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Elias ▬ enter sandman.

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Elias G. Lovecraft

fou noir du club des damnés.

Elias G. Lovecraft

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Greenwich Hotel, NYC.


Elias ▬ enter sandman. Vide
MessageSujet: Elias ▬ enter sandman. Elias ▬ enter sandman. Icon_minitimeMer 3 Aoû - 13:53





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tumblr ϟ feat. gaspard menier
Elias Lovecraft ; Sandman

23 ANS ϟ CLUB DES DAMNES ϟ ARTISTE EN VOGUE ϟ ÉCOSSAIS


DATE DE NAISSANCE ϟ 29 Février 1940.

CARACTÈRE EN CINQ ADJECTIFS ϟ Naïf, introverti, serviable, calme, sage. [ou] Manipulateur, tyrannique, implacable, cynique, vulgaire.

DONS ϟ Contrôle du Sommeil, et Contrôle des Peurs.
Contrôle du Sommeil, Eli, alias "SANDMAN".
|stade un| Eli fixe une personne et l'endort à distance d'un sommeil sans rêve. Cette personne ne se réveillera que si Eli le désire, mais si le bruit autour de lui est assourdissant ou si on lui inflige des blessures. niveau atteint par Eli |stade deux| Eli s'approche de la personne et en la touchant arrive à déclencher un rêve chez cette dernière. Il peut contrôler le rêve de sorte à ce que la personne lui révèle dans ses rêves des vérités ou des mensonges. Le sommeil de la victime devient cependant plus léger, et Eli s'endort au fur et à mesure qu'il est "dans le rêve". niveau atteint par Eli |stade trois| Eli peut plonger une personne dans un sommeil sur une courte période et n'a pas besoin d'être avec elle pour qu'elle reste endormie. Il ne s'endort pas au toucher de cette dernière, mais la fatigue se fait assommante chez lui. non atteint |stade quatre| Eli jette une "malédiction" de sorte à ce que la personne en face n'arrive plus à dormir du tout pendant une période donnée. non atteint |stade cinq| Eli plonge la personne dans un sommeil si profond qu'il est médicalement "dans le coma". Il ne peut pas la sortir de cet état ; le réveil doit se faire seul. jamais atteint
Contrôle des Peurs, Elias, alias "NIGHTMARE".
|stade un| Elias lit dans l'esprit de la personne ses peurs refoulées et ses craintes, angoisses du moment. niveau atteint par Elias |stade deux| Elias arrive à faire apparaître une illusion holographique de la peur, comme une image translucide de la peur. niveau atteint par Eli |stade trois| Elias transforme l'illusion de sorte à ce qu'elle devienne réelle aux yeux des autres ; elle prend de la forme, du volume, et semble réelle. L'odeur du sang, les cris, les voix... l'illusion est parfaite, maîtrisée par Elias. non atteint |stade quatre| Elias joue avec l'esprit de la victime et déclenche en elle une hyper sensibilité à l'illusion, ce qui la rend plus fragile mentalement. Il arrive à lui faire croire qu'elle est atteinte par l'illusion, à la sentir contre sa peau, alors qu'elle n'existe pas (asticots sous la peau garantis!) non atteint |stade cinq| Elias fait tomber dans la folie la victime de ses percutions, la "maudissant" de sorte à ce que l'illusion soit permanente, jusqu'à la mort. jamais atteint

Note : Eli et Elias ne possèdent pas les mêmes pouvoirs, bien qu'ils soient la même personne. En effet, Eli et Elias ne sont pas justes deux personnalités mais deux extrêmes d'une seule et même personnalité. Elias n'est que le côté machiavélique d'Eli qui tente tant bien que mal de se maîtriser et de ne pas faire de mal aux autres. Elias, quant à lui, ne fait que se protéger. Il "sort" généralement quand Eli se sent oppressé ou humilié, voir battu physiquement. Il est possible qu'Elias puisse utiliser les pouvoirs d'Eli, mais l'inverse est impossible. /!\

CONVICTIONS ϟ Quand il était encore enfant, Elias a vu sa mère souffrir le martyr devant son mari parce qu'elle était une "monstruosité". Battu par son père, il a développé une haine viscérale pour l'espèce inférieur, ne supportant plus leur mépris. Si Eli, sa personnalité posée, ne les déteste pas particulièrement et se met même davantage en retrait, par peur d'être rejeté, Elias, son extrême, lui, ne leur fait aucun cadeau. Il lui faut d'ailleurs beaucoup de retenu pour ne pas tous les crever. Eli, s'il ne se considère pas comme "supérieur", pense cependant qu'il n'a pas sa place parmi eux. Les hommes ont eu raison de son esprit. Eli aimerait seulement vivre paisible dans un monde où les gens ne le trouveraient pas monstrueux, c'est tout.


we are the future, not them

PART I. ▬ MOMMY's GOOD LITTLE BOY.
Assis au bout de la table, les yeux grand ouverts sur son père, Elias l'observait. Ses yeux verts, il les tenait assurément de sa mère. Son visage carré, son nez, sa bouche, ça par contre, ça venait de son père. Ce grand homme, aux épaules immenses et au regard noir, cet homme terrifiant, c'était son père. Elias baissa les yeux, avec un petit rougissement. L'idée même de ressembler à cet homme lui faisait toujours un peu honte. Lorsqu'on lui demandait ce que faisait son papa, Elias haussait les épaules et disait toujours « je sais pas trop, il veut pas en parler, mais ma maman à moi, elle est fleuriste! ». Son père était juste policier, et pas le petit policier du quartier, il travaillait dans les hauts bureaux de la criminelle écossaise. C'était quelqu'un de bien, mais il n'était pas souvent à la maison, et partait parfois la nuit pour arrêter les détraqués. Sa mère, quant à elle, était fleuriste à temps partiel. Elle tenait une petite boutique en face du grand parc d'Edimbourg. C'était une petite femme potelée, les cheveux longs jusqu'aux épaules et les yeux verts claires, un air sage et doux sur le visage, quoi qu'un peu fatigué. Elias porta son regard sur elle, somnolant un peu. Depuis tout jeune, il avait toujours eut besoin de dormir plus que les autres. Il n'y passait pas sa vie, mais s'il n'avait pas ses huit heures de sommeil sans dérangement, il ne se sentait pas toujours très bien. Il observa la cuisine blanche, et sa mère, de dos, laver les assiettes du repas. Il la regarda quelques instants, puis reporta son attention sur son père qui tenait devant lui son arme, démontée, qu'il nettoyait attentivement. Les yeux de son père étaient noires, Elias ne les avait jamais vu d'une autre couleur. Noir sans fond, noir vide, noir d'encre. Il se pinça doucement les lèvres, commençant à se tortiller sur sa chaise. « Papa... Je peux aller dormir s'il te plaît? » Le regard de Erston se fixa sur le visage ingénu et rond de l'enfant, haussant un sourcil. Il jeta un regard rapide à l'horloge qui indiquait 20h38 exactement. Il hocha la tête d'un mouvement vif, et Elias se leva, se dirigeant vers sa mère. Du haut de ses huit ans, Elias n'était pas bien grand, aussi il se leva sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur la joue de sa mère et chuchotait un « bonne nuit » amusé, se tournant aussitôt pour grimper dans les escaliers. Elias n'embrassait jamais son père. Cela remontait peut-être à deux ans. Un choc, un traumatisme, il n'avait jamais vraiment compris pourquoi, ni comment c'était possible, mais ce soir-là l'avait marqué dans sa chaire, profondément. Il se rappelait très bien trottiner pour dire bonne nuit à son père et tombait à la renverse, glissant sur Erston. Le réflexe avait été directe, il l'avait relevé par l'épaule et lui avait mis une grande gifle. L'enfant n'avait pas compris. Il avait regardé son père. Ses yeux s'étaient agrandis, tout mouillés par les larmes, et finalement, son père lui en avait remise une autre pour qu'il ne pleur pas « pour rien ». Elias s'était reculé, vexé, et avait mis un grand coup de pieds dans le tibia de son père, juste comme ça. Erston avait été si surpris et étonné qu'il n'avait rien dis. Depuis ce soir-là, plus rien. Erston ne parlait tout simplement plus. Il se permettait quelques hochements de tête, des regards lourds et des grognements pour communiquer avec son unique fils.

La vérité, c'était que Erston avait abandonné l'idée de communiquer avec lui. Seules les claques l'avaient éduqués lui, et puis, ils lui avaient mentit. Tous les deux étaient les seuls fautifs de leur vie. Quand Erston s'était marié, il avait vingt-trois ans. Il avait rencontré quatre ans plus tôt celle qui serait sa femme, chez le fleuriste justement. À l'époque elle était en stage, et lui allait justement chercher un bouquet pour une jeune femme avec qui il avait rendez-vous. Kathryn était magnifique à l'époque, une femme fraîche et souriante, amusante aussi. Il avait craqué pour elle, et quand il s'était marié, il n'avait pas imaginé une seule seconde que sa femme était une guérisseuse, était plus qu'une guérisseuse : une menteuse et une mutante! Un … monstre finalement. C'était à la naissance d'Elias qu'il avait compris. Après tout, tomber de sommeil en présence de son propre enfant, ce n'était pas très répandu. Kathryn avait commencé à lui expliquer, très lentement, qu'elle pouvait guérir et donner la vie, que ses mains étaient quelque chose de plus que ça. Erston l'avait très mal pris, et ils s'étaient battus. Si elle était restée, c'était uniquement parce qu'elle l'aimait. Mais lui, son amour s'était enfui ailleurs, loin du mensonge. Il n'invitait plus personne. Plus ses amis, plus sa famille. Enfermé dans ce cocon répugnant, il se sentait de plus en plus piégé par les deux monstres qui lui servaient de famille.

Alors tous les soirs il préparait son arme au bout de la table. Il démontait lentement le chargeur, le canon, et nettoyait, astiquait, faisait briller. C'était devenu une obsession. Il ne couchait pas avec Kathryn. D'ailleurs ils ne dormaient plus dans le même lit. Ils faisaient l'amour une fois tous les deux mois, quand il avait vraiment envie, et aussi parce qu'il était catholique, et qu'il ne trompait pas celle à qui il avait juré fidélité. Erston était un homme de parole. Enfin, c'était ce qu'il disait.

Elias, allongé dans son lit, regardait le plafond. Parfois il imaginait un grand ciel, parfois que des dauphins s'envolent, glissent sur les nuages. Il fermait alors les yeux, et il rêvait toujours de chose agréable. Jusqu'à qu'un cri déchire la nuit, celui de sa mère généralement, et alors il fronçait les sourcils, il sursautait dans son sommeil, et les pleurs de sa maman le faisaient pleurer; alors ses rêves devenaient étranges, et ça lui faisait peur, de plus en plus peur, jusqu'à qu'il hurle dans son sommeil. Son père ouvrait alors la porte, le tirait hors du lit pour le punir, et il frappait avec sa ceinture de toutes ses forces son dos et ses fesses, et il hurlait qu'ils n'étaient que des monstres, et tout le monde pleurait de plus en plus fort. Elias ouvrit les yeux, calmement, entre deux sommeils, et eut un sourire en coin en respirant le silence. Ses yeux se fermèrent. Il ne se plaignait pas. Il n'était qu'un monstre, il avait bien compris.

PART II. ▬ MOMMY's BRAIN TASTES LIKE MONSTER's, DADDY.
Assis sur une chaise, un enfant de dix ans attends. Son regard vert est vide. Il fixe le sol, regarde autour de lui en rougissant un peu de honte, mais il ne parle, il ne fait rien. S'il rougit, c'est parce qu'il a honte d'être encore en vie. Il est recouvert de sang. Des pieds à la tête. Sur son visage en voit encore les longues coulées de gouttelettes cramoisies, et plus bas, sur sa chemise, la giclée rougeâtre tâche le tissu pur et blanc. Ses yeux verts observent les traces sur ses mains qu'il essuie doucement sur son jeans. Un enfant à côté de lui l'observe, le regarde, presque trop fixement. Puis la voix sort de nulle part, elle le frappe : « Tu t'appelles comment toi? » L'enfant relève les yeux de sur les coulées rouges, et fixe cet enfant brun qui lui parle. Il ne veut pas parler, baisse à nouveau les yeux. Finalement une mère vient et arrache l'enfant, l'éloigne de cet enfant qui est tout sanguinolent. Une infirmière approche. Il y a du chahut autour d'eux, des allers et retours, et cette personne qui se tient pas très loin et observe le gamin, le garde. Ce mec porte sur la poitrine un badge de la police. L'infirmière se penche, et elle semble peinée quand elle demande à l'enfant : « Dis-moi où tu saignes... » L'enfant relève les yeux sur l'infirmière, et il est très calme. Ses rougeurs ont disparu, son regard est sévère, presque trop sérieux pour son âge. « Je ne saigne pas. » La jeune femme hausse un sourcil. « Mais sur ton visage... » « C'est la cervelle de ma mère, madame. » Sa voix monocorde fait froid dans le dos. Le regard du jeune garçon glisse lentement sur l'homme qui se tient et qui l'observe de loin : « Il vous expliquera. » L'infirmière se redresse, avec un regard presque effrayée. Elle ne comprendrait pas de toute façon.

Il détourne le regard, regarde le sol. Il est fatigué, fatigué de faire semblant, fatigué d'avoir à se retenir. C'est de leur faute à tous s'il est comme ça aujourd'hui. Il ferme les yeux, essaye de se remémorer, mais il ne voit que le sang. Qu'est-ce qui a poussé son père à se lever ce soir parmi tous les autres, à brandir son arme et à tirer une balle dans la tête de sa mère alors qu'il lui disait bonne nuit? Il ne sait pas. Il n'a rien compris. Sa mère s'est effondrée sur lui, puis sur le sol dans un bain de sang. Il sent encore le goût chaud de sa cervelle sur sa langue. Il a tourné la tête, et un autre coup de feu. Il s'est tué sans même le tuer lui, pourquoi? Il ne comprend pas. On ne tue pas les enfants, c'est ça? Il baisse les yeux, rougit à nouveau, calme et posé comme un petit ange qui n'a rien compris. Que peut-il comprendre après tout? C'était le dernier acte d'un fou. Il sent les larmes salées remplir ses yeux, et il sent qu'il va pleurer. À ce moment, un homme s'approche de lui, l'observe, le jauge, et il a un sourire sur les lèvres. Il n'y a étrangement plus personne aux urgences. Les yeux verts, derrière le cramoisi du sang, brillent en se fixant sur cet homme. Elias fronce les sourcils. « Ne te fâche pas, Elias. Je suis ici pour t'aider. » Un long silence s'installa, Elias le fixa. « ...Je sais ce que tu ressens. Je suis comme toi. » « Comme moi? Je ne crois pas... » soupira l'enfant, triste tout d'un coup. « Non, Elias... » L'homme se pencha vers lui, avec un sourire significatif. « JE suis comme toi... Moi aussi, j'ai... un secret. » Le regard vert d'Elias se darda sur lui, perplexe. Il se pinça les lèvres. L'enfant le regarda, puis fronça doucement les sourcils d'un air inquiet. « Vous aussi, vous êtes un monstre alors? » Il ne se doutait pas que cette rencontre régirait toute sa future vie.

PART III. ▬ I'VE TRAGEDY IN MY VEINS.
Calmement, Elias se leva de son siège. Il ajusta son costume sur ses épaules, et referma ses manchettes. Son habit classique lui plaisait, il se trouvait beau comme ça, et eut un sourire en ajustant sa cravate sur sa chemise blanche et ses bretelles écossaises, noires. Tout seul devant sa psyché, il se concentrait à se répéter que tout allait bien se passer. Il était toujours un peu angoissé par les nouvelles choses. Il baissa les yeux, rougissant un peu en voyant sa braguette ouverte et la remonta, d'un geste simple. C'était sordide finalement de se dire qu'il gagnait de l'argent sur une enfance qu'il n'avait finalement pas aimer. Il soupira, légèrement agacé par ses propres considérations, et attrapa son petit veston noir et classe, l'enfilant et le boutonna sur son torse. Elias était grand, il affichait un bon mètre soixante-seize, mais finalement, il n'avait jamais rattrapé son père. Il était resté bloqué là, à l'âge de dix-sept ans, et n'avait jamais gagné un seul centimètre. Il remit ses cheveux en place, fixa ses grands yeux verts, et esquissa un sourire. Il se souvenait toujours de la voix douce qui lui disait « tu es beau comme un petit ange, Elias », et ça le rendait heureux de ne pas avoir oublier ça. Il hocha la tête, tourna les talons et se dirigea vers la porte. Il descendit les marches de l'hôtel, et s'engouffra dans la voiture, donna l'emplacement du Museum de New York. Il attrapa sur le siège le journal, l'ouvrit. Son visage en première page affichait « ELIAS LOVECRAFT : LE SCANDALE. » On affichait un petit encadré où on voyait sa première toile. Il eut un sourire un peu triste en lisant les critiques. Non, ce n'était pas vrai. Il ne gagnait pas son argent sur la mort de ses parents. D'ailleurs, s'il était riche, ça ne lui avait vraiment trop rien apporté. Lui, il voulait autre chose. Il avait juste fait des études d'art, et s'il était aujourd'hui aussi riche que Camden, ce n'était pas tant de sa propre volonté. Cette peinture, il l'avait faite avec le cœur, avec la rage qui l'habitait. Il avait été tellement en colère ce jour-là qu'il avait commencé à projeter sa peinture, comme ça, par rancœur, par vengeance. Il avait peint son père, le fixant, l'arme au poing, planté sur sa tempe. Il se rappelait de cette scène, il s'en rappelait dans les moindres détails. Leur argent... ça ne servait au plus qu'à financer la peinture. Avec ce coup d'éclat, tout le monde s'était jeté sur ses peintures et tout était partit comme des petits pains. Il n'avait gardé qu'un seul tableau, et c'était celui qui était en face de son lit. C'était une femme aux yeux verts, le fixant, un sourire calme. En triptyque. « Be, Al, Right » formait sa bouche pulpeuse et rose. Il ferma les yeux, se rappela du sentiment de bien être qui l'avait habité sur le moment, puis la voiture s'arrêta devant le Museum. Ici et là des photographes attendaient. Elias ouvrit la porte, et commença à remonter vers les marches. Ses yeux fixaient le sol, en retrait, craintif. Il avait peur. Comment un garçon qui avait peint son père sur le bord du suicide, comment ce garçon hurlant à la mort de toute l'humanité dans sa dernière parution en public, comment pouvait-il craindre ce public?

Il releva les yeux sur les portes du musée qui s'ouvrirent. Il tourna à droite, se dirigeant vers la galerie qui exposer ses œuvres à vendre. Il croisa le premier grand tableau, qui représentait un enfant regardant le ciel. C'était clairement lui, mais il le nierai toujours. Il glissa entre les personnes, n'osant pas même prendre un verre, de peur de déranger, et se planta devant son tableau le plus cher et le plus réussi de toute l'exposition. On voyait là le dernier visage de Kathryn Lovecraft, la balle ayant déjà explosé son visage en milles morceaux. Il fixa la peinture sombre, et soudainement, il rougit et baissa les yeux. « C'est votre mère? » Elias releva le nez, et pencha la tête, son regard se dardant sur l'inconnu. Il jeta un œil à ce crâne dessiné et peint, blanc, rouge, gris. Il n'eut aucun sourire. « Oui. » « C'est très beau. » Elias regarda la peinture, et eut un sourire timide en coin : « Elle était encore plus belle vivante. » L'homme le regarda, et eut un petit rire amical. « Je n'en doute pas. » Elias détourna le regard, mais l'homme ne semblait pas vouloir partir. Il souffla : « J'aime beaucoup votre... Abel et Caïn. » Elias reposa ses yeux verts clairs sur lui, intrigué. Il prit un air intéressé. « Ah oui? C'est drôle. » Il eut un sourire bête, amusé et excité. « Personne ne les aime d'habitude. » « J'aime beaucoup le trait... Mais... Vous faîtes trop dans le tragique. » Elias fit la moue, cependant toujours amusé, comme l'homme ne semblait pas lui faire un vrai reproche. « Votre vie a du être malheureuse. Vous êtes étranges. Vous avez l'air tellement timide et posé, sage, mais vos peintures dégagent une telle violence, une telle... peine... Qui vous a fait tout ce mal? » Son regard vert regarda l'homme. Il aurait pu répondre vous, vous les hommes, vous les inférieurs... vous, oui. Il cligna des yeux et haussa les épaules, détournant le regard en rougissant. « Le tragique, c'est bien. » conclu t-il, tout simplement.

2657 mots.


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Elias ▬ enter sandman. Xmfc40
PRENOM/PSEUDONYME ϟ Shaaaa!
PAYS DE RESIDENCE ϟ Ta mère.
AGE ϟ 19 ans.
FRÉQUENCE DE PASSAGE ϟ 400kbits/sec.
OÙ NOUS AVEZ-VOUS TROUVE ϟ *pointe CHARLES*
CODE ϟ (“ epic win ! ” says charlie.)
COMMENTAIRE PERSONNEL ϟ Flûtre.




Dernière édition par Elias G. Lovecraft le Mer 3 Aoû - 17:49, édité 10 fois
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Charles Xavier

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Elias ▬ enter sandman. Vide
MessageSujet: Re: Elias ▬ enter sandman. Elias ▬ enter sandman. Icon_minitimeMer 3 Aoû - 13:58

Je te viole Je t'acclame What a Face
En gros, Bienvenue ; )
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Elias G. Lovecraft

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MessageSujet: Re: Elias ▬ enter sandman. Elias ▬ enter sandman. Icon_minitimeMer 3 Aoû - 18:47



What a Face Finie, sweety.
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Charles Xavier

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Elias ▬ enter sandman. Vide
MessageSujet: Re: Elias ▬ enter sandman. Elias ▬ enter sandman. Icon_minitimeMer 3 Aoû - 20:52


welcome, my friend !

Salut beauté ! Nous sommes ravis de t’accueillir sur MAP. Alors fêtons ça dignement : Tous au Pub !! Oui, je sais, il parait que je force un peu sur la bouteille, mais vois-tu, c'est ce qui fait mon charme, non ? En tout cas, cela me permet de mieux te connaître, et même, de connaître tous tes secrets...
Voyons voyons, maintenant, moi, l'esprit maléfique, que vais-je pouvoir faire de toi ? Allez, je ne suis pas si méchant que ça - enfin, espérons-le, mouhahaaaah -, je vais étudier ta fiche et décider de ton sort...
Peut-être que tu devras payer un pot-de-vin... en nature, ça peut aider ton cas, mon chou ; )


Elias ▬ enter sandman. Tumblr_lonkgg39ug1qf8k25

tu es validé, that's groovy !


Haha. Tu m'impressionneras toujours What a Face tu as mis quoi... 4h à venir/faire un perso/faire ta fiche ? CHAPEAU LE SHA.
Je dis oui, oui oui et re-oui (à ce que tu veux, choisis Rolling Eyes )
Je te valide, et j'te voue un culte (juste parce que t'es mon premier et que tu me permets d'inaugurer mon modèle : D)
Et puis viens dans ma chambre tout de suite pour qu'on fête ça Elias ▬ enter sandman. 2829010660


Bon et bien maintenant, fini la rigolade, à toi de te mettre au boulot ! Enfin, non, on ne va pas t'exploiter quand même - quoique je suis ton dieu, ne l'oublie pas -, je te demande juste de t'ouvrir une fiche de relations, et une fiche de topics, au plus vite, afin de commencer à jouer le plus vite possible, c'est pour ça que tu es venu, quand même - et pour me vouer un culte, aussi -.
Enfin, why so serious ? dès que tu auras fait ça, ne te prive pas de la section flood, parce qu'après tout, un forum sans flood, ce ne serait pas un forum (:
Et puis, dernière chose, pense à faire tourner le lien du forum, et pourquoi pas à demander un partenariat, peut-être que je serais plus bienveillant à ton égard, sait-on jamais ; )
Et n'oublie pas : just have a good time !
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Erik Lensherr

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roi noir du club des damnés.

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Elias ▬ enter sandman. Vide
MessageSujet: Re: Elias ▬ enter sandman. Elias ▬ enter sandman. Icon_minitimeMer 3 Aoû - 21:02

On dirait pas comme ça, mais Charles est hyper content. Tout comme moi, d'ailleurs. SHAAAAAAAAAAAAAA DANS MES BRAS. Bienvenue à toi ! /o/ Elias ▬ enter sandman. 1748132228
Ta fiche, ton nom, ton avatar, ton caractère. Mon fou adoré, me voilà tout émoustillé ! :<3: Fais comme chez toi, mais évite les pieds sur la table hein.
*OUT.*
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Elias G. Lovecraft

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MessageSujet: Re: Elias ▬ enter sandman. Elias ▬ enter sandman. Icon_minitimeJeu 4 Aoû - 12:34

Elias ▬ enter sandman. 2829010660 J'vous viole tous les deux. Toc.
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MessageSujet: Re: Elias ▬ enter sandman. Elias ▬ enter sandman. Icon_minitime

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