DATE DE NAISSANCE ϟ 15 Octobre 1945.

CARACTÈRE EN CINQ ADJECTIFS ϟ Patient mais pas forcément avec les gens ; inconscient ; discret ; charmeur inconsciemment ; désireux de faire ses preuves.

DONS ϟ Compréhension des mécanismes.
Cette capacité permet à Tom de comprendre le mode de fonctionnement d'un appareil sans forcément l'avoir manipulé entre ses mains au préalable. Il peut voir le circuit endommagé sur tel objet, le problème sur le moteur de tel engin, et ce en un coup d’œil. Il est capable de réparer n'importe quoi, ou de détruire n'importe quoi qui nécessite des connaissances techniques.
Pour le moment Tom a besoin de toucher la pièce en question, de tripatouiller dans le véhicule ou autre qui a besoin de réparations pour savoir ce qu'il en est.
A force, et surtout quand il comprendra qu'il possède bien un pouvoir et que tout ceci ne lui vient pas d'une intelligence particulière en mécanique, il sera capable de repérer le moindre défaut au coup d'oeil sans avoir forcément à entrer dans le vif du sujet.
Et enfin, quand il maîtrisera tout, il sera capable de réparer n'importe quel mécanisme sans forcément avoir à le toucher.
Malheureusement comme il pense – partageant l'avis de certains – que tout ceci n'est du qu'à sa passion de l'automobile et l'agilité de ses doigts, Tom ne cherche pas à contrôler son pouvoir.

CONVICTIONS ϟ Il les respecte autant qu'il peut les craindre puisqu'il croit faire lui-même partie de la race dite 'inférieure'. Au fond il les jalouse parce qu'il voudrait se découvrir un talent particulier à son tour mais il ne semble être bon qu'à réparer les voitures ou l'électroménager.
L'idée même d'être un mutant le dépasse et il n'ose y songer que dans ses rêves les plus fous. Pour lui, ce serait tellement cool d'avoir un super pouvoir comme celui de Camden. Tom sait bien que pour le club des damnés il n'est qu'un moucheron dont la présence importe peu et qui ne sert pas à grand chose hormis conduire certains mutants d'un point à un autre quand l'occasion se présente.
Concernant plus précisément le « camp » choisi, Tom l'a rejoint pour et à cause de son frère aîné dont il ne sait pas si il peut se séparer. En revanche, il ne sait pas tellement qui est méchant et qui est gentil et étant légèrement influençable il n'est pas vraiment prêt à se faire une idée par lui-même et s'y tenir.
De toute façon il ne se fait pas trop d'illusions; il n'est qu'un pion dans un monde de joueurs et qu'il ait un pouvoir ou non on se servira de lui sans aucun d'état d'âme.

we are the future, not them

Central Park, New York, un après-midi. Le soleil est caché quelque part derrière les branches de l'arbre qui abrite l'adolescent, avachit contre le tronc, une jambe pliée et l'autre étendue sur laquelle repose un petit livre fermé. Les paupières closes, il respire un grand coup et se frotte le coin des yeux de l'index et du pouce droit. Ses mains encore pleines du cambouis, de la réparation d'une voiture le matin même, étale deux traînées noires sur ses joues et c'est à peine si il le réalise, ou alors il s'en moque. C'est sûrement ça puisqu'il lève la paume de sa main vers son visage et observe la crasse sur ses doigts, sans un sourire. De toute façon il est seul personne ne le réprimandera pour sa mine affreuse, il est toujours seul. Pas physiquement mais psychologiquement, sentimentalement. Un sentiment de vide quotidien qui l'étreint au réveil et le suit comme son ombre jusqu'au coucher, pour le laisser tranquille dans son sommeil et reprendre leur routine au saut du lit. Il y a bien Camden, mais pour combien de temps ? Combien de temps avant qu'un mutant ne lui farfouille la tête et ne modifie son comportement envers lui ? Et si il n'y avait que ça, si il n'y avait que la peur de perdre son frère aîné il pourrait survivre, mais ce n'est pas tout. C'est très discret, à peine un murmure mais Tom n'est pas bête, il a compris ; on veut le voir disparaître. Après tout c'est compréhensible, il n'est qu'un garçon lambda dans un univers de dieux, parce que ne nous mentons c'est bien pour des dieux qu'ils se prennent au Club. Des dieux qui ont droit de vie et de mort sur les personnes misérables comme lui. Il n'a rien. Il n'est rien. Il le sait, il le sait bien et sans Camden pour assurer ses arrières, cela fait longtemps qu'il aurait rejoint les fonds marins.
Heureusement que le grand frère est là, avec sa poigne de fer et son regard électrique – et pas qu'au sens figuré. Il a fallu que ce soit lui, Tom, le vilain petit canard. Il se sent boulet, dépendant de son frère parce qu'il ne faut pas se leurrer ; sa vie repose entre ses mains. Son job de chauffeur au Club, il le lui doit. Il lui doit tout. Il lui doit trop.

