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Gabrielle C. Taylor [Terminé]

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Gabrielle C. Taylor


Gabrielle C. Taylor

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Gabrielle C. Taylor [Terminé] Vide
MessageSujet: Gabrielle C. Taylor [Terminé] Gabrielle C. Taylor [Terminé] Icon_minitimeDim 13 Nov - 21:21



Gabrielle C. Taylor [Terminé] 295e4ig
Mem0rial_FoX ϟ feat. Angelina Jolie
Taylor Gabrielle Candice , Gaby

30 ANS ϟ CIA ϟ AGENT DE LA CIA ϟ AMERICAINE


DATE DE NAISSANCE ϟ 5 juillet 1933

CARACTÈRE EN CINQ ADJECTIFS ϟ Déterminée-Violente-Rancunière-Loyale-Intelligente

DONS ϟ

Empathie . Nature du pouvoir : un bien joli pouvoir ! Celui de ressentir ce que les autres éprouvent. Bien évidemment, dans les premiers temps, la cible devra se trouver dans le champ de vision de Gabrielle. Mais, avec la maîtrise, elle arrivera à s'affranchir de cette condition. La jeune femme parviendra même à bloquer cette détection de sentiments afin de ne plus subir son pouvoir. Gabrielle ressent distinctement qu'il ne s'agit pas de ses émotions, qu'elles viennent de l'extérieur. En revanche, elle ressent l'intensité comme si c'était elle qui la vivait. Elle ne découvre la possibilité de les manipuler qu'au niveau 2. Il lui permet de créer de toute pièce une émotion chez sa cible. Au départ, il ne s'agit que de plaisir ou déplaisir mais rapidement, Gabrielle arrive à produire des sentiments de plus en plus complexes, la colère, la peine, l'amour, la rage, la douleur...

  • Niveau 1 : Son pouvoir n’en est alors qu’à son balbutiement. Gabrielle n’a aucune maîtrise et les émotions des personnes autour d’elle affluent en masse dans son esprit. Elle parvient de façon active à lire dans les sentiments des humains et des mutants de niveau 1, comme elle. Elle n’arrive cependant pas à lire les émotions des mutants de niveau supérieur. A ce niveau, elle ne peut pas encore manipuler émotionnellement les gens.

  • Niveau 2 : Gabrielle commence à maîtriser un peu son pouvoir. Elle lit sans problème les émotions des humains et des mutants de son niveau ou de niveau 1. Elle peut également ériger une barrière mentale, certes encore faible, lui permettant de s'isoler des émotions d'autrui. Des mutants télépathes ou empathes de niveau supérieur à elle peuvent sans problème mettre à plat sa protection. Elle peut, à ce stade, envoyer des émotions, de façon active, aux gens qui l’entourent. Encore une fois, les humains sont très faciles à contacter mentalement, ainsi que les mutants de niveau 1 et 2. Pour les autres mutants, s’ils sont protégés par une barrière mentale, Gabrielle ne peut pas les influencer. Elle arrive également à envoyer de petites décharges émotionnelles, telles que la peur ou la peine, qui peuvent troubler et déconcerter sa cible, mais guère davantage.

  • Niveau 3 : Gabrielle possède une bonne maîtrise de ses dons Ses talents d'empathie lui permettent de lire les émotions des humains avec une facilité déconcertante, de même que les mutants de niveau 4 et inférieur. Les barrières psychiques commencent à céder devant sa force d’esprit. Les propres défenses de Gabrielle sont difficiles à contourner, à part pour les mutants télépathes ou empathes de niveau 4 ou 5. Elle peut influencer n’importe quel mutant, à l’exception des puissants télépathes de niveau 5. Gabrielle maîtrise mieux les émotions qu’elle envoie, et peut sonner un adversaire de niveau égal ou inférieur au sien, pendant dix bonnes minutes, sous le coup de la terreur ou de la douleur.

  • Niveau 4 : Gabrielle est pratiquement au maximum de ses possibilités. Empathe d’exception, elle peut maintenant lire les émotions de n’importe quel humain ou mutant. Sa manipulation émotionnelle peut lui faire faire ressentir n'importe quelle émotion, y compris l'amour. Cependant, ces capacités formidables sont pour le moment limitées dans le temps et elle ne peut les utiliser qu’à certains moments. De plus, il lui arrive encore de temps en temps de perdre le contrôle et de se laisser emporter.

