DATE DE NAISSANCE ϟ 3 Août 1930.

CARACTÈRE EN CINQ ADJECTIFS ϟ Décidée ¤ Loyale ¤ Tolérante ¤ Douce ¤ Optimiste

DONS ϟ Moira est une simple humaine, elle n'a de fait aucun pouvoir. Malgré tout elle se montre très intuitive, décidée et fera tout ce qu'elle a en sa possession pour parvenir à ses fins.

CONVICTIONS ϟ Moira n'a jamais eu peur, et n'a jamais porté de jugement sur les mutants. Même si l'idée qu'ils existent l'a au départ plus que surprise, sa rencontre avec Charles Xavier, puis avec ceux qui l'entourait lui on prouvait qu'elle n'avait en effet aucune raison de les juger. Ouverte d'esprit, et ne se souvenant nullement de l'acte d'Erik Lensherr lorsque Charles fut blessé par une balle perdue, elle reste aujourd'hui intimement persuadée que l'être humain sans pouvoir, et celui avec peuvent vivre en parfaitement entente. Elle se souvient avoir passé du temps avec eux sans se sentir à l'écart, alors pourquoi cela ne serait il pas possible à une plus grande échelle ? Profondément utopiste, presque idéaliste, elle ne sait pas ce qu'il se joue depuis son amnésie provoquée. Et quand bien même le saurait elle, il serait difficile de la faire changer d'avis à présent.

we are the future, not them

— Moira, le directeur veux te parler. La jeune femme sortie de ses pensées, depuis quelques mois, elle le savait elle n'était plus vraiment à ce qu'elle faisait. Elle expédiait ses missions afin de se concentrer sur une seule chose. Retrouver Charles, comprendre ces flashs qu'elle avait, et sa mémoire effacée. Moins concentrée, plus vraiment là, la sentence ne tarda pas à tomber... — Melle MacTaggert, nous ne savons ce qu'il vous prend, mais vous comprendrez qu'au vu de vos récents résultats, même rétrogradée en simple dactilo, nous ne pouvons vous garder parmi nous.
Elle n'avait rien dit, pris son solde, rangé ses affaires et était rentrée chez elle. Le cœur n'y était plus de toute façon, elle savait qu'on lui mentait, des personnes savaient des choses, et tout le monde se taisait. Elle avait vu leur regard lorsqu'elle avait traversé le couloir, un collègue était venue la saluer glissant un dossier dans son carton. Et après une rapide étreinte, et un — je suis désolé Moira vraiment, elle avait retrouvé sa voiture pour partir.

Chez elle ? Un petit appartement qui ne paye pas de mine, quelques part près de Central Park. Entrée dans le salon, la jeune femme lâche un soupir et pose sa veste dans l'entrée sur le canapé, faisant voler ses escarpins noirs tandis qu'elle observe le mur face à elle. Ce mur était non loin de sa télévision, tableau ordonné, où des fils se croisaient, reliant dessins, coupure de journaux, phrases écrites rapidement, des souvenirs jetés là, des portraits des photos aussi. Tout cela dans l'unique but de le retrouver... Charles Xavier... Elle se souvenait de temps passé avec lui, de ce baiser, mais le vide creusé... Cela avait, il fallait être honnête, changé sa vie... Observant le tout elle finit par traîner des pieds jusqu'à la cuisine, attrapa une pomme et se prépara un thé, avant de revenir face au mur. S'installant dans son canapé, elle observa le dossier qu'on lui avait donné. Copie d'une tranche de vie dont elle se souvenait parfaitement. Voyant que cela ne la mènerait à rien, elle le laissa tomber au sol. Avant de voir une photo des dégâts constatés après l'attaque de Sebastian Shaw. Un sourire se dessina sur ses lèvres en voyant au loin la photo de la statue sciée en deux.
La photo et la tasse furent posées sur la table basse avant qu'elle ne s'allonger, fermant les yeux.

Depuis quelques temps c'était toujours le même rêve, elle le voyait assis sur sa chaise, elle se voyait parler avec lui, sans entendre leur conversation. Et puis les images s'embrouillaient, les souvenirs s'emmêlaient, et elle revoyait encore et encore cette balle qu'elle tirait, cette malle qui s'ouvre et se referme, les visages de chacun, et finalement ses plaques qui se resserrent autour de sa nuque, l'étouffant avant qu'elle ne se réveille en sursaut. Passant une main sur son visage, elle se releva et se dirigea vers la salle de bain.
Abandonnant ses vêtements au sol, elle fit couler l'eau, versa de la mousse, et avec lenteur elle entre, ses cheveux relevé en un chignon mal fait. Une fois dans l'eau elle soupire simplement, s'allonge une fois le robinet arrêté, et se plonge dans ses pensées. * Où êtes vous cachez Charles ? *

