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them other fuckers don't know how to act.

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Charles Xavier

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MessageSujet: them other fuckers don't know how to act. them other fuckers don't know how to act.  Icon_minitimeDim 31 Juil - 0:23

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erik & charles

C'est fou comme la vie peut se résumer à de petites choses. Si on fait le choix de ne plus penser qu'à sa collection de timbres, par exemple, et bien la vie devient beaucoup plus simple, et ne semble se diluer qu'en ces petits carrés de papier collés sur des enveloppes, et rien d'autre. Avoir une passion, un passe-temps, une occupation, quelque chose sur quoi se focaliser. Non que Charles voudrait se lancer dans la philatélie, mais qu'il voudrait pouvoir se concentrer sur une chose à la fois, ou même, pour rien qu'un instant sur rien du tout. Le monde est tellement compliqué, et celui de Charles particulièrement plus que les autres, s'il ose le dire; à force de toucher l'esprit de tant de monde, on finit par se préoccuper de tous leurs problèmes, et par vouloir tous les résoudre, alors qu'ils sont déjà assez pour une seule personne. Mais que voulez-vous, c'est ça, d'être altruiste. Enfin, quand on gratte un peu la surface, c'est surtout une façon de ne pas s'occuper de ses problèmes à lui, c'est se plonger dans les problèmes des autres, pour ne pas voir les siens. Et c'est au final, pour Charles, se plonger dans une pinte.
Résumer tous ses problèmes dans une immense pinte de bière, voilà l'idée. Et ensuite, les noyer tous ensemble, les saouler tous ensemble, et les oublier, voilà le projet. Mais Charles n'a pas l'air de se rendre compte que ce n'est pas si facile que ça. Les problèmes, et surtout les siens, ne sont pas du genre de ceux qu'on jeter dans l'eau – ou dans la bière, en l'occurrence – et disparaissent à jamais. Non, ceux-ci lui collent à la peau. Ce sont les problèmes liés à sa nature, à ses choix, à ses sentiments. A lui, au final. Il est un problème ambulant. Il n'a pas l'air pourtant comme ça, encore jeune homme, encore séduisant, même avec une canne et la raideur saccadée de sa démarche, une carrière d'éminent scientifique qui lui sourit ,on croirait qu'il a la vie devant lui, et que celle-ci lui promets un avenir riche en amour, en gloire, en richesse et en bonheur. Mais Charles, voyez-vous, cet ingrat, n'en est pas si sûr. Et finalement, tout seul devant sa pinte, il n'a pas l'air si fringant que ça, et surtout, s'il continue comme ça, il ne serait pas étonnant qu'il devienne un pilier de comptoir.
Drôle n'est-ce pas, un puissant télépathe, capable de jouer avec l'esprit de n'importe qui, ayant il y a peu désamorcé la troisième guerre mondiale, réduit à faire les fonds de bouteille d'un pub de seconde zone. Comment tout cela est arrivé ? Et bien, Charles a juste connu la chute, la perte. Celle de ses jambes, de son intégrité, et plus important encore, celle de ses plus proches amis. “ Raven, Erik, pense-t'il alors, si seulement vous pouviez disparaître au fond de ce verre... „ Mais c'est stupide, essayer de faire disparaître ses meilleurs amis, sa famille, ceux qu'il considère comme sa sœur et son frère. La vérité, pourtant, c'est qu'eux, ils ont disparu, ils sont partis, mais pas entièrement, laissant à Charles des images avec le goût amer des regrets.
Au moins, se dit-il, il a toujours de l'argent pour se payer un verre. Et même dix. Cette pensée le fait sourire, et évacue ses soucis, alors qu'il se concentre sur quelque chose d'autre, finir cette bière. Arrêtons de remuer le passé, et pensons au présent, quel conseil avisé qu'il se donne. Charles se décide enfin à lever la tête de son verre, et à prendre conscience du pub autour de lui. Il y a un groupe filles à l'autre bout de la salle, et son instinct de dragueur s'empare de lui, comme au bon vieux temps. Ni une ni deux il remet son habit de fin charmeur en place, et se dirige en avant vers l'aventure. Pourtant, il ne s'est pas rendu compte du nombre de bière qu'il vient de s'enfiler. Il se sent un peu vacillant, mais il met ça sur le compte de la canne et de ses mauvaises jambes, et parvient à garder le cap. Mais le problème, quand on est mutant, et surtout télépathe, c'est que l'alcool à tendance à vous détraquer un peu tout ça, et quand comme Charlie, on est un peu groovy, et bien, le monde semble devenir un peu groovy. Charles se surprend – ou pas - à espionner toutes les conversations, autour de lui, et beaucoup de pensées, de choses qu'on ose pas se dire, ou de choses beaucoup plus plaisantes, comme la belle brune au fond qui semble trouver sexy le côté homme d'expérience, homme blessé que lui confère la canne, et il sait déjà qu'une piña colada lui ouvrira les portes du paradis avec elle. Mais l'alcool a encore plus d'effets que ça, et Charles ne sait même pas – et il ne s'en rend pas bien compte – de quelle manière les choses vont tourner. Il pourrait péter les plombs, se perdre dans les méandres des pensées du monde, les tordre à sa guise et en faire une gigantesque purée, ou partir à l'autre bout du monde. Mais quand même, pour cela, il lui faudrait bien une bouteille de vodka en plus.
Pourtant, les quelques pintes de bière lui permettent déjà de sentir quelqu'un arriver. Quelqu'un qui lui fait oublier son objectif drague, et le fait se retourner, déjà le sourire aux lèvres. “ Je me demandais quand tu allais enfin te montrer. „ L'alcool, ça le rend vraiment bizarre. Au fond, il ne sait même pas vraiment ce qu'il a voulu dire par là. Il devait arriver, c'est tout.