  • Niveau 5 : Gabrielle est alors toute-puissante. Seule son imagination la limite. Elle gère parfaitement le flux d'émotions qu'elle perçoit et est capable de viser plusieurs personnes différentes, sans les voir et d'influencer leurs émotions durant des jours.



- Illusionnisme . Nature du pouvoir : L'illusion... Un pouvoir qui peut être d'une efficacité impressionnante. Gabrielle peut générer une illusion en manipulant le psychisme de sa cible. Elle peut créer un monde virtuel, que seule sa cible percevra. Un exemple concret ? Vous marchez dans une prairie verdoyante, le soleil inonde votre chevelure et vous entendez le gazouillis des oiseaux. L'odeur d'herbe fraichement coupée flatte votre odorat... En fait, vous êtes immobile, en plein milieu d'une rue du centre ville. L'illusion comporte à la fois des stimuli visuels, mais également auditifs, voire même gustatifs. L'illusion de la douleur ne pose pas non plus de problème à la jeune femme... Après tout, ce n'est qu'une stimulation électrique dans votre cerveau.

  • Niveau 1 : Gabrielle n'en est qu'aux balbutiements de la découverte de ses pouvoirs. Elle peut générer une illusion visuelle, la plus simple à réaliser, mais c'est tout. La cible détecte facilement qu'elle se trouve dans un univers qui n'est pas réel. Il ne s'agit que d'une image animée, très peu crédible. La maîtrise de la structure de l'illusion lui est difficile, elle ne peut pas générer de grands centres-villes, bien trop complexes au niveau du détail, ni contrôler les éventuelles incohérences. De plus, Gabrielle ne peut pas maintenir longtemps la personne dans son illusion. Quelques minutes, tout au plus.

  • Niveau 2 : Gabrielle commence à mieux appréhender la difficulté de son pouvoir. Elle peut générer des illusions relativement élaborées, la personne ayant l'impression de se déplacer dans une surface de quelques mètres. Elle commence à savoir générer des illusions auditifs et sensitives, et peut même les générer sans stimuli visuels. Elle devient petit à petit plus endurante, pouvant facilement plonger quelqu'un dans une illusion pendant un quart d'heure. Cependant, elle a besoin de récupérer rapidement après, au moins pendant deux heure. Elle a tendance à éviter les incohérences mais beaucoup lui échappent encore.

  • Niveau 3 : Gabrielle devient à l'aise avec ses capacités. Un petit quartier peut facilement être produit par son esprit. Elle devient capable de générer un ensemble d'illusions, visuelles, auditives, gustatives, cohérentes avec le monde qu'elle veut créer. Pour être plus efficace, elle doit connaître ses cibles avant. De cette façon, elle peut générer des stimuli en adéquation avec les souvenirs et les ressentis de la personne. Elle atteint presque une demi-heure sans se fatiguer, pour une personne. Elle ne peut que commencer à toucher une deuxième personne, uniquement quelques minutes. Si c'est le cas, elle doit se reposer au moins une heure.

  • Niveau 4 : La dernière marche avant l'excellence ! Gabrielle est devenue une illusionniste très puissante. Elle peut plonger quelqu'un dans une illusion de 1h en moyenne sans se sentir particulièrement fatiguée, ou plonger plusieurs personnes à la fois pendant une heure et demi. Elle a besoin seulement d'un quart d'heure de repos. Elle génère l'équivalent d'une petite ville, et peut même augmenter la taille jusqu'à englober plusieurs villes, de taille très petites.

  • Niveau 5 : Le plus haut niveau d'évolution possible. Gabrielle peut générer à peu près n'importe quelle chose, dans la limite d'une ville ayant la taille de New York. Seule son imagination la limite, mais elle ne peut pas non plus générer tout un monde, continent. Le temps n'est plus vraiment un problème, même si elle peut se fatiguer en utilisant trop longtemps son pouvoir. Elle peut plonger plusieurs personnes dans une même illusion pendant un temps très long, allant à plusieurs heures.


CONVICTIONS ϟ

Les mutants... Vaste problème pour Gabrielle. Il faut tout d'abord savoir qu'elle en fait partie. Vous me direz qu'elle est forcément pro-mutant dans ce cas, non ? Et bien non... Elle ne porte absolument pas ses congénères dans son coeur et ce, pour deux raisons. La première est très simple, elle est liée à la nature de son pouvoir. L'empathie, lorsqu'elle l'a découverte, a poussé sa meilleure amie à sauter d'un arbre, ce qui la tua sur le coup. Depuis, Gabrielle vit son pouvoir comme une malédiction. Elle a eu beaucoup de mal à s'isoler mentalement des émotions autour d'elle et faisait régulièrement des cauchemars les nuits. L'illusion est un pouvoir moins invasif à son sens puisque ce n'est pas un pouvoir passif, elle peut le contrôler. La deuxième raison de son animosité à l'égard des siens est la mort de son ex-mari, John, qu'elle aimait plus que tout. Elle l'a retrouvé assassiné chez eux, avec une inscription "Tous les Homo Sapiens ne méritent que cela". Aveuglée par le chagrin, Gabrielle ne s'est pas rendue compte que, l'existence des mutants n'étant pas public, il était peu probable qu'un groupe de mutants extrémistes assassinent impunément dans New York. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que c'est la CIA qui a commandité cet assassinat. Etudiant Gabrielle depuis longtemps, ils la voulaient dans leurs rangs, comme première mutante au service du gouvernement. Sachant qu'elle n'accepterait jamais, ils ont trouvé le moyen de la pousser dans le sens qu'ils souhaitaient...


we are the future, not them


    Londres


▬ Cela a commencé ?
▬ Oui, monsieur le Comte.
▬ Veillez à ce que Madame ne manque de rien.
▬ Bien, monsieur.

Un cri se faisait entendre. Un cri qui résonnait dans l'immense bâtisse. Un bâtiment somptueux, digne du rang de ses propriétaires. Le manoir s'étendait sur plus de 1500 mètres carrés, sans compter les hectares de domaine qui l'environnait. Mais rien n'était trop beau pour la famille la plus puissante de Londres. Les Taylor avaient perdus leur rang de naguère, voila de cela plusieurs siècles mais leur richesse s'était accru considérablement. Et il vivaient comme les aristocrates qu'ils n'étaient plus. Quand on a les moyens de ses ambitions, ce n'est guère un problème. En cette soirée donc, le manoir résonne des cris d'une femme. Une femme qui n'est autre que la Comtesse. Pour une fois dans sa vie, elle n'est plus un titre, un rang, c'est juste une femme qui souffre des douleurs de l'enfantement. Les dames de chambre se pressent autour d'elle, lui tenant la main tandis que la sage-femme guide ses efforts pour la délivrance.

▬ Respirez, madame. Vous y êtes presque ! Encore un petit effort.

Des halètements, des râles. Et soudain, un cri. Un cri strident, vivant. De petits poumons avalent goulûment l'air, avide d'oxygène. De vie. La femme étendue dans le lit a les traits tirés, la mine pâle. Mais un maigre sourire inquiet étire ses lèvres. La sage-femme enveloppe délicatement le nouveau-né dans des langes. La mère se redresse, visiblement tendue. Sa voix fatiguée résonne alors :

▬ Et bien ?
▬ C'est une fille en très bonne santé, madame la Comtesse.

Le soulagement se peint sur les traits de la jeune femme.

▬ Allez en informer Monsieur.

La sage-femme disparaît après avoir déposé doucement le bébé dans son landeau prévu à cet effet. Quelques minutes plus tard, le Comte pénètre dans la pièce. Son visage est rayonnant et un franc sourire l'éclaire davantage. Il fait quelques pas et contemple le bébé. Puis, il tourne la tête vers son épouse.

▬ Vous avez comblé tous nos vœux avec cette héritière, très chère. Je vous laisse vous reposer à présent.

Le Comte fait demi-tour et s'apprête à sortir. Soudain, il s'arrête et demande :

▬ Mais au fait, Madame, avez-vous songé à un prénom qui vous ferait plaisir ?
▬ Oui... Gabrielle.


    Londres.


▬ Mademoiselle, je vous en conjure, vous allez avoir des ennuis !

La nurse ne savait plus où donner de la tête. Gabrielle avait grandi. Elle était à présent âgée de 6 ans et ne tenait pas en place. Certes, elle pouvait être une enfant patiente mais elle était également d'une impulsivité incroyable. Très intelligente, elle savait manipuler son entourage, avec habileté, pour réussir à échapper à la surveillance des adultes. Ses grands yeux au regard clair mettaient bon nombre de personnes mal à l'aise. Elle avait un air réfléchi. On sentait dans son regard qu'elle analysait son environnement en permanence. Gabrielle était plutôt grande pour son âge et fine. Elle avait vécu les six premières années de sa vie dans une ambiance stricte. Elle était l'héritière de la famille et se devait de tenir son rang. On lui avait appris la musique, la littérature, l'art de se conduire en société. Cours de culture générale, de français, d'escrime, d'équitation. Tout ce qu'une future Comtesse se devait de savoir. Mais l'enfant avait souvent besoin de s'échapper, de s'évader. Lors de ses rares pauses, elle se glissait à l'insu de sa nurse dans le domaine et grimpait en haut de son arbre favori. Un immense chêne, plusieurs fois centenaire. Gabrielle tentait toujours d'aller plus haut chaque fois. Ce qui créait des sueurs froides à Marguerite, sa nurse. Elle avait aujourd'hui renouvelé l'expérience et se tenait sur une branche massive de l'arbre. Elle s'amusait de voir Marguerite si petite en dessous d'elle.

▬ Mademoiselle, s'il vous plaît, descendez ! Si Monsieur le Comte vous voit, je risque ma place !
▬ Ne vous en faites pas, Marguerite. Père travaille, il n'en aura même pas connaissance.

Gabrielle continua donc prudemment son ascension. Elle entendit un cri et son regard tomba sur Marguerite qui avait plaqué ses mains sur sa bouche. Que se passait-il ? Gabrielle suivit des yeux ce que fixait d'un air hébété sa nurse. Et là, son coeur rata un battement. Son père traversait le domaine d'un pas rapide. Nul doute que Gabrielle allait passé un sale quart d'heure. La petite fille descendit à toute allure de l'arbre, manquant de tomber. La gorge serrée, elle resta immobile, bien droite, essayant discrètement de nettoyer les traces de lichen qui avaient taché sa chemise et sa jupe. Le Comte se tenait à présent devant sa fille. Marguerite n'en menait pas large. Aussi, la surprise fut grande lorsqu'un grand sourire illumina les traits de Monsieur le Comte.

▬ Vite, Gabrielle. Venez avec moi.

Interdite, elle suivit son père qui marchait à une vitesse incroyable. Ils parcourent les longs couloirs, ne s'arrêtant à aucune porte. Finalement, arrivés tout au bout de l'aile ouest, son père ouvrit la porte donnant sur une pièce dans l'obscurité. Gabrielle interrogea son père du regard et celui-ci lui fit signe d'entrer. Gabrielle aperçut alors un lit à baldaquin dans lequel reposait sa mère. Elle avait les traits si tirés que la peur le saisit. Sa mère était-elle malade ? Allait-elle mourir ? Soudain, un bruit la fit sursauter. Elle n'avait pas remarqué dans la pénombre un petit berceau. Le coeur battant, elle se rapprocha et contempla un bébé tout rose, gazouillant. Son père se rapprocha et lui posa la main sur l'épaule.

▬ Votre frère, Gabrielle. Il se nomme Jérémy.

Un grand sourire s'afficha sur le visage de Gabrielle. Elle avait un frère ! Elle se tourna vers son père. Mais soudain, elle sentit une douleur au niveau de l'oreille. Le Comte l'avait saisi à cet endroit et la traînait à présent hors de la pièce.

▬ Et maintenant, si vous le permettez, nous allons régler la petite affaire de tout à l'heure, dans le parc.

En grimaçant, Gabrielle suivit son père. Décidément, il avait très bonne mémoire...

    Londres


Gabrielle avait donc dix ans. Elle était devenue une jeune fille, toujours aussi jolie. Et très liée à sa meilleure amie, Myriam. Il était très rare que les deux petites filles se disputent. Même si Gabrielle avait un caractère bien trempé... Mais ce jour là... Les deux fillettes avaient décidé de se lancer dans l'escalade du grand chêne dans le jardin de ses parents. Un chêne immense et plusieurs fois centenaire. Après avoir échappé à l'attention de leur précepteur, les deux fillettes, se lancèrent dans l'escalade. Le but ? La première arrivée en haut, a gagné ! Gabrielle poussait Myriam du coude, sans se soucier du danger que représentait déjà la hauteur à laquelle elles étaient. Mais soudain... Myriam se défendit en un réflexe vif et son coude frappa les côtes de Gabrielle. La petite fille en eut le souffle coupé et lâcha prise. Elle vit le sol se rapprocher dangereusement vite. Et puis une douleur énorme, monstrueuse, comme si son corps se brisait, se distendait. C'était ça, ce que ça faisait ? Mais, contrairement à ce que croyait Gabrielle, ce n'était pas la chute qui lui avait causé tant de mal. Quand elle rouvrit les yeux, elle vit le gazon vert et elle était au dessus du sol, à quatre pattes. Elle tenta maladroitement de se lever mais... impossible. Elle n'arriva pas à se dresser sur ses jambes. Elle voulut crier, paniquée. Mais ce qui advint la paniqua encore plus. Un flottement. Elle regarda autour d'elle et vit ses mains... Ce n'était plus des mains. De longues pattes, munies de griffes acérées et aiguisées avaient pris leur place. Elle se retrouvait bloquée dans le corps d'un chat, sans savoir comment retrouver son apparence initiale... Myriam, terrorisée, semblait avoir disparue. Même l'arbre n'était plus là. Et lorsqu'elle contempla mieux son environnement, elle se rendit compte que ce n'était pas le jardin de ses parents. Finalement, Gabrielle se calma. Elle analysa froidement la situation. Elle ne pouvait rien faire. Et elle entendait déjà le précepteur arriver. Nul doute que son père serait là dans quelques instants. Devait-elle avoir honte de son état ? Se cacher en attendant de pouvoir retrouver sa forme humaine ? Ou, au contraire, assumer fièrement sa condition ? Gabrielle se rendit compte que le précepteur était en fait plus éloigné qu'elle ne l'aurait cru. Sa perception était améliorée. Elle sentait aussi davantage les odeurs... Dans tous les cas, l'information parviendrait aux oreilles de son père. Le précepteur venait à peine d'arriver sur les lieux, tentant de comprendre ce qu'il percevait. Le père de Gabrielle arriva sur ses talons. Épouvanté, il commanda à ce qu'on lui apporte sa carabine. Myriam n'était pas là pour intervenir. Quand à Gabrielle, elle vit avec horreur le canon noir se pointer sur elle. Elle tentait de crier, d'expliquer mais aucun mot ne franchissait ses lèvres. Elle finit par se taire et ferma les yeux. Elle se concentra sur son rythme cardiaque. Doucement, calme toi.... Elle soupira, et rouvrit les yeux. Elle était étendue sur le sol, son père et le précepteur sous le choc, l'observait, immobiles. Myriam était étendue dans l'herbe, du sang coulant de sa tempe. Elle s'était jetée dans le vide, sous la pression des sentiments de Gabrielle, projetés dans son esprit... Gabrielle baissa la tête. Ses doigts glissaient dans l'herbe verte. Sa nurse la mit au lit et s'occupa d'elle. Gabrielle était en état de choc. Gabrielle n'était pas fière de ce pouvoir. La puissance de l'illusion dans laquelle elle avait entraîné sa famille... représentait une force. Mais la capacité de manipuler les sentiments avait conduit à la mort de son amie...

    Londres


▬ Ne bougez pas tant, je n'arriverai jamais à finir votre coiffure !!

Marguerite avait pris de l'âge, mais elle n'avait guère changé. Gabrielle, elle, par contre, était presque devenue une femme. A 14 ans, elle avait fière allure. Des cheveux mi-longs, d'un châtain foncé, un visage fin, d'une beauté sauvage, des lèvres charmantes, un regard enjôleur. Elle restait fine et élancée. Son tempérament s'était également affirmé, avait mûri. Elle était sérieuse et calme, mais restait impulsive. Elle était devenue une jeune femme très cultivée, aimant même apprendre. Mais, elle avait toujours soigneusement dissimulé son pouvoir. En somme, un bon parti, comme on le définissait dans les familles riches. Elle avait eu de nombreuses propositions de mariage de familles puissantes cherchant à caser leurs fils. Mais son père avait toujours refusé, arguant que sa première née méritait bien mieux que cela. Jérémy, lui, avait également grandi et était âgé de 8 ans. Les deux s'entendaient très bien, tantôt se protégeant, tantôt se cherchant. Gabrielle ne manquait jamais une occasion de provoquer son petit frère en duel à la baguette, Jérémy n'ayant qu'un bout de bois. Il faut dire qu'eut égard à la différence d'âge, Jérémy était sûr de perdre à chaque fois. Gabrielle grimaça. Sa coiffure était bien trop serrée. Mais elle devait paraître sous son meilleur jour. Un jeune homme d'une famille très riche, très influente lui était proposé et son père semblait emballé par cette proposition. Un bal avait donc été organisé afin de permettre aux deux jeunes gens de se rencontrer. Gabrielle ne se faisait aucune illusion. Ce n'était que pure formalité, le mariage étant déjà sûrement arrangé entre les deux familles. Peu lui importait, après tout. Celui-là ou un autre. Enfin prête, elle sortit de sa chambre, saluant son frère au passage :

▬ Salut, Jérémy.
▬ Gabrielle. Prête pour voir votre cher et tendre ?
▬ Comme un condamné pourrait l'être.
▬ Vous parlez comme quelqu'un allant à l'abattoir. Ce n'est pas si terrible, le mariage.
▬ On voit bien que vous n'êtes que le second-né.
▬ Parlons de choses plus joyeuses, savez-vous que notre cousin éloignée, John, sera présent ?
▬ Non, je l'ignorais.

Gabrielle se souvenait de John qui avait, voila de cela des années, partagé ses jeux d'enfants. Ils n'étaient que cousins éloignés et cela expliquait qu'ils ne se soient pas vu davantage. Gabrielle se demanda fugitivement ce qu'il était devenu...
Le bal battait son plein. Gabrielle entra dans la grande salle de réception. Les lumières, les décorations de bon goût, les mets raffinés, tout avait été fait pour impressionner la famille de son futur époux. Gabrielle se sentait étrangère à tout cela. On la mariait comme on vendait du bétail, sans lui demander son avis. Comment aurait-elle pu se sentir concernée ? Ses parents l'encadrèrent et saluèrent les parents du jeune promis. Gabrielle dévisagea le jeune homme. Sans réelle beauté, sans apprêt, il était bien fade. Il ne semblait pas particulièrement intelligent et, au bout de quelques minutes, Gabrielle se rendit compte qu'il n'avait pas davantage de conversation. Elle resta le temps que la courtoisie imposait puis, s'excusant, se dirigea vers le buffet où elle allait demander un verre de champagne. Quand soudain, elle faillit rentrer de plein fouet dans une personne qui, manifestement, ne faisait absolument pas attention. Agacée, elle s'apprêtait à lui faire une remarque cinglante, lorsque le jeune homme se retourna. Un visage d'une beauté diaphane, la blondeur de cheveux à la texture de soie, un regard azur. Elle sentit son coeur se briser. Ne trouvant rien à dire, elle l'observait avec un air de parfaite idiote. Le jeune homme lui jeta un coup d'oeil amusé et lança :

▬ Je vous ai connu plus bavarde, ma cousine. Est-ce votre mariage qui vous rend ainsi aphone ?

Gabrielle secoua sa torpeur. Il s'agissait donc de John... Comme il avait changé ! Il était devenu un jeune garçon, qui frôlait le statut d'homme. Et d'une beauté prodigieuse. Elle répondit péniblement, ne se sentant bizarrement pas très bien :

▬ Ce n'est que votre beauté qui me trouble, mon cousin. Vous avez bien changé depuis que nous nous sommes vus.

Gabrielle sentait son coeur s'emballer et un étrange mal de tête commençait à faire jour en elle. Elle fixa John, ne le quittant pas des yeux. Et soudain, le jeune homme baissa lentement la tête. Ses yeux se fermèrent et son corps se relâcha. Il rouvrit les yeux, perplexe.

▬ Et bien ! Excusez-moi, je ne sais ce qui m'a pris. Vous n'êtes pas la seule à être troublée, on dirait, chère cousine.

La tendresse se lisait dans son regard et un sourire amusé jouait sur ses lèvres. Elle venait de voler son coeur.... Avec ce satané pouvoir...

    Londres



Gabrielle avait vite compris qu'elle était responsable de l'émotion ressentie par son cousin. Elle cacha cela soigneusement, se demandant si ce pouvoir disparaîtrait un jour. Elle ne s'en confia qu'à son frère, son seul confident. Le seul en qui elle avait confiance. Et ce pouvoir, elle apprit à le maîtriser, petit à petit. Elle était à présent âgée de 18 ans. Et le mariage était prévu dans quelques mois, étant enfin parvenue à l'âge légal pour se marier. Cela faisait plusieurs mois que Gabrielle n'avait plus d'appétit, plus d'envie. Le souvenir de son cousin la hantait. Elle ne pouvait plus l'oublier. Il avait suffit d'une seule soirée. Naturellement, ils s'étaient revus depuis. John lui avait apprit que, ses parents étant morts, il avait trouvé un logement à Londres. La seule lueur dans la journée de Gabrielle était son rendez-vous avec John. Et elle était décidée. Bien décidée. Elle ne se marierait pas. Elle ne voulait que John, et aucun autre. Elle avait bien tenté d'annoncer cela à son père mais elle n'avait reçu qu'une réprimande qui ne tolérait aucune négociation. Elle avait donc décidé de s'enfuir. Avec celui qu'elle aimait. Gabrielle regardait l'horloge qui indiquait 1h30 du matin. Il était temps d'y aller. Un sac était prêt, elle s'en saisit. Son frère, présent dans sa chambre, était le seul au courant qu'elle partait. Gabrielle se tourna vers lui, émue.