Toujours cette même question, encore, comme si cela la hantait. Elle se laisse alors glisser sous la mousse disparaissant quelques secondes. Le silence total, ne plus penser à rien et simplement fermer les yeux. C'est lorsqu'on frappa à la porte qu'elle ressortie rapidement. Se retournant elle se releva et s'enroula dans une serviette avant d'aller ouvrir. Personne... Son regard se posa à droite, puis à gauche, personne. Et c'est alors qu'elle allait refermer qu'elle vit un paquet, juste une boîte entourée de kraft. Elle attendit un instant avant de se pencher pour l'attraper. Par réflexe elle écoute * on est jamais trop prudente * Mais rien, absolument rien. Elle entre chez elle et pose la boîte sur la table de la cuisine, elle l'ouvre et découvre des coupures de journaux, rien de bien important. Elle pense d'abord à une mauvaise blague, et découvre là, tout au fond, une photo, souvenir de ces moments vécus, et qui lui rappelle qu'elle ne doit pas abandonner.
Elle retourne donc s'habiller, se rattache les cheveux, fait le point sur ce qu'elle sait, et après avoir enfilé ses chaussures et attraper ses clés, elle retourne sur chaque lieux dont elle se souvient. Peut-être que l'un de ces lieux aura gardé l'emprunte de son passage, lui rendrait sa mémoire. Un peu à l'aveuglette, elle cherche après les arbres de sa mémoire, retourne au bar où elle avait parlé à Charles – comme si il allait y revenir malgré tout – à l'université où il avait passé sa soutenance – * peut-être qu'il sera là à faire des recherches * – aujourd'hui elle ne peut plus aller face aux appartements de la CIA elle n'y a plus accès...

— Tout ça pour ça, cela ne me mènera donc à rien ? Assise dans sa voiture elle reste les yeux dans le vague, seule là avec ses souvenirs, elle baisse la tête sur son volant, craque. Les nerfs lâchent, elle qui s'était trouvé une place se sent trahie. Une partie d'elle sait que ce n'est pas juste, qu'il ne lui a pas laissé le choix. Comment elle le sait ? Si il le lui avait laissé, elle aurait refusé, ne serait pas retourné à la CIA, surtout en sachant ce qui l'attendait là-bas. Non décidément ce n'était plus pour elle, et avoir été viré, ne lui posait pas d'autres problèmes que ceux d'ordre financiers. Alors oui elle est en colère, revenir sur ces lieux encore et encore ne change rien, mais elle s'accroche à ça comme un naufragé à une bouée. C'est au fond ce qu'elle est, la naufragée de sa propre mémoire. Coupable d'avoir vu un secret naître...
Elle essuie ses yeux rageusement avant de remettre le contact, plutôt que de rentrer chez elle, elle se dirige vers un bar, s'y arrête pour commander un verre. C'est presque devenu un rituel, elle ne le finira peut-être pas, le problème n'est pas là, ça n'a pas vraiment d'importance. Elle finit d'ailleurs par se relever après quelques minutes, le barman l'interpelle – surpris qu'elle finisse pas son verre – mais elle ne répond pas, sort et retourne dans sa voiture. Elle finit par retourner chez elle, abandonne les clés sur le meuble, son manteau sur le porte-manteau, ses chaussures dans l'entrée. Une nouvelle fois elle guette le téléphone, essuie ses joues et laisse ses affaires dans la salle de bain. Là elle libère ses cheveux, épuisée – comme souvent depuis qu'elle cherche – elle enfile sa chemise de nuit, et traîne des pieds jusqu'à son canapé. Encore une fois, elle s'endormira dessus, recouverte d'une couverture, ses cheveux cascadent. Encore une fois son sommeil sera agité, elle se réveillera. Et comme à chaque fois elle se préparera un chocolat chaud, regardera la télévision avant de s'endormir à nouveau. Un rituel, qui ne la lâchera pas, qui ne la quitte plus depuis qu'elle est de nouveau seul.

— Parfois j'ai quelques souvenirs... Comme des arbres, le soleil... Un baiser...

behind the screen

Bon, je vais m'arrêter là et finalement je vais te valider. /valide contre son gré, Charles le force télépathiquement, le vilain!/

Je ne t'apprends sûrement rien mais une fiche de relations ainsi qu'une fiche de topics feraient du plus bel effet parmi tes topics. Je dis ça surtout pour que tu puisses t'intégrer, mais si tu veux la jouer asocial c'est ton problème après tout -on se demandera juste ce que tu fabriques ici. C'est vrai, et puis moi, qu'est-ce que je fabrique ici ? /SHBAFF/ Ah, j'en étais donc à mes merveilleux conseils d'administrateur assommant. Tu sais quoi, le mieux à faire ici c'est de s'amuser. De prendre du bon temps. Tout en jouant, je t'invite chaudement à aller jeter un oeil dans le flood. Et puis si tu trouves deux minutes et que tu as vraiment envie de me faire plaisir, tu peux faire tourner le lien de MAP (Mutant And Proud), et aussi demander des partenariats, qu'on fasse connaître à notre tour ton forum si tu en as un -c'est donnant-donnant ;-).