Dernière édition par Charles Xavier le Lun 1 Aoû - 14:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: them other fuckers don't know how to act. them other fuckers don't know how to act.  Icon_minitimeDim 31 Juil - 16:35

La démarche toute féminine et assurée, elle faisait les quatre-cent pas autour de lui qui, affalé sur le divan du fumoir, s'efforçait d'écouter le tourne-disque. Les années cinquante avaient apporté des perles rares à la musique américaine, mais alors qu'ils n'étaient qu'au début des sixties, il fallait bien avouer que beaucoup se surpassaient. C'était l'époque de l'insouciance, de l'innocence aussi. Les révolutions n'étaient pas encore enclenchées, et cela se ressentait plus que jamais chez les Beach Boys. Tapotant légèrement les doigts contre son verre de brandit, il suivait le rythme de Surfin' USA avec toute la nonchalance qui lui était propre, parfaitement conscient de l'agacement qu'il pouvait apporter à sa délicieuse associée. Il se souvenait des termes qu'il avait employés lors de leur rencontre, ▬ L'autre télépathe a laissé un vide dans ma vie, et j'aurais aimé que tu le remplisses. L'autre télépathe. Etait-ce tout ce à quoi il se rapportait pour lui ? Malgré toute la puissance qu'elle possédait, Emma était incapable de surpasser Charles en matière de compagnie, cette soirée de plus à ses côtés en était la preuve formelle. Elle n'avait rien rempli pour l'heure... Et il y aurait eu tant à dire s'il avait été là, mais au lieu de cela il n'y avait que des silences pesants, marquant le manque d'envie de répondre à une question pourtant simple: qu'as-tu envie de faire ce soir ? Ce n'est qu'après un énième soupir qu'Erik se décida enfin à émettre une proposition. ▬ Nous pourrions aller dans un pub ? Il y en a un à quelques pas d'ici, nous n'aurions pas besoin de Tom pour nous y conduire. La moue boudeuse qui trônait sur le visage de la blonde laissa place à un petit sourire narquois. Après tout là ou ailleurs, il restait égal à lui-même. Elle le rejoignit et finit à son tour son verre d'alcool. ▬ Ton ami télépathe te manque tant que ça ? Touché. Elle avait lancé sa phrase en le regardant droit dans les yeux, leurs iris d'argent se fixant simultanément. Ce pub dont il était question n'était autre que celui qu'il avait l'habitude de fréquenter avec le professeur X. Un lieu chargé de bon souvenirs, de joyeuses soirées de beuverie entre mutants, entre amis. Espérait-il seulement y retrouver quelques verres et une ambiance familière ? Lui qui se pensait si supérieur aux hommes était au final porteur des mêmes faiblesses qu'eux. ▬ Dois-je remettre mon casque pour éviter tes intrusions ? ▬ Si tu fais ça, j'ai bien peur que lui non plus ne puisse plus savoir où tu te trouves. Coulé. Il put contenir un sourire en coin. La Reine Blanche était forte à ce jeu-là, et bien que lui non plus ne pouvait cacher un soupçon d'agacement, il se délectait de la voir à l'oeuvre. Nul doute que Shaw ne l'avait pas choisie sans raison. Si elle ne savait pas plaisanter comme un homme, elle possédait au moins une force de caractère et un tact égaux si ce n'était supérieurs. ▬ Après tout tu sauras t'occuper seule, n'est-ce pas ? Il pointa du doigt la pile de documents qu'il leur restait à voir et se releva pour quitter la pièce l'hôtel.
Dehors le ciel semblait s'abattre sur lui, crachant des éclairs et des torrents de pluie. Il regretta de ne pas avoir pris la Lamborghini pour se rendre à quelques pâtés de maison de là, avant d'affronter le mauvais temps avec pour seule arme son parapluie, son chapeau et son long manteau noir. Il lui sembla que le chemin s'était allongé, et qu'à présent des kilomètres le séparaient du pub irlandais… Pourtant ce n'était pas si loin, à peine a-t-il eu le temps de repenser à la distance à parcourir qu'il arriva. À l'intérieur des rires et des discussions l'invitèrent à entrer, ce qu'il ne tarda pas à faire après avoir vivement secoué son parapluie. Il retira son chapeau et alla s'installer au bar. Comme toujours, O'Connor se trouvait derrière le comptoir, le sourire aux lèvres et la bouteille à la main. ▬ Erik, ça fait une éternité ! Qu'est-ce que je te sers ? ▬ Une bière. répondit-il sans trop prêter attention à la main qu'il lui tendit. C'est une toute autre voix qui le fit sursauter, puis automatiquement sourire. ▬ Je me demandais quand tu allais enfin te montrer. Aussitôt, Lensherr se retourna et vit un visage que depuis des semaines il espérait croiser. Son sourire s'effaça quelque peu sous le coup de l'hésitation, mais au fond de ses yeux on pu déceler une profonde admiration, et également quelque chose qui ressemblait à de la honte. ▬ Charles ! L'envie de lui demander comment il allait lui brûla les lèvres, mais en baissant les yeux il s'abstint. Le télépathe se tenait sur une canne, et lui savait parfaitement qu'il en était l'unique raison. ▬ Je suis heureux de te voir ici, mon ami. Au barman: Finalement, ce sera deux pintes.
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MessageSujet: Re: them other fuckers don't know how to act. them other fuckers don't know how to act.  Icon_minitimeLun 1 Aoû - 13:54

On peut s'imaginer très bien une scène dans sa tête, en prévoir les moindres détails, tout le texte et toutes les didascalies, comme dans une scène de théâtre, mais le problème... c'est que les acteurs, dans une vraie scène de la vie, ne font jamais ce que l'auteur a décidé. Charles se l'était préparée cette scène, dans sa tête, plein de fois, et de façons très différentes. Il avait d'abord pensé se jeter au cou d'Erik, et là hésitait à lui donner une grosse tape dans le dos ou à l'étrangler. Il avait ensuite pensé rester en retrait, le narguer de loin, lui faisant peser le poids de toutes ses jambes mortes sur les épaules, mais là encore, se demandait s'il allait l'éventrer avec sa canne ou cesser cette comédie, et lui adresser enfin un sourire. Enfin, malgré les petites divergences de toutes ces versions, Charles s'était au moins imaginé faire et dire quelque chose, et il avait même commencé à apprendre et à répéter son texte. En tout cas, il ne s'imaginait pas resté juste planté là sans savoir quoi dire ou quoi faire, juste... gêné.
Passé le côté théatral de son volte-face, Charles se sent maintenant comme interdit, ou plutôt incapable de se décider à dire quelque chose, ou même à faire quelque chose. C'est comme si la vue d'Erik Lensherr, à nouveau, lui coupait tous ses membres, tous ses moyens, comme il a sectionné ses jambes. Erik, le Destructeur, il devrait vraiment porter ce nom là. Ce moment de doute, où se mêlent aussi bien la rancœur que le plaisir de voir quelqu'un qui a compté – et peut-être, compte toujours -, ne dure heureusement que peu de temps, et Charles espère que sa dignité n'en sera pas trop affectée, et qu'Erik ne s'est rendu compte de rien. De quoi aurait-il dû se rendre compte d'ailleurs ? Peut-être que, l'espace d'un instant, Charles a pensé à l'étriper. Mais oublions ça, et fêtons les retrouvailles ! Mais... le peut-on vraiment ? Disons que ce n'est pas comme si Charles et Erik s'étaient juste perdu de vue, c'est plus... violent que ça.
“ Charles ! „ “ Erik ! „ répond Charles, avec, si l'on y fait suffisamment attention, un peu moins d'entrain. Mais pourquoi rester si coincé, si campé sur ses positions ? C'est stupide, se dit subitement Charles, et il chasse toute l'amertume de sa bouche, afin d'y mettre un sourire. “ Je suis heureux de te voir ici, mon ami. „ Comme au bon vieux temps. Comme si rien n'avait changé. La soirée des hommes célibataires, ou des hommes à femmes, selon le point de vue, des amis, des frères, et des pintes, beaucoup de pintes. “ Finalement, ce sera deux pintes. „ Charles ne croit pas utile de préciser à son ami le nombre de pintes qu'il a déjà avalées, et dans lesquelles il a oublié son désespoir, sans penser cependant, qu'à la vitesse où ça ira, il faudra surement bientôt le ramasser à la petite cuillère.
“ Allons nous asseoir dans un coin tranquille. A moins que... se passant nonchalamment la main sur la tempe, tu préfères combler cette charmante jeune femme blonde qui n'attend qu'une margharita, et un compagnon pour la nuit. Petit sourire en coin. Mais je pense qu'au Greenwich Hotel, tu as tout ce qu'il te faut, n'est-ce pas ? „ Puisque tu t'es cassé avec ma sœur, aurait-il pu rajouter, mais Charles n'est pas bête, et sait bien que, si Raven lui porte un grand intérêt, de son côté, celui qu'Erik lui porte n'est pas forcément exclusif.
Charles s'assoit, avec les précautions que ses jambes abîmées lui obligent, sur un sofa, dans le fond du bar, et invite Erik à s'asseoir en face de lui. “ Alors, mon ami, que fais-tu de tes journées maintenant ? Pas des grilles de mots croisés, j'imagine. Petit sourire, encore. Pour ma part, je suis presque réduit à remplacer mon jogging quotidien par ces trucs de grand-mère. „ Pas super comme début de conversation. Surtout quand le handicap vous fait acquérir un humour amer, et qui aurait de quoi mettre mal à l'aise celui qui, de surcroît est al cause de ce handicap. Allez, avoue, au fond, Charles, t'as un peu envie qu'il se sente coupable. Pour mettre fin à ce petit awkward moment, le barman vient leur apporter deux pintes, et Charles s'empressa de descendre la sienne, y noyant un peu de son self-control, de ses souvenirs, de ses rancoeurs, enfin de tout ce qui le rend pas drôle, ce qu'un nouveau sourire essaie de changer.
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MessageSujet: Re: them other fuckers don't know how to act. them other fuckers don't know how to act.  Icon_minitimeSam 20 Aoû - 14:52

Les mots sont des pistolets chargés. Son sourire hésitant s'était décomposé à mesure que Charles avait déversé sur lui ses paroles. Une pluie froide amplement méritée s'était abattue sur lui. Impossible de passer entre les gouttes qui ensemble formaient un torrent lourd de sous-entendus. Il n'était pas du genre à se plaindre, mais au-travers de ses mots et en dépit de leur jeune amitié, Erik savait parfaitement toute la souffrance que le professeur éprouvait, puisqu'il partageait la moitié de son fardeau, et que l'autre moitié dont il était l'unique source le criblait de remords. Eux qui s'étaient promis un avenir si brillant s'étaient déchirés, séparés, perdus… Et à présent ils se retrouvaient, là, au beau milieu de ce bar miteux dans lequel ils avaient laissés bien des souvenirs. Et s'il était possible de revenir en arrière, de remonter le temps, les choses seraient-elles différentes ? Se seraient-ils quittés malgré tout ? Probablement. Rien au monde n'aurait plus satisfait Magneto que d'avoir le professeur X à ses côtés, mais le fait est que leurs chemins étaient voués à se séparer. Si l'avouer lui brisait le coeur, il savait que Charles avait eu raison de dire qu'ils n'aspiraient pas aux mêmes idéaux… Il y avait entre eux deux une différence de taille dont leur amitié était incapable de faire abstraction.
Encore des paroles de son ami. Il perçoit enfin dans sa voix un léger tremblement et son haleine se charge de lui faire comprendre le reste. Le torrent glacé n'est pas sans raison. ▬ Combien de verres as-tu bu, Charles ? Peut-être devrais-je te raccompagner. Il le regarde s'asseoir avec difficulté et hésite à lui proposer son aide. Finalement sa question semble passer à la trappe, tout comme l'aide qu'il aurait pu apporter. Face à face, c'est ainsi qu'ils se retrouvent. Pour la énième fois. Un soupir lui échappe au moment où O'Connor leur apporte les pintes qu'il s'empresse de renvoyer. ▬ Oublie la bière, ramène-nous plutôt deux cafés bien serrés. Dans l'espoir de le faire désaouler. Le regard gris du mutant se replonge dans les iris bleu de son ami. Ce regard à la fois triste et accusateur qui lui rappelle son crime, l'accident. Mais Erik n'est pas de ceux qui se laissent abattre si vite. Cette pitié à l'égard du télépathe le répugne, et aussitôt il décide de ne plus la ressentir, de faire abstraction. Qu'importe les coups de fusils, qu'importe la paralysie qui menace, cela fait des semaines qu'ils ne se sont pas adressés la parole, les vieilles rancoeurs ne gâcheront rien de cette soirée. Il y a bien trop à dire pour laisser le temps leur filer entre les doigts. ▬ Le Club a des branches un peu partout, j'ai entendu dire qu'il comptait enquêter sur l'Institut. Je fais de mon mieux pour vous couvrir mais tu devrais t'assurer que vous êtes en sécurité, ils sont de mèche avec la CIA. Il marqua une pause. Il n'y avait rien à ajouter sur la CIA, ni même sur ses membres… Sur Moira. À cette pensée ses yeux dérivèrent automatiquement en direction de cette canne qu'il désirait probablement lui enfoncer dans la gorge depuis plusieurs minutes.
Le café arriva enfin. Remuant discrètement un carré de sucre à l'aide d'une cuillère en inox, il huma la boisson avant d'ajouter, le ton plus bas. ▬ Tu manques à Raven. Mais elle va bien, je m'en assure personnellement. Il avait insisté sur le personnellement. Mystique n'était pas seulement un joyaux de la génétique, c'était également la petite-soeur de Charles, et cela la rendait d'autant plus inestimable. Depuis leur arrivée au Greenwich, il s'était juré d'en prendre grand soin et avait tenu sa promesse. Prenant une gorgée il poursuivit la conversation. L'envie de lui demander s'il souffrait le torturait. Non, passe à autre chose. Il y a toujours autre chose. ▬ Pendant combien de temps vas-tu te déplacer avec ça ? L'incapable avait parlé. Son coeur avait parlé. Il n'avait pas pu s'en empêcher et il le regrettait déjà. Mais c'était plus fort que lui, il devait savoir. Pour que son esprit soit en paix. Vieille expression qui en refaisant surface ajouta de l'amertume à ses émotions.


Dernière édition par Erik Lensherr le Lun 31 Oct - 1:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: them other fuckers don't know how to act. them other fuckers don't know how to act.  Icon_minitimeDim 21 Aoû - 0:19

Les pensées d'un homme désabusé, et alcoolisé, ce n'est vraiment pas beau à voir, surtout quand ces pensées passent la barrière de ces lèvres et jettent ce froid glacial sur celui qui les entends. C'est triste, pour un homme comme Charles Xavier, de donner une si mauvaise image de soi, de tomber si bas, dans le fond d'une chope de bière. Il n'aimerait pas se voir comme ça, avoir souvenir de ça, et aurait préféré que personne ne le voit dans cet état. Mais ce qui est fait et fait, et l'alcool qu'il a dans le sang ne disparaitra pas de si tôt. “ Combien de verres as-tu bu, Charles ? Peut-être devrais-je te raccompagner. „ Suggestion intéressante, Charles y pensera. Il préfère, cependant, ne pas répondre directement à la question d'Erik, d'une part parce qu'il ne veut pas lui faire plus honte ou pitié qu'il ne le fait déjà, d'autre part, parce qu'il n'a pas non plus vraiment tenu les comptes. Et, alors qu'il s'empressait de se jeter dans une nouvelle pinte, celle-ci s'échappe de ses doigts, alors qu'Erik préfère commander deux cafés à ce cher O'Connor, dont Charles perçoit l'état d'esprit, à la fois agacé et triste de voir celui-ci qu'il s'imaginait chic et au dessus de la mêlée tomber si bas.
Après tout, Charles n'est pas si bourré que ça, mais mêlé à une sorte d'amertume, son taux d'alcoolémie le fait se tenir plutôt étalé que droit sur la table, et fait danser ses yeux tout au tour de la pièce, dans le vague de la fumée, des tableaux et des pensées. Car oui, quand Charles a un peu forcé sur la bouteille, alors que certains sauteraient sur les tables et danseraient tout nus jusqu'au bout de la nuit, lui voit ses dons décuplés, et s'il ne tombe pas dans des rêveries hautement psychédéliques, il pourrait bien finir par faire des dégâts. Mais pour l'instant, on y est pas encore, et Charles parvient à garder son esprit acéré dans son crâne. Enfin, plus que tout, il essaie de garder son esprit concentré sur son interlocuteur. Erik Lehnsherr, cet homme au sujet duquel, dans sa tête, tout semble s'embrouiller subitement, les bons moments passés ensemble comme la rancœur et la douleur, sans qu'il ne parvienne à se souvenir exactement lequel l'emporte finalement. Comme au bon vieux temps peut-être, se sent-il retourner. Il se demande même, d'un coup, ce qui se serait passé s'ils s'étaient retrouvées dans d'autres circonstances, peut-être tout aussi fortuites, mais où il n'aurait pas tenté de descendre toute la réserve de bière d'un pub irlandais. Les clivages et ce goût amer sur sa langue l'auraient surement emporté, et il n'aurait surement pas pu envisager de se retrouver ainsi assis en face de son ancien ami. L'alcool, finalement, a peut-être un peu de bon ce soir, à mesure qu'il finira peut-être bientôt à lui permettre d'adresser un sourire à Erik.
Mais on en oubli pas cette rupture brutale entre eux, non pas une rupture amoureuse vous savez, mais une rupture entre deux pensées, entre deux hommes qui s'apprécient mais n'apprécient pas les mêmes choses, et vont jusqu'à s'opposer. Erik, ayant forgé ses idées, avait fait le choix de quitter Charles. Mais à côté de ces choix politiques, qu'en restait-il des hommes, de l'amitié ? “ Le Club a des branches un peu partout, j'ai entendu dire qu'il comptait enquêter sur l'Institut. Je fais de mon mieux pour vous couvrir mais tu devrais t'assurer que vous êtes en sécurité, ils sont de mèche avec la CIA. „ Le Club... Erik semble en parler comme quelque chose de lointain, lointaine chose qui les séparent. Il en est le chef de file et pourtant pas vraiment, à ce qu'il semble. “ Je croyais que maintenant tu dirigeais le Club ? Petit sourire amusé. Mais je te remercie de me prévenir, j'apprendrai à me méfier plus encore de la CIA et du Club. „ En pensant à la CIA, Charles ne peut s'empêcher de penser à Moira, et avec un petit sourire triste il se demande si elle va bien, aujourd'hui. “ Tu manques à Raven. Mais elle va bien, je m'en assure personnellement. „ “ Embrasse-la de ma part. Elle me manque beaucoup, aussi. Mais tant que tu t'en occupes bien, je suis rassuré. „ Rassuré, rassuré, tu te tapes quand même ma sœur, et si tu lui fais mal, je te dézingue ta tête, voilà ce que le sourire, presque de requin de Charles à cet instant veut signifier. La famille, même si ce n'est pas les liens du sang, ça reste sacré.
Peu à peu, Charles sent son esprit s'apaiser, les mauvaises pensées qu'il avait s'éloigner, alors qu'il ne pense presque plus qu'à passer un bon moment en compagnie de son meilleur ami, comme si rien ne s'était passé. Mais du côté d'Erik la tension ne semble pas si facile à évacuer. “ Pendant combien de temps vas-tu te déplacer avec ça ? „ Et on retourne à cette chose déprimante qu'est l'état physique de Charles l'infirme. Il y pense déjà assez pour ne pas qu'on lui en rajoute une couche, mais soit. “ Pour toujours, au mieux. J'ai bien peur d'être condamné au fauteuil d'ici quelques temps. Quel dommage, la canne, c'est définitivement plus sexy. „ Charles fait un petit roulement de sourcils, avant d'étouffer un éclat de rire, se rendant compte du caractère très ambigu de ce qu'il vient de dire. “ Enfin, oublions ça, mon ami. J'en ai assez de parler de ça, de ressasser tout ça. On pourrait faire autre chose. On peut faire tellement mieux. „ Et puis ce qui devait arriver arriva, sa concentration tellement focalisée sur Erik, son esprit finit par glisser dans le sien, pour faire résonner sa dernière phrase dans sa tête. Mais, afin de ne pas être intrusif, ce qui ne lui plairait surement pas, Charles ne fait qu'effleurer son esprit, le toucher, et s'en retire immédiatement, du moins, tant qu'il en garde le contrôle. “ Des idées ? „
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Erik Lensherr

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MessageSujet: Re: them other fuckers don't know how to act. them other fuckers don't know how to act.  Icon_minitimeLun 26 Sep - 21:51

them other fuckers don't know how to act.  Tumblr_lnuevkRZIc1qcnhhzo1_500

I guess you can call it cowardice
But I'm not prepared to go on like this.
I can't stand losing you.

« Je n’ai malheureusement pas la main mise sur toutes ses activités. » Il avait lancé la phrase sur un ton détaché, pourtant Magneto était plus que concerné par la sécurité de l’Institut. « Help me guide it. Shape it… Lead it. » Telle avait été la demande de Charles l’an passé et en acceptant de faire partie des X-men, Erik avait juré de toujours protéger l’école. Son départ ne briserait pas ses serments. Charles pouvait avoir la certitude que tant qu’il serait en vie, il ne vendrait Westchester pour rien au monde.
Assis à cette table, il n’y avait plus grand chose qui physiquement parlant différenciait Charles d’Erik. Ils étaient tous deux à la même hauteur et se dévisageaient mutuellement, lisant chacun dans les yeux de l’autre –ou dans l’esprit de l’autre. Pourtant un élément essentiel les séparait, et Erik en était la principale cause. Se rapprochant quelque peu de son visage, il ne vit pas qu’un jeune homme imbibé d’alcool, un de ces dandies à peine sortis d’Oxford qui trainaient dans les pubs pour le seul fait de se laisser porter par l’ivresse de la nuit : Il vit toute la peine et tout le mal qu’il ressentait au plus profond de lui-même. Il vit cette âme qu’il avait de ses propres mains blessée. Ce mutant plein d’avenir à qui il avait coupé l’herbe sous le pied. Ne lui restait-il pas un peu de cet espoir qui le faisait vivre et dont il lui parlait tant ? Lui-même lui avait fait tant de promesses qu’il n’avait pas tenues que penser encore à l’espoir serait une aberration grotesque. Pourtant une lueur semblait encore visible dans ses yeux noyés dans la bière, et plus que tout au monde Erik voulait s’y raccrocher, et l’exploiter jusqu’à ce qu’enfin il retrouver l’étoffe de ce qu’il était autrefois, comme au premier jour de leur rencontre. Toujours le mutant garderait en lui ce souvenir, et lui serait reconnaissant de lui avoir sauvé la vie alors qu’il courait tout droit à sa perte. Lui tendre la main comme il l’avait fait, jusque lors personne ne s’était montré si pur et sincère envers lui. Repensant à Cuba, il ne put s’empêcher de sentir son cœur se comprimer dans sa poitrine, comme une feuille de papier qu’on aurait froissé. Ensemble, ils auraient pu accomplir tant de choses. En dépit de la fin tragique des évènements, leur intervention contre le Club ainsi que celle face aux navires américains et russes avait été remarquablement spectaculaire. Entre la télépathie et le contrôle du métal, leur duo s’était montré quasi-invincible. Erik n’avait pas juste perdu son meilleur ami sur cette plage, mais il avait également fait une croix sur le mutant le plus à même de le surpasser. Il pleurait pourtant, et à sa grande surprise, plus la disparition du premier que du second.
Pour toujours, au mieux. J'ai bien peur d'être condamné au fauteuil d'ici quelques temps. Quel dommage, la canne, c'est définitivement plus sexy. „ Ses mots étaient autant de coups de poignards portés à sa poitrine. Le sentiment de tristesse qui l’affligeait se traduisait sur son visage. Sans qu’il ne puisse le contrôler, ses paupières s’humidifièrent et devinrent plus chaudes, le souffle lui manquait. « Je suis tellement désolé, Charles. J’aurais aimé que les choses se passent autrement. C'aurait dû être moi, à Cuba. » Il ne fit aucun commentaire sur Raven, conscient du fait qu’au moindre faux pas il le regretterait, mais il avait la ferme attention de prendre soin de la jeune femme comme de la prunelle de ses yeux, la question était tout à fait hors d’actualité. Puis, ce qui l’intéressait sur le moment, c’était plutôt la santé de son plus précieux ami –de son unique ami. Quel genre de monstre était-il pour lui avoir apporté tant de peine ?
« De mon côté, oh je m’occupe avec des trucs de grands-pères. » Il avait répondu du tac au tac, comme si la réponse lui avait brûlé la gorge, en souvenir du temps où ils discutaient encore en toute amitié. Il en était néanmoins tellement certain, c’était cette même amitié qu’il avait pour lui au moment même où il s’adressait à lui, et cette fente au cœur n’était pas le fruit de la pitié qu’on ressent en observant un handicapé, mais la réelle culpabilité, et l’humilité qu’on peut ressentir face à un frère blessé. « Cigarette ? » dit-il en lui en tendant une. « Eh bien... Je propose que tu me parles de tes X-men, comment vont-ils ? » Un silence de ouate s'instaura entre les deux mutants. Il feignit encore quelques minutes la parfaite impassibilité mais, finalement, craqua sous le poids d'une pression auto-infligée : « Oh, Charles, je t'en prie ! Cessons cette mascarade et parlons vrai. S'il le faut crache-moi au visage, détruis-moi quelques neurones... Je t'ai promis l'espoir et je n'ai pas renoncé à ma promesse. Donne-moi du temps ! Donne-moi ne serait-ce qu'une chance. »
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Charles Xavier

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MessageSujet: Re: them other fuckers don't know how to act. them other fuckers don't know how to act.  Icon_minitimeDim 2 Oct - 22:37

“ I'm so sorry Charles. I wish things had been different. It should have been me, in Cuba. „ “ Don't blame yourself for what has been done... „ Mais Charles se perd un peu dans sa phrase. S'il ne pas celui qu'il faut blâmer, qui est-ce ? Ce n'est pas Moïra, c'est peut-être Charles, qui n'aurait pas dû se relever à ce moment, ou bien... “ No one is to blame. It happened. Charles sent son regard se durcir dans les yeux d'Erik. There will be a time when i forgive you. Forgive me if i can't just now, it still feels too sudden, too new. I'm not used to it yet, I haven't accepted it yet... „ Charles perd ses yeux ailleurs, quelque part vers sa canne, ce bout de bois auquel il se raccroche. Il ne pourra pas pardonner tant qu'il n'aura pas accepté, et il n'aura pas accepté tant qu'il n'aura pas cessé de combattre. Il n'y a rien de mal à être infirme, peut-être... Alors il pardonnera, puisque de toute façon, on ne pourra rien y changer. “Anyway, if by chance i meet a healer mutant, i won't say no. „ Clin d'oeil. La gravité de cette conversation s'envole.
“ As for me, I try to entertain myself with granfather's stuff. „ Charles se sent prit d'un léger fou-rire. Entre la grand-mère et le grand-père, ils sont tombé bien bas ceux qui autrefois, sur une plage de Cuba, ont tenu le sort du monde entre leurs mains. Néanmoins, oubliant la nostalgie, ça ne peut que le faire rire d'imaginer Erik, ce grand gaillard à la beauté racée, qui fait tomber les jupes des filles au moindre regard, assis dans son fauteuil avec des lunettes, une couverture, un vieux livre de Goethe entre les mains, et par dessus tout, fumant sa pipe. Non ce n'est pas du tout un tableau Erik Lehnsherrien, mais au moins, c'est drôle. Et avec l'esprit embué de Charles, tout est beaucoup plus drôle, et il a de plus en plus de mal à réprimer son fou-rire. Et bien sûr, il ne parvient même pas à exprimer en mots l'image qu'il a dans la tête. “ Cigarette ? „ Mais Charles est trop terrassé par son fou-rire qu'il peine à se concentrer sur une réponse. Il parvient enfin à retrouver son souffle, un instant seulement, le temps de dire : “ Yes, thank you. „. Avant de pouffer à nouveau, à l'instant même où il allume sa cigarette. Il a oublié un instant qu'il ne fumait pas, ou en tout cas, pas beaucoup, pas autant qu'Erik, mais les bières lui font oublier ce détail, et surtout, le font presque s'étouffer.
“ Well, i suggest you talk about your X-men, how are they doing ? „ Charles a à peu près retrouvé ses esprits, et son sérieux, ce sérieux légendaire Charles Xaviérin – un peu une blague, si vous voulez mon avis -. “ They're doing great. Alex and Sean can't stop fooling around, and i see hundred of smashed windows, burned grass or destroyed statues. I think it's their way to show how they miss you, but i think they can take it. And they feel good, and... Hank has even started joking about smurfs. He's accepting it. And you know, there are dozens of new students in Westchester, more amazing than you can imagine. „ Charles est très fière de son école, de ses élèves et n'a pas peur de le montrer, mais bon, il a maintenant épuisé son quota de paroles sérieuses, et pour les civilités, les nouvelles, il pense que c'est bon maintenant.
Mais il ne s'attendait pas à ce qu'on passe à ça, il s'attendait à quelque chose de plus léger, mais soit. “ Oh Charles, please ! Let's stop this masquerade and speak true. Spit in my face if you need to, smash a few cells in my brain... I promised you hope and i didn't gave up on my promise. Give me time ! Give me just one chance. „ Charles est un peu sonné. Il ne sait quoi répondre, du tac au tac. Il peut sentir toute la culpabilité, la colère de son ami, et cet appel désespéré d'un retour à l'espoir. Fini le désespoir, retour de l'espoir ? Ce serait presque une blague pour quelqu'un qui perd progressivement sa mobilité. Mais Charles se souvient qu'ils ne sont pas encore d'amis devenus des vieux amis. Il n'ya que quelques mois que leurs chemins se sont séparés, qu'ils n'ont juste, au fond, que cessé d'habiter au même endroit. Il est peut-être temps de faire quelque chose, de sauver les meubles. “ My friend, i'm sorry if you felt so guilty. I try not to blame you, for this, il montre ses jambes du regard, and I don't blame you for thinking different. But we're still friends, aren't we ? Remember what we lived, how we were brothers ? Brothers may be different, they still hang out. I hope we haven't broken that bond. Let's not become « old friends », we are just friends, we are still friends. „ Ce qui a perdu l'est pour de bon, certes, mais il y a toujours quelque chose.
Charles retrouve soudain un sourire amusé, et l'alcool lui remonte à la tête. “ And for that, I solemny swear the only brain cells that shall be smashed tonight, will be so by our friends guiness and whiskey. Agree ? „ Charles lui tend la main, espérant sceller un pacte, de non agression, d'amitié ou de quoique ce soit. Un pacte de drinking contest suffirait.
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