inaperçu. « Cependant, on a consacré un article à votre père... » « A mon père ? » fit-elle, surprise. Tendant la main, le majordome lui donna le Journal à la bonne page et elle commença rapidement sa lecture. NOUVELLE AVANCÉE DANS LE DOMAINE MÉDICAL C’est une nouvelle qu’on attendait depuis longtemps, le célèbre chercheur Lyle Kane a enfin rendu publique les résultats de ses nouvelles recherches dans le secteur médical. « Cela faisait un moment que le comité des Sciences discutent de ses travaux. » commente Mark Amil, le directeur du comité des Sciences de Chicago. « Cependant, tous s’accordent pour dire que les résultats sont très prometteurs et permettront de très grandes avancées, et pas seulement dans le domaine de la médecine. » Si les médicaments sont encore en cours d’expérimentation, le Docteur Kane se montre très enthousiaste quant à ses premiers résultats. « Je crois que cette découverte va pouvoir changer beaucoup de chose. Une nouvelle ère est sur le point de commencer. » Le projet bien que prometteur, semble difficile à comprendre sans des exemples d’applications directes, c’est pourquoi nous avons demandé à notre envoyé spécial Nick...Abigail referma le journal avec un soupir en secouant la tête. Elle n’avait pas besoin d’en lire davantage, elle connaissait le projet puisqu’elle y avait elle-même participé et savait déjà de quels résultats il faisait allusion... Son regard se posa distraitement sur sa main pendant que ses doigts se frottaient les uns contre les autres. Alfred était en train de débarrasser et de faire la vaisselle, et elle était toujours assise sur la chaise, en équilibre sur les deux pieds de derrière. Seulement, elle savait que les recherches allaient vite tomber dans une impasse. Mais qu’est-ce qu’il lui avait pris nom de Dieu ? Elle avait utilisé son sang pour commencer des tests pour comprendre comment son corps était capable de se régénérer à une telle vitesse. Il y avait quelque chose, c’était obligé... Malheureusement, elle avait fait ses recherches dans l’un des labos de l’entreprise pharmaceutique familiale où travaillait l’un des chercheurs du projet, un jeune surexcité enthousiaste et curieux. Autant dire que le courant était tout de suite passé. Seulement voilà, il avait débarqué à l’improviste dans son labo à elle, avait posé la question toute bête « Qu’est-ce que tu fais ? », elle avait répondu évasivement une excuse foireuse, il avait voulu jeté un œil et ça l’avait tout de suite emballé. Tu parles. Maintenant, elle était dans la merde. Pour le moment, ils étaient trop occupés à s’extasier sur les découvertes et les possibles applications qu’ils avaient trouvées sur son petit échantillon de sang. Le problème, c’était qu’il était impossible à synthétiser et cela ne serait qu’une question de temps avant que le gugusse ne revienne la voir pour lui casser les pieds avec ses questions. Heureusement, pour le moment Aby était loin. Une chance que sa position de future remplaçante de son père à la tête de l’entreprise familiale l’oblige à passer sa vie entre deux avions pour visiter les labos et autres complexes scientifiques. Au moins, c’était une façon d’avoir la paix... même si c’était provisoire. Seulement la vérité, c’était qu’elle avait peur. Pire que cela, elle était terrorisée. C’était bien pratique de pouvoir se régénérer à volonté, peu importait ce qu’il pouvait lui arriver. Seulement, elle était tiraillée entre la possibilité de se servir de son sang pour aider les autres et celle de se faire découvrir et de se faire traiter en monstre. Parce qu’au fond, c’était bien ce qu’elle était non ? Et puis, qu’était-elle capable de faire ? Elle pensait à toutes ces choses folles qu’on disait sur le fameux groupe qui avait tué Mick Crawling. Des mutants. Allait-elle être elle aussi capable de faire flamber les gens ? Était-ce seulement possible ? Et si elle mettait le feu quelque part sans le vouloir et qu’elle était responsable de la mort de plusieurs personnes... ? Un léger vertige l’envahit. Bien entendu, la majorité des personnes accueillait tout cela avec un certain détachement. Seulement, si tout cela se révélait authentique, elle doutait fortement de la bonne acceptation de tout ça par la foule. Même si elle était capable de soigner... comme la fois où elle avait « aspirer » malencontreusement la grippe d’une de ses camarades de classe en voulant vérifier sa température d’une main sur le front. Sa main s’était illuminée et la fille avait été guérie le lendemain, alors qu’elle s’était sentie patraque les trois jours suivants, fait exceptionnel pour quelqu’un d’aussi énergique qu’elle. Heureusement, son amie avait cru délirer à cause de la fièvre et n’avait pas fait le lien avec Aby. Mais... et si cela recommençait ? Elle sursauta en sentant une main posée sur son épaule. Levant les yeux vers un majordome inquiet, elle