DATE DE NAISSANCE ϟ March, 13^th 1945, Anchorage, Alaska, USA.

CARACTÈRE EN CINQ ADJECTIFS ϟ Inconscient ϟ Têtu ϟ Ferme ϟ Leader ϟ Tactitien

DONS ϟ

I. Rayon Optique : Simple formulation pour vous éviter un jargon technique assommant et sans grand intérêt si ce n’est vous provoquer un certain mal de crâne lancinant qui pourrait vous faire sauter l’interrogation de mathématiques de demain. Mais puisqu’il me faut bien vous expliquer tout ça de façon politiquement correcte, en avant pour l’aventure. Pour être exactement exact, les rafales optiques de Cyke sont ni plus ni moins que des rayons de force de concussion rougeâtre unidirectionnel qui font bobo. Pour approfondir, les yeux de Scott forment une porte dimensionnelle donnant sur un autre plan d’existence. C’est de cette dimension que provint l’énergie du rayon, et le rayon en lui-même, chargé de photons interagissant avec les éléments de notre propre dimension. Pour ouvrir cette porte dimensionnelle, le corps de Cyke absorbe l’énergie environnante - comme par exemple celle du soleil. Cette énergie lui permet également de créer, inconsciemment, un champ psionique qui l’immunise de ses propres rafales - d’où le fait que les simples membranes de ses paupières arrivent à retenir ses rayons. Les particules sont renvoyées à leur point d’origine grâce au champ psionique lorsqu’elles s’apprêtent à entrer en contact avec l’épiderme de Scott. A défaut de ce qu’on pourrait croire, aucune chaleur n’est émise par le rayon. Si la concentration de Scott et la maitrise de son don sont de niveau suffisant, il est capable de percer une couche de métal de vingt centimètres d’épaisseur au maximum ou encore de donner à son rayon une largeur de trente mètres maximum ou encore de le réduire au simple diamètre d’un stylo à bille pour une distance dépassant le kilomètre. La seule limite connu de son pouvoir semble être la fatigue physique et mental de Cyclope même si, au-delà d'un délai d'une quinzaine de minutes, son rayon semble perdre de son efficacité et ses forces s'amoindrissent.
NOTA BENE : Les informations données ici sur la puissance du rayon optique de Cylcope sont bien évidement révélé à leurs maximum. Inutile de vous rappeler que Scott ayant encore énormément de chose à apprendre sur ses pouvoirs et sur lui-même, il est bien loin de ce stade de maîtrise …

II. Visualisation Spatio-Géométrique & Pilotage : Bien que je ne puisse pas parler, là, de pouvoir mutant, Scott semble posséder effectivement un incroyable sens d’observation et visualisation spatio-géométrique. Quelques secondes dans une pièce et il s’approprie les angles de tirs favorable, les endroits pour se mettre à couvert ou il peut encore évaluer la trajectoire et le nombre de ricochets que son rayon fera pour toucher sa cible. Cyke est aussi à l’aise aux manettes d’aéronefs, talent visiblement hérité de son père, ce qui en fait l’un des candidats favori comme pilote du Blackbird avec la boule de poil bleue…

CONVICTIONS ϟ A propos des mutants.10 lignes minimum.

we are the future, not them

Citation :

“ C’était le 6 Mai 1961. On m’avait assigné un dossier particulièrement piquant. Déjà, je n’aimais pas trop ce genre de formulation à l’époque, ça vous donnait des frissons dans le dos comme si on vous avait dit ‘ Si jamais vous foirez, on enverra une petite enveloppe à votre famille et basta.’ Les rapports qu’on m’avait confiés faisaient état d’une activité étrange dans la petite ville d’O’Neill, dans le Comté de Holt, au Nebraska. Apparemment, un gus avait fait sortir des lasers de ses yeux et toute la population se retrouvait mise en danger. J’avais déjà des problèmes avec Molly, une saleté d’hernie discale qui pointait son nez et voilà qu’on me refilait des témoignages d’accro à la SF. Je n’avais pas le temps de discuter. Les infos dataient d’à peine une heure et si je ne voulais pas perdre ma paye, je devais bouger, même si c’était pour un canular de plus auquel on accordait une crédulité trop importante. Faut nous comprendre, on était en état de crise. On l’est toujours, certes, mais on aimé à penser que tous les malheurs du monde étaient causé par les Rouges, on était près à croire n’importe quoi pour les incriminer. Qui sait, s’aurait pu être un machin radioactif ou une arme nucléaire high-tech …

Quoi qu’il en soit, j’étais en route pour la charmante ville d’O’Neill, dans ma Cadillac aux suspensions mal réglées à onze heures du matin. Le panneau à l’entrée de la ville m’annonçait la bienvenue et la bonne journée. Je ne pouvais m’empêcher de réprimer une moue dépité et je m’engageais dans la rue principale. C’est là que j’ais compris que tout était sérieux. Quelques groupes d’habitants aux mines furibondes et révoltées c’était formé de part et d’autre de la chaussé. Des femmes aux joues rougis par l’effort s’entêtaient de consoler des enfants qui pleuraient en refusant de se déboucher les oreilles de leurs paumes minuscules. En face de l’imposante mairie, des gravats et des bouts de macadam partiellement fondu s’étalaient sur la route, un échafaud de métal apposé sur la face d’un cinéma était complètement démembré et les boutiques à proximité étaient bariolées de traces de suies noires qu’aurait pu causer le feu. Je me garais près d’une assemblée composé de trois messieurs à la carrure d’ouvriers en bâtiments. Entre ces chemises à carreaux de cotons et ses jeans délavés, je faisais entrer le noir de mon costume d’agent du FBI sentant à plein nez le professionnalisme et le café bon marché. Les témoignages concordaient avec ce que j’avais lu. Apparemment c’était un adolescent qui avait essayé d’attenter à la vie des citoyens avec ‘une arme étrange’. Les habitants avaient suivit l’individu jusqu'à la gare mais ce-dernier avait réussi à filer en montant dans un wagon. Les Cocos étaient d’office exclu, sauf s’ils recrutaient dans les nurseries, et je me retrouvais avec une affaire du rang de la CIA sur le dos.

C’est au moment où je m’apprêtais à repartir pour faire un maigre rapport de mon voyage jusqu'à O’Neill –puisque ce doit être pendant cette période qu’il y a eu le plus d’action dans ma mission- que je l’entendis. La voix dans ma tête. Au début, je pensais devenir fou. Après tout, des gosses qui lance des lasers avec leurs yeux, les voix … Il y a de quoi vous faire flipper. Bref. La voix me disait qu’elle était un certain Charles Xavier, professeur en mutation, que je n’avais pas à paniquer et qu’il avait déjà travaillé avec les autorités fédérales, ‘en quelques sortes’. Il avait besoin de moi et j’avais besoin de lui. Lui cherchait à aider ce mutant et moi j’avais besoin de son concours pour faire oublier à tous cette partie de l’histoire pour vivre dans le meilleur des mondes. Dans des circonstances trop longues à expliquer ici, je me retrouvais trois jours plus tard sanglé à bord du Blackbird avec autour de moi un télépathe paraplégique, une fauve bleu, un rouquin irlandais assez agaçant, un blond taciturne et une agent de la CIA. Joie et Bonheur. La déchéance avait commencé. Et je me disais ‘ Bon dieu, Fred, pourquoi es-tