| | | Are we going down or will we fly ? { Isaac |  |
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LIEU DE RESIDENCE : Motels quand il peut se le payer, ou bien la rue.
 | Sujet: Are we going down or will we fly ? { Isaac  Mer 28 Sep - 22:31 | |
|  Hearing the song in your laughter, a melody I chase after,
no one else has done this to me.
TYRONE WELLSRuben dans une fête, c'était comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Ce n'était pas qu'il n'aimait pas ça, pourtant, mais il faisait tâche, il n'était pas dans son élément. Au moindre mouvement, au moindre faux pas, il pouvait perdre le contrôle. Un frôlement trop appuyé, un geste de trop, une mauvaise rencontre, et il pouvait se tordre de douleur, des images saccadés striant son crâne, vrillant ses tempes avec le vice d'une perceuse bien qu'imaginaire. C'est ce qui lui était arrivé leur d'un concert de Hard Métal, alors qu'il n'avait expérimenté ses "transes" qu'en des occasions trop rares et floues pour l'inquiéter... A partir de cette soirée chaotique, dont les flash revenaient parfois encore de le hanter, il avait cessé d'être le gamin fêtard et insouciant qu'il avait pu être dans sa jeunesse. Depuis, il était devenu prudent, et même dans une foule, il réussissait à s'isoler des autres.
On aurait facilement pu le taxer d'anti-social à le voir ainsi se fondre dans la masse sans vraiment se fondre, son verre étroitement serré à la main, évitant les contacts comme la peste, lâchant deux/trois mots à l'occasion sans laisser le temps aux gens qu'il rencontrait d'avoir l'occasion de lui serrer la main ou de lui taper dans le dos de peur que sa "malédiction" ne se déclenche. Il n'était de toute façon pas là pour se lier avec qui que ce soit, il avait abandonné cette idée depuis longtemps de toute façon, et il n'était plus qu'à la recherche d'une ambiance particulière et d'un certain degré d'ébriété dans lequel il pourrait finalement s'oublier. Même si cela impliquait aussi de passer pour un putain de déphasé le temps que l'atmosphère se mette en place... Car évidemment, dans un night club, quand un type reste à l'écart à se vider des verres tout seul tout en observant les autres, il se fait vite coller une étiquette dont le genre pouvait varier de psychopathe à timide invétéré jusqu'au simple puceau incapable d'aborder qui que ce soit et qui attend son heure, espérant trouver le courage nécessaire au fond d'un verre... Ruben n'était aucun des cas suivants, et, de toute façon, il se fichait bien de ce qu'on pensait, tant qu'il y trouvait son compte. Ce n'était pas comme si son image lui importait des masses. Et puis, quelle image, me direz-vous ? Quand on n'avait aucune réputation et qu'on était personne, il n'y avait rien à salir. Quant à son amour propre, l'estime de soi de Ruben n'avait jamais dépassé des sommets, alors, il ne lui faudrait guère longtemps pour s'en remettre. Ce n'était pas comme s'il reverrait les gens qui se trouvaient ici, de toute façon... Dès l'aube, déjà, ils les auraient oublié, tous autant qu'ils étaient, et n'aurait que le vague souvenir des boissons ingurgités et cigarettes écrasées grâce au goût amer sur sa langue pâteuse.
Ruben était de retour vers le bar, faisant son possible pour éviter les gens qui s'y agglutinaient, à la recherche d'un verre qui viendrait rejoindre les autres au fond de son estomac déjà bien rempli. Il commanda, s'écartant le plus possible de gens en se contorsionnant au maximum, et attendit en comptant les secondes, concentré sur sa tâche : partir le plus vite possible avec son verre. Il lui en manquait encore quelques uns pour être vraiment dans le truc, pouvoir se lâcher... Il était encore trop conscient, sa prudence maladive le lui prouvait. Il ne pouvait pas s'amuser tant que le temps s'égrenait trop lentement, il le savait... Il tendit la main pour attraper le verre quand une autre main se tendit en même temps, visant visiblement la même cible... Et leurs doigts s'évitèrent de justesse, par un heureux coup du sort. Ou pas, vu la courbe décrite par la main qui avait carrément dévié précipitamment. Il y eut un temps de latence durant lequel il croisa le regard du fuyard avant que celui-ci attrape un autre verre et ne se recule aussi vite qu'il était venu, filant entre les gens exactement comme lui l'avait fait toute la soirée. Une impression de déjà-vu le frappa lorsque ce dernier s'assit seul dans un coin... Exactement comme lui l'aurait fait. C'était... étrange. Il cligna des yeux, indécis, faisant tourner son verre sur le bar. Il resta un instant ainsi, à ne savoir quoi faire. On ne pouvait pas accrocher à une personne sur une simple impression... Pouvait-on ? Ses doigts tapotèrent le bois un instant alors qu'il fronçait les sourcils. Et, soudain, il prit sa décision. Il commanda un deuxième verre, dont, à peine lui fut-il servi, il s'empara sans cérémonie et commença à approcher de la table de celui dont la rencontre n'avait pas duré plus qu'une micro-seconde, sans vraiment savoir ce qui l'y poussait, si ce n'était une détermination venue d'on ne savait où. Dans le pire des cas, il se ferait jeter. Et dans le meilleur...
Let's get the party started ! |
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| | Sujet: Re: Are we going down or will we fly ? { Isaac Jeu 29 Sep - 8:21 | |
|  Isaac Judas Keighley.I wanna Just Dance but he took me home instead, there was a monster in my bed.