tenta de lui faire un sourire rassurant. « Mademoiselle ? Vous êtes sûre que tout va bien ? » Il était rare de voir Aby si calme si longtemps. Et jamais bon signe. « Oui ! Désolée, j’étais perdue dans mes pensées et mes cachets ont du faire effet juste à ce moment-là. Je vais très bien. » Et pour le prouver, elle bondit sur ses jambes et lui adressa un sourire immense et plein de peps. Lui tapotant la main, elle lui annonça qu’elle allait préparer ses affaires et écrire une lettre à sa mère, il fallait qu’elle lui réponde. Montant les escaliers quatre à quatre avec son habituelle démarque souple et élastique, elle s’enferma dans sa chambre, l’esprit tourmenté. Voilà pourquoi elle détestait aborder le sujet mutant. Cela la mettait dans des états pas possibles. Il y avait eu d’autres accidents bien sûr lorsqu’elle était plus jeune et que l’adolescence la poussait à faire des choses de plus en plus dangereuses pour repousser ses limites. Certaines fois avaient failli tourner au drame, dont elle était toujours miraculeusement sortie indemne. Par chance, les incidents avaient toujours été suffisamment espacés pour ne pas qu’on puisse faire de lien. Chassant ses idées de son esprit, elle attrapa d’une main sûre le papier à lettre et un crayon avant de commencer de le recouvrir d’une écriture fine et penchée. C’était à présent le seul véritable moyen qu’elle avait de garder le contact avec sa génitrice... Ambassadrice pour les Etats-Unis, elle était amenée à parcourir le monde en large et en travers surtout en ces temps de Guerre Froide. Elle avait passé son enfance et le début de son adolescence avec elle, grandissant dans les complots politiques et autres magouilles, apprenant à décrypter les attitudes des autres personnages, et se servant de sa mémoire d’enfant pour apprendre toutes sortes de langues. L’anglais, l’allemand, le russe, le français. Le japonais aussi, mais pas l’écriture ou alors les bases. Un peu d’espagnol aussi mélangé avec de l’italien. Du chinois, assez pour se faire comprendre. Parfois, elle se demandait comment un enfant pouvait retenir tant de langue alors que cela devenait si difficile en prenant de l’âge. Elle n’avait d’ailleurs aucun réel pied-à-terre, aucun endroit représentant une particulière attache sentimentale. Elle avait grandi entre deux avions, et cela avait l’air de continuer. Ce ne fut qu’au milieu de son adolescence qu’elle avait rejoint son père en Amérique, pour qu’elle apprenne les ficelles du métier. Brillant chercheur et chirurgien mondialement reconnu, il avait délaissé sa famille pour construire son entreprise pharmaceutique et de recherche médicale... C’était maintenant pour prendre sa relève qu’Aby travaillait d’arrache-pied. Cela ne la dérangeait pas, cela tombait même plutôt bien car elle se serait certainement tournée naturellement vers des études de médecine. Elle noircit plusieurs feuilles avec application, discutant du climat politique, des réactions de la population, des choses officielles, des choses qu’elle devinait, de ses études, de son père, de tout et de rien en prenant soin de ne rien mettre de compromettant à l’intérieur. Une fois satisfaite de son écrit, elle mit le tout sous enveloppe, marqua l’adresse de l’Ambassade où elle se trouvait actuellement, la timbra et la glissa dans son sac. Il était temps d’aller à l’université maintenant. Elle était déjà en thèse, malgré son jeune âge. Oh, elle n’était pas surdouée loin de là, mais elle était vive d’esprit, intelligente, bosseuse et surtout, elle avait toujours eu le droit aux meilleurs précepteurs toute sa scolarité et avait donc toujours eu de l’avance sur les autres enfants de son âge. Cela en plus des nombreux grands noms de la Science qu’elle avait pu rencontrer grâce à l’entreprise de son père et quelques chèques à droite et à gauche, elle avait passé en deux ans les examens qui en prenaient normalement 5 à 8 ans. Le monde était injuste, mais que voulez-vous. Elle avait de l’argent, autant en profiter non ? Elle enfila une veste et enfouit sa main dans sa poche pour en tirer une boite de bonbon à la menthe dont elle était si friande. Ça, et les cookies et les bâtons de réglisse – les vrais bâtons, ceux qu’on achète en pharmacie et qui ressemblent à un bout de bois. Attrapant son sac, elle se précipita tout guillerette à l’extérieur en lançant un « Au revoir ! » à son fidèle Alfred avant de se mêler à la foule extérieure. Maintenant, le problème était la thèse… ou plutôt, trouver un sujet de thèse. C’était pour cette raison qu’elle allait voir son directeur de thèse, afin de l’aider à voir tous les sujets intéressants qu’il y avait à faire en ce moment, les personnes à voir, les sujets dans lesquels on faisait le plus d’avancée, les sujets sensibles à éviter, etc. Autant dire qu’elle avait du pain sur la planche et que la journée s’annonçait longue.
