Né le 13/11/1934 ϟ

CARACTÈRE EN CINQ ADJECTIFS ϟ Secret, Solitaire, Caustique, Loyal, Tête brulée …et tant d’autre chose encore…

DONS ϟ Laissez moi vous conter une légende de mon pays, l’histoire du Valrav’n. Dans le folklore scandinave, le valrav’n est une créature mi-louve, mi corbeau qui serait la transformation d’un oiseau de nuit ayant bu le sang d’un roi nordique. Certains disent aussi que du corbeau était né un chevalier noir, engeance d’un démon semant le malheur et la destruction. Bien sur, ce ne sont là que des histoires…mais comme beaucoup d’histoire elles sont certainement basées sur des faits réels. Moi, plus qu’aucun autre, je ne peux en douter…
Depuis ma plus tendre enfance (si tant est qu’on puisse appeler une jeunesse solitaire tendre enfance), lorsque mon sang se met à bouillir dans mes veines, ma vision se transforme et d’autres couleurs m’apparaissent. Des couleurs qui n’existent pas pour les hommes. Je suis capable de voir dans la nuit comme si le soleil était à son zénith. Ma vision devient plus nette, plus précise, plus complète…
Mais la transformation ne s’arrête pas là. Lorsque mon cœur s’accélère, j’acquiers une agilité nettement supérieure à ce que tout être humain peut connaitre. Mes réflexes sont accrus et mes capacités physiques développées. Si je peux la plupart du temps contrôler mes ardeurs, dans une grande colère je peux perdre la maitrise de moi-même et devenir un animal, une bête sauvage guidée par ses instincts qui, malheureusement, ne peux plus se dominer… Je suis un loup.
Moitié oiseau de malheur, moitié carnivore sylvestre, mais gardant toujours mon apparence humaine, je suis le digne descendant de cette légende…Je suis un valrav’n.

CONVICTIONS ϟ Pour Soren, ce que certains nomment don n’était qu’une malédiction. Jamais il ne s’était posé la question de l’existence d’autres personnes comme lui, ou tout simplement différente des autres. Il n’avait tout simplement pas pensé que cela fut possible.
En arrivant à New York, il croisera d'autres mutants et, une fois passé le coup de la surprise, cela ne lui fera ni chaud ni froid. Après tout, cela ne changera rien à sa vie, à son passé. Le fait qu’il y en ait d’autre n’effacera pas les horreurs qu’il at vécues. Alors oui, en sachant qu’il n’est pas le seul être sur cette terre à posséder des capacités hors du commun, peut être que cela fragilisera inconsciemment cette idée qu’il avait d’être maudit, mais en aucun cas cela ne le détournera de son chemin. Les mutants ne sont ni ses amis, ni ses ennemis… mais si certains d’entre eux se mettent en travers de sa route, alors ils subiront sa colère…

we are the future, not them

- Aaahh !!!

Le souffle haletant, le front couvert de sueur, Soren tentait, tant bien que mal, de reprendre ses esprits et de démêler le vrai du faux, alors que ses sombres songes s’accrochaient désespérément à son esprit. Son cœur battait la chamade et ses mains étaient tellement crispées sur ses accoudoirs qu’ils étaient sur le point de céder. Encore une fois il avait revécu cette nuit de malheur, cette nuit où sa simple différence était devenue une malédiction.

- Un probleme Monsieur?

Dans d’autres circonstances Soren aurait été ravi de l’attention que cette charmante hôtesse de l’air lui prêtait. Peut être que s’il ne venait de s’éveiller d’un horrible cauchemar, il aurait gratifié d’un gentil compliment cette femme qui lui avait tout de suite montré un certain intérêt, voire un intérêt certain. Il fallait bien avouer qu’il avait cette chance d’être né avec une belle gueule. Ajoutez à ça un corps d’athlète sculpté par les nombreuses heures passées dans les bassins depuis qu’il avait intégré l’équipe de natation de son collège, vous comprendrez aisément qu’il plaise bien plus à la gente féminine que ce pachyderme avachi dans le siège à coté de lui, endormi la bouche ouverte, un filet de bave au coin de la lèvre.
Oui, Soren aurait certainement dit un petit mot aimable avant de couper court à la conversation. Les relations humaines, ce n’était pas vraiment son truc. C’est d’ailleurs ce qui lui avait fait quitter l’armée. A l’époque, il s’était dit qu’avec ses capacités, la voie était toute tracée. Mais il lui avait été impossible de faire corps avec son unité, de subir cette relation dominant/dominé avec ses supérieurs. Dans son dossier, on pouvait trouver les mots « solitaires » et « fier ». Ces mots qui le définissait parfaitement mais qui n’avaient pas de place chez les militaires. Soren avait tout de même tenu le coup pendant trois longues années avant de se retirer et de travailler pour lui-même, choisissant seul ses missions. A vingt et un an, sa vie était devenue aventure.

- Monsieur ?
- Vous n’avez rien d’autre à faire , fit Soren d’un ton cassant en se levant.

Soren se dirigea à l’arrière de l’avion et entra dans les toilettes, verouillant la porte derrière lui. Il se rinça le visage et observa son reflet dans la glace qui lui faisait face. Des sillons s’étaient creusés sous ses yeux et ses traits s’était émaciés. Soren avait du mal à se reconnaitre. Comment l’hotesse avait-elle pu lui trouver le moindre charme ? Il était très loin d’être au meilleur de sa forme. Depuis combien de temps n’avait-il pas passé une bonne nuit ? Depuis cette nuit là à n’en pas douter. Même éveillé, il pouvait entendre cette petite voix qui hurlait de douleur. Il lui suffisait de fermer les yeux pour revoir ce petit visage sans expression.

Qu’en aurait pensé sa mère si elle avait su pour lui ? Pour ce qu’il était vraiment ? Si elle avait été encore vivante, elle aurait certainement eu honte de son fils. D’abord honte de ce qu’il était, ensuite honte de le voir fuir plutôt que d’affronter ses actes.
Quand elle l’avait quitté, le monde de Soren s’était écroulé. Il n’avait jamais vraiment eu une relation mère/fils mais elle était la seule personne importante pour lui. En dehors d’elle, il n’avait pas d’amis, pas de proche, et son enfoiré de père s’était tiré alors qu’il n’était qu’un enfant. Il n’y avait qu’elle…et à sa mort, Soren s’était laissé aller à la facilité et avait laissé libre cours à l’avènement du Valrav’n. Il ne s’était jamais senti aussi libre ni aussi fort. Les contrats qu’il enchainait à présent étaient de plus en plus douteux. Protection de malfrat, négociation musclée avec des trafiquants, élimination, il enchainait les contrats et s’était même fait une réputation dans le milieu. Il était fort, il était silencieux, il était rapide…un homme qu’on ne veut pas avoir comme ennemis, une ombre qu’on ne veut pas entrevoir au coin d’une ruelle. Dans le monde obscur d’Oslo, il était le valrav’n. Si seulement il avait su à l’époque…

Cette nuit là était la nuit qui allait marquer un tournant dans la vie de Soren. Cela s’était passé il y a trois mois maintenant.
Tout commence par une mission qui lui avait été confiée. L’élimination d’un groupe de revendeur de drogue. Ils étaient gênants pour quelqu’un, ce quelqu’un avait fait appel à lui. Soren, ou plutôt le valrav’n, était censé les trouver dans le parc municipal de la ville. Ils étaient bel et bien là, cachés au sein d’un bosquet. Rien que de les observer, le rythme cardiaque de Soren augmentait. L’excitation du travail à venir…et avec cette sensation de puissance qui l’envahissait. Et il aimait ça. Sa vue se fit plus claire, ses muscles se bandaient, il était prêt à bondir…mais il se devait de garder le contrôle. Soren inspira profondément. Il ota sa veste en cuir qu’il aimait tant porter, il serait dommage de l’abimer tadis que dans son esprit, il visualisait déjà comment tout aller se dérouler : une fois qu’il seraient seul, il s’approcherait des dealers tranquillement, comme un possible client, et une fois qu’il serait suffisamment proche, il n’aurait plus qu’à frapper. Rien de bien sorcier, après tout ils n’étaient que quatre face à lui. Il avait déjà affronté pire.
Une fois le groupe libéré de son dernier client, Soren commença à s’approcher. A chaque nouveau pas qu’il faisait, il sentait ses tempes vibrer sous la pression du sang. Il devait se contrôler. Absolument. Ces derniers temps, cela lui était devenu de plus en plus dur. A chaque nouvelle mission, la bête qui sommeillait en lui était de plus en plus proche de se libérer. Cela était certainement du au plaisir de la violence, son instinct bestial prenait le dessus.
Ce qui suivit est aujourd’hui encore très flou pour Soren. Il n’en a que des images. Tout d'abord une nuque brisée, puis un crane éclaté contre un arbre…et une énorme douleur qui lui cisaille les chairs. Il sait qu’il s’est fait poignarder, il garde cette cicatrice au bas du ventre comme preuve…La suite est encore plus sombre dans ses souvenirs. Ce sont des sensations. La liberté, enfin. La fureur. Le besoin de tuer. Il reste deux hommes. Il commence par celui qui ne lui a rien fait et garde l’homme au couteau pour la fin. Pourle plaisir de la chasse. Le premier se fend comme une brindille dans ses mains, et le second cours au loin. La poursuite. La chasse. Le plaisir d’être enfin libéré de cet être qui le retenait prisonnier. La course dans les bois. C’est un chasseur qui joue avec sa proie. Il est plus rapide, plus agile et il le sait. Enfin il l’attrape et fait gicler le sang. Une sensation de plaisir l’envahit et il en veut encore. A sa droite, ses yeux ont perçu un mouvement. Il court vers une nouvelle proie. Une petite voix qui hurle de terreur. Ca aussi c’est plaisant. Un bond et une nouvelle victime. Voilà…il est rassasié. Il peut se rendormir car maintenant il sait qu’il pourra sortir dès qu’il le voudra.

Lorsqu’il reprit conscience, Soren était toujours dans le bois. Il ne savait plus ce qu’il s’était passé a part quelques images et quelques sensations. Dans ses bras, une petite fille qui avait eu le malheur d’être au mauvais endroit, au mauvais moment. Son visage n’avait pas la moindre expression. Son corps formait un angle étrange. Elle était morte…la bête l’avait tuée.
Pour Soren, plus qu’une solution : la fuite. On a beau être un mercenaire endurci, il existe une différence entre tuer des malfrats et une petite fille innocente. Les malfrats avaient choisis de vivre cette vie, de jouer ce jeu dangereux. Elle, dont il ne savait rien, n’avait rien demandé. Et puis cette chose qui avait pris possession de son corps uniquement parce qu’il avait pris un coup. C’était dangereux. Dangereux pour les autres, mais surtout pour lui. Il devait comprendre ce qu’il s’était passé, et surtout comment la maitriser. Alors fuir. Ou ? La réponse lui vint naturellement : il ne restait qu'un seul endroit où il avait une chance d'en apprendre un peu plus sur lui. Il devait retrouver son père. Il devait aller en Amérique…

- Mesdames et messieurs, ici votre commandant de bord. Veuillez regagner vos sièges et attacher votre ceinture. Nous allons amorcer notre descente sur New York…

behind the screen

Je te donne les clés du forum en tant que mutant neutre, en échange tu me donnes le nom de la célébrité que tu utilises ?
J'espère que MAP sera un peu plus peuplé d'ici peu pour que tu puisses reprendre le rp en beauté !

Je ne t'apprends sûrement rien mais une fiche de relations ainsi qu'une fiche de topics feraient du plus bel effet parmi tes topics. Je dis ça surtout pour que tu puisses t'intégrer, mais si tu veux la jouer asocial c'est ton problème après tout -on se demandera juste ce que tu fabriques ici. C'est vrai, et puis moi, qu'est-ce que je fabrique ici ? /SHBAFF/ Ah, j'en étais donc à mes merveilleux conseils d'administrateur assommant. Tu sais quoi, le mieux à faire ici c'est de s'amuser. De prendre du bon temps. Tout en jouant, je t'invite chaudement à aller jeter un oeil dans le flood. Et puis si tu trouves deux minutes et que tu as vraiment envie de me faire plaisir, tu peux faire tourner le lien de MAP (Mutant And Proud), et aussi demander des partenariats, qu'on fasse connaître à notre tour ton forum si tu en as un -c'est donnant-donnant ;-).