We french kissed on a subway train, he tore my clothes right off.Sortir sans Aaron, franchement, c'était le moins bon plan qu'Isaac n'ai jamais fais. Lui dire que tout ira bien, et puis le laisser à d'autres personnes. Comment a-t-il pu faire ça . Bien sûr, va t'amuser, avaient été les paroles qu'ils se sont lancés, comme une seule voix, comme un seul homme. Et c'est là que ça devient troublant, et c'est là qu'on préfère partir avant de déraper et se laisser emporter. Et c'est donc sur ces mots que le cadet Keighley avait prit la porte, et était partit, d'abord en colère envers Aaron, et finalement plus triste qu'autre chose. L'humeur n'est pas vraiment à la fête ce soir, mais boire est tout ce qui lui reste, et se calmer aussi. Alors, dans ce bar remplit de monde, remplit de gens dont l'épiderme dégouterait Isaac juste avec un seul toucher. Feel. Ce n'était pas pour rien que son surnom de mutant était celui-ci. Sentir, ressentir, tout connaître de la fabrication d'un objet juste en l'effleurant. Le corps humain aussi. Il y avait certaines sensations très plaisantes, comme celle du verre, de la fourrure, et des tatouages. D'autres détestables comme l'intérieur des gants -voilà pourquoi il n'en porte pas- , la peau humaine et les habits en général. Isaac évite donc les contacts physiques. Enfin, les coups d'épaules et autres ça va, du moment que ce n'est pas ses mains qui entrent en contact, tout lui va. Malheureusement, la soirée n'est pas très exceptionnelle, avec tout ces gens qui dansent les uns contre les autres, leurs doigts baladant leurs corps, et aucunes personnes qui ne retient son attention. Assis dans son coin, à boire verre sur verre, le cadet pense rentrer bientôt mais se dire qu'Aaron n'est sûrement pas là lui fou un coup en plein coeur.
Finalement, le mutant se lève pour allez se chercher un autre verre, espérant que l'alcool lui fasse oublier tout ça. Arrivé au bar et après avoir commandé, le verre arrive enfin. Isaac n'hésite pas et tend ses doigts vers le contact froid -enfin glacé pour lui- du verre afin d'avoir un petit moment de bonheur, mais une autre main entre dans son champs de vision. Et avec une surprise et un dégoût contrôlés, il évite de justesse les autres doigts avant qu'ils n'entrent en collision, mais apparemment l'autre main avait exactement calculé la même chose. Un coup d'oeil intrigué lancé au jeune homme -il ne capte que des yeux verts- qu'Isaac attrape déjà un autre verre et se redirige vers sa table, le coeur battant à tout rompre et prenant soin d'éviter les gens. Finalement il se glisse sur sa banquette, en se disant qu'après ce verre, il part. Non, il ne peut pas rester, son coeur va exploser, il le sent battre dans sa cage thoracique comme s'il allait sortir à tout moment. Et alors que ses lèvres se portent à un... jus de chaussette, parce que ouais, dans l'élan il a prit un verre au hasard et un verre dégueulasse en plus, Isaac voit la silhouette du jeune homme tout à l'heure se détacher de la foule,et venir vers... vers lui ? Un coup d'oeil au mur derrière et ça confirme ce qu'il pense. Pour faire passer le temps, il boit une nouvelle gorgée avant de la recracher aussitôt et virer très loin ce verre infecte de lui. Sauf que voilà, l'inconnu est là, et en plus il l'a vu craché. Charmant Isaac. Prenant un ton très naturel, il montre le verre du menton. « Je te conseille vraiment pas de boire ça ! »
Finalement, Isaac dévisage longuement le jeune homme. Plutôt mignon, avec des tatouages partout... Ils ont l'air vraiment beaux, dessinés sur papier ils seraient magnifiques. Le cadet des Keighley a envie de lui sauter dessus dans la minute mais se retient, préférant paraître pour quelqu'un de civiliser. Sauf que... son regard louche sur le deuxième verre dans la main de l'inconnu, et que comme il a déjà bien bu, il se redresse un peu et attrape le verre en prenant un soin particulier à ne pas toucher ses doigts tout en s'exclamant : « Tu m'as ramené un verre, c'est cool ça ! » Oui bon, en réalité il pense qu'il est pour lui, mais le jeune homme lui a rien dit. Et Isaac, tellement naïf et tellement direct, il porte le verre à ses lèvres et un sourire se dessine sur ses lèvres. C'est carrément trop bon. Finalement il se rassoit un peu, reposant le verre sur la table et observant de ses yeux clairs le nouveau venu. Vraiment sexy, en faite. Alors Isaac se lance, parce qu'il en a marre de passer sa soirée seul, et au lieu de repousser tout le monde ce soir, il se sent attiré par lui. « Tu veux t'assoir ? Je suis Isaac. » Et si une personne normale aurait tendue sa main en se présentant, lui il se contente de bien les garder posées sur ses jambes, alors qu'un énorme sourire se dessine sur ses lèvres. Oui, l'alcool est déjà bien là et un rire un peut idiot le confirme alors que ses yeux se détournent de l'inconnu. Bizarrement, il se dit qu'il va se faire refouler parce qu'il l'a limite agressé et bu dans son verre. Dans un murmure, il lance, sans se rendre compte qu'il rougit. « Euh mais... si tu veux pas, je comprendrais. » |
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