« Hé toi.. viens par-là.. »

Il se penche en avant et tend la main vers le petit chien au poil un peu fou, l'oeil droit blessé par un coup de griffe. C'est étrange mais il lui semble se reconnaître dans ce petite animal bien qu'il ne soit pas défiguré, et ce d'aucune sorte. Il est seulement roux, ce qui ne lui pose pas tellement de problème, même si beaucoup pense que c'est un signe diabolique. Certes comparé à Camden il n'est pas franchement beau, il faut dire aussi que sa discrétion ne l'aide pas à se faire remarquer, mais il ce n'est pas un laideron. Enfin sauf quand il est couvert d'huile, et encore si ça peut lui permettre d'attirer encore moins l'attention. Même si paradoxalement, l'attention il voudrait bien qu'on la lui porte mais pour de bonnes intentions. C'est éreintant, à la longue, de devoir faire bonne figure pour ne froisser personne et risquer de se faire plumer au premier écart. La discrétion ça s'apprend parce qu'enfant il était tout sauf discret, ce qui lui a valu de belles claques, alors que maintenant c'est à peine si on l'entend ou le voit.

« Allez n'ai pas peur, viens. Je vais pas te manger tu sais. Tu veux un secret ? Moi aussi j'ai peur. »

Certes parler à un animal n'est pas un très bon signe de santé mentale, mais rassurez-vous il se porte très bien. C'est juste qu'il ne parle pas beaucoup quand il est au club, alors à force il lui faut bien trouver un moyen de l'ouvrir, et puis il trouve ça moins effrayant de parler à un chien que parler à une pompe. Ici il est le maître, il règne sur son petit bout d'herbe sous son arbre, personne n'est au-dessus de lui si ce n'est le ciel. C'est grisant de se sentir supérieur à quelque chose, à quelqu'un, mais c'est aussi terrifiant. Si il le veut, il peut achever cet animal d'un simple coup, comme on peut l'achever lui d'un simple claquement de doigts. Mais elle est bien là la différence entre Tom et les autres, c'est qu'il se laisse le choix, et qu'il prend sur lui d'agir avec humanité.
Et c'est à eux qu'il veut ressembler malgré tout. Il devine que si ce n'est pas facile d'être au bas de la chaîne alimentaire ça ne doit pas l'être non plus au sommet, mais au moins eux, ils n'ont pas la peur constante de se faire réduire en cendres par quelqu'un de plus fort. Evidemment, au sein même du club ou des mutants en général, il y a les plus forts et les plus faibles, cercle vicieux, mais au moins il y en a qui ont la possibilité de résister un minimum. Lui, il n'est qu'un moucheron, un nuisible qu'on peut finir d'un plat de la main.

« Et merde, il pleut ! »

Il se redresse trop vite, le chien prend peur et fuit. Tant pis, de toute façon si il l'avait ramené là-bas il n'aurait sûrement pas fait long feu. Il ramasse son livre, récupère les clés qui traînent au fond de sa poche arrière droite et file à la voiture, il va être légèrement en avance pour récupérer une des dames des Damnés. Tant mieux, si cela peut lui éviter d'avoir à traîner dans le coin de Riptide. Ce type lui fait froid dans le dos, et il est d'ailleurs certains que si il y a bien une personne qui ne peut pas le blairer, c'est ce type-là. Tom mettrait sa main à couper qu'il ne lui veut pas du bien, mais ça quand on n'est qu'un chauffeur minable sans rien de particulier, faut s'y attendre.
La portière déverrouillée, il se glisse sur le siège conducteur et dépose son livre sur le siège passager, pour mettre le contact. Rien. Fallait s'y attendre. En plus de ne servir à rien, il a la poisse, même si il y a des jours où ça se sent moins que d'autres. Il se tape le front contre le volant, dans l'espoir vain qui ça arrange les choses mais non, et tapote du bout des doigts sur le cuir pour finalement retirer la clé et quitter le véhicule pour farfouiller dans le moteur.

C'est facile de trouver la panne, du moins pour lui. On raconte que c'est parce qu'il est le fils d'un des principaux fondateurs de General Motors et que, par conséquent, d'avoir grandit dans le milieu automobile ça lui donne des avantages. C'est plus que ça, tellement plus mais personne ne peut comprendre. C'est comme si tout le plan du moteur, de la mécanique du véhicule se dessinait dans sa tête. Si seulement c'était une mutation ! La poisse. Il a trouvé la faille. De retour au volant, il soupire quand la voiture démarre et s'empresse de rejoindre le point de rendez-vous où il doit récupérer sa livraison, terme péjoratif qu'il aime à employer pour parler de ses clients. Ca lui donne presque l'impression de contrôler les choses, d'avoir l'ascendant sur tout ce qui monte dans son véhicule.
Elle est déjà là quand il se gare, c'eut été trop beau qu'elle soit un petit peu en retard, et l'engueule quand il lui ouvre la portière. Pardon Madame. Navré. Ca ne se reproduira plus. Mais en aucun cas il ne se permet de lui faire remarquer que c'est elle qui est en avance sur l'heure convenue. Ne pas énerver le sommet de la chaine alimentaire, surtout pas. Et de nouveau au volant, il reprend la route pour la ramener. A la longue, il pourrait conduire les yeux bandés qu'il n'aurait aucun accident. La routine.
Et demain on recommence, et les jours d'après, jusqu'à ce que sa mort vienne. Parce qu'elle va venir, il le sent et c'est la seule manière de trouver un intérêt à sa vie ; savoir qu'elle va prendre fin.

behind the screen

PUTAING COMMENT J'AVAIS PAS VUUUU !


Pooooooooooow ! Mon lit ! Tout de suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite On va révolutionner ensemble *sbaf*