▬ Adieu, mon frère. Puissions-nous nous revoir.
▬ Adieu, Gabrielle. Ne vous en faites pas. Je saurais vous retrouver.

Puis, elle partit. Ses pas l'emmenèrent au fond du domaine, à un endroit inaccessible aux chiens de garde. Une ombre se tenait près d'un saule. Lui. Le coeur battant, Gabrielle se rapprocha. Dieu qu'il était beau, dans le clair de lune, son regard tendre posé sur elle. Elle aurait pu tuer pour ce regard. Elle déposa son sac et vint se jeter contre lui. Il l'enferma dans la prison de ses bras, déposant un baiser sur sa tête blonde. Elle se lança :

▬ John... Je ne peux vivre qu'avec vous, vous le savez. Si je pars, partirez-vous avez moi ?
▬ Vous en doutez, Gabrielle ? Bien sûr. Bien sûr que je vous suivrai...

Le soulagement se peignit sur les traits de Gabrielle. Il prit doucement le visage de la jeune femme entre ses mains, l'attirant à lui. Puis, il emprisonna ses lèvres dans un tendre baiser, plein de promesses. L'étreinte dura quelques minutes, après quoi il lui prit la main et ils quittèrent tous deux la propriété des Taylor pour ne jamais y revenir.


    New York



New York. Une ville pleine d'activité. Pleine de personnes. Pleine de bonheur pour Gabrielle. John et elle vivaient à présent ensemble dans cet endroit. Les talents de musicien de John lui avait permis d'obtenir un travail de pianiste dans un bar chic de la ville. Un salaire confortable. Gabrielle, elle, était entrée dans l'armée. La vie était douce et paisible. Gabrielle avait, bien sûr, rompu les liens familiaux depuis son départ. Seul son frère savait où elle habitait et lui écrivait régulièrement pour lui donner des nouvelles. Gabrielle maîtrisait davantage son pouvoir à présent, bien qu'elle le garde secret. La nouvelle de l'existence des mutants n'était pas connue mais Gabrielle savait ce qu'elle était. Seul John était au courant, en plus de son frère naturellement. Ce bonheur était bien fragile. Gabrielle allait l'apprendre...

▬ Allez, encore un verre !!
▬ Non, désolé, il est tard. Mon mari m'attend.
▬ Ah oui, ton mari... Veinard, va !

Gabrielle avait fini sa soirée avec des amis assez tard et seuls quelques habitués du bar restaient. Elle finit par les saluer et sortit de la pièce. John lui manquait. Depuis quelques temps, elle le trouvait bizarre. Il était distant, gêné. Elle avait mis cela sur le compte de la fatigue mais elle voulait en savoir plus ce soir. Prenant sa voiture, elle parcourut les rues animées de New-York, la ville qui ne dort jamais... Arrivé enfin chez elle, elle gara sa voiture avant d'ouvrir la porte d'entrée. Elle pénétra alors dans le couloir menant au salon.

▬ Chéri ? Chéri ! Je suis rentrée ! Où es-tu ?

Elle appela encore. Aucune réponse. Elle monta le grand escalier central pour arriver à l'étage des chambres. La porte de la leur était grande ouverte. Ses yeux s'écarquillèrent d'horreur et elle resta sous le choc, immobile. John gisait, face contre terre, baignant dans son sang. Griffonné rageusement sur un mur, une inscription au marqueur disait : "Tous les Sapiens ne méritent que cela. Vive les mutants libres". Gabrielle recula, la bouche entrouverte, incapable de se reprendre. Pourquoi ? Elle s'effondra au sol, surprise elle-même par la violence de sa peine. Non, cela n'était qu'un mauvais rêve. Elle allait se réveiller. Mais non. Son pouvoir ne s'était pas déclenché. C'était l'affreuse réalité qui se tenait devant ses yeux.