behind the screen | PRENOM/PSEUDONYME ϟ Aurore / Gryps PAYS DE RESIDENCE ϟ France AGE ϟ 20 ans FREQUENCE DE PASSAGE ϟ Tous les jours en geek style si vous voulez bien de moi. OÙ NOUS AVEZ-VOUS TROUVE ϟ En faisant une recherche sur Forumactif. CODE ϟ Clothing Was Never An Option ( WTF ? Oô je crois que j’ai fait une erreur quelque part, non ? ) COMMENTAIRE PERSONNEL ϟ Qu’est-ce que ça fait quand on donne un haut-parleur à Erik ? Un magneto-phone, mwhahaha ! *sort* |
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LIEU DE RESIDENCE : Tu vois par la fenêtre là-bas ? Bon, tu vois l'arbre ? Et à côté, le marchand de journaux ? Eh ben déjà, je ne suis pas là.
| Sujet: Re: Abigail ─ « Pas d'bras, pas d'chocolat » Mar 15 Nov - 16:33 | |
| HEINWAI QU'ELLE EST GÉNIALE CETTE BLAGUE ? XD Rhooooo merci, merci, heureusement que tu es là, t'es la seule qui comprennes mon humour. ;w; Dans mes bras ! \o/ Et owiiii owiiii un lien avec Raven, ça ça serait trop bien. <3 Merciiiii ! *sautille pour aller lui faire un gros câlin* Edit : OMG C'te vidéooooo ! xD |
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| Sujet: Re: Abigail ─ « Pas d'bras, pas d'chocolat » Mar 15 Nov - 16:43 | |
| Bienvenuuuue ! Evan <3 On a que des bombes en ce moment (a) *out* Et moi aussi j'ai de l'humour tu verras AHAH sauf que toi, au moins, t'es drôle. (Genre, la blague du pingouin qui respirait par les fesses ! Non ? Bon...)
*--->[]*
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| Sujet: Re: Abigail ─ « Pas d'bras, pas d'chocolat » Mar 15 Nov - 16:48 | |
| Oouuuuuh yeah. xD Je sens que ça va être funky par ici. ~ Merci ! =D |
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| Sujet: Re: Abigail ─ « Pas d'bras, pas d'chocolat » Mar 15 Nov - 16:56 | |
| you're a mutant, it's in you & there's nothing you can do Et bah quelle fiche, pour ma part j'ai préféré la version longue (je suis une fana des dialogues, mais je me soigne) mais la courte était tout aussi bien rédigée. Je ne vois donc pas d'autres choix que de sur le champ te valiiider! Sooo welcome ! Je ne t'apprends sûrement rien mais une fiche de relations ainsi qu'une fiche de topics feraient du plus bel effet parmi tes topics. Je dis ça surtout pour que tu puisses t'intégrer, mais si tu veux la jouer asocial c'est ton problème après tout -on se demandera juste ce que tu fabriques ici. C'est vrai, et puis moi, qu'est-ce que je fabrique ici ? /SHBAFF/ Ah, j'en étais donc à mes merveilleux conseils d'administrateur assommant. Tu sais quoi, le mieux à faire ici c'est de s'amuser. De prendre du bon temps. Tout en jouant, je t'invite chaudement à aller jeter un oeil dans le flood. Et puis si tu trouves deux minutes et que tu as vraiment envie de me faire plaisir, tu peux faire tourner le lien de MAP (Mutant And Proud), et aussi demander des partenariats, qu'on fasse connaître à notre tour ton forum si tu en as un -c'est donnant-donnant ;-). Et le mot de la fin, hein : Que la médecine soit avec toi!
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| Sujet: Re: Abigail ─ « Pas d'bras, pas d'chocolat » Mar 15 Nov - 16:59 | |
| Merciii ! o/ Je m'en vais faire ma fiche de lien et de relation alors. o/ C'est pari pour les bêtises. ~ |
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| Sujet: Re: Abigail ─ « Pas d'bras, pas d'chocolat » | |
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| | | | Abigail ─ « Pas d'bras, pas d'chocolat » | |
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