    New York



Elle était dans la salle de combat. Elle s'entraînait, comme d'habitude. Mais ses pensées la coupaient du reste de son environnement. Elle était seule à présent. Elle s'était jeté à corps perdu dans le travail. Les militaires étaient contents d'elle, elle était la meilleure. Si bien qu'un jour, des hommes en costard noir étaient venus la voir. L'Agence l'observait depuis un long moment. Elle les intéressait. Si elle acceptait de rejoindre la division postée sur le territoire, elle allait pouvoir se venger des mutants. La haine au coeur, contre elle, contre les mutants, elle les avait rapidement rejoint. Après tout, c'était vrai. Elle n'était qu'un monstre. Elle n'était pas comme les humains. Cela avait été une folie d'espérer vivre une vie normale, avec un homme. La vengeance... La vengeance est son quotidien depuis. Elle les retrouvera... Et elle leur fera payer... Une pensée s'égare tandis que ses mains dessinent des mouvements de combat qu'elle connait par coeur.

*Pourquoi John ? Je l'ai tant aimé...*


behind the screen

Gabrielle C. Taylor [Terminé] Avasmith17
PRENOM/PSEUDONYME ϟ Juju
PAYS DE RESIDENCE ϟ France
AGE ϟ 24 ans
FREQUENCE DE PASSAGE ϟ Quasiment tous les jours, plus active le week end
OÙ NOUS AVEZ-VOUS TROUVE ϟ Via google
CODE ϟ Clothing Was Never An Option
COMMENTAIRE PERSONNEL ϟ Magnifique fofo !
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Lawrence Franklin


Lawrence Franklin

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Gabrielle C. Taylor [Terminé] Vide
MessageSujet: Re: Gabrielle C. Taylor [Terminé] Gabrielle C. Taylor [Terminé] Icon_minitimeDim 13 Nov - 23:44

Angelina Jolie *___* En agente, c'est la classe *___*

*mord moi! *
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Gabrielle C. Taylor [Terminé] Vide
MessageSujet: Re: Gabrielle C. Taylor [Terminé] Gabrielle C. Taylor [Terminé] Icon_minitimeMar 15 Nov - 16:36


    HAAAAAAAAAAN, déjà Angie, wahou, mais en plus une nana de la CIA, sooo great *-* Bienvenue, donc !

    Je vais essayer de vite te valider au plus vite malgré quelques soucis personnels, donc d'avance désolée, mais j'ai hâte de pouvoir me pencher en profondeur sur tout ça, ça m'a l'air génial de ce que j'ai vu. <3
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Raven Darkhölme

*modératrice
princesse noire du club des damnés.

Raven Darkhölme

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Le lit de Victor.


Gabrielle C. Taylor [Terminé] Vide
MessageSujet: Re: Gabrielle C. Taylor [Terminé] Gabrielle C. Taylor [Terminé] Icon_minitimeMar 15 Nov - 17:25

    Gabrielle C. Taylor [Terminé] Tumblr_lna26tqxfR1qcnhhzo1_500
    i won't sleep in peace,
    never, 'cause you're in the dark

    Une histoire tellement triste mais si bien écrite, ce perso est génial y'a pas à dire, même si ça me fait un peu peur d'avoir cette mutant d'exception dans le camp adverse! M'enfin, malgré ma peur, je suis bien forcée de te valiiider! Gabrielle C. Taylor [Terminé] 566610020

    Sooo welcome ! Je ne t'apprends sûrement rien mais une fiche de relations ainsi qu'une fiche de topics feraient du plus bel effet parmi tes topics. Je dis ça surtout pour que tu puisses t'intégrer, mais si tu veux la jouer asocial c'est ton problème après tout -on se demandera juste ce que tu fabriques ici. C'est vrai, et puis moi, qu'est-ce que je fabrique ici ? /SHBAFF/ Ah, j'en étais donc à mes merveilleux conseils d'administrateur assommant. Tu sais quoi, le mieux à faire ici c'est de s'amuser. De prendre du bon temps. Tout en jouant, je t'invite chaudement à aller jeter un oeil dans le flood. Et puis si tu trouves deux minutes et que tu as vraiment envie de me faire plaisir, tu peux faire tourner le lien de MAP (Mutant And Proud), et aussi demander des partenariats, qu'on fasse connaître à notre tour ton forum si tu en as un -c'est donnant-donnant ;-).
    Et le mot de la fin, hein : I wish you love.
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MessageSujet: Re: Gabrielle C. Taylor [Terminé] Gabrielle C. Taylor [Terminé] Icon_minitimeMar 15 Nov - 19:37

Ouaaaah, merkii ^^
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MessageSujet: Re: Gabrielle C. Taylor [Terminé] Gabrielle C. Taylor [Terminé] Icon_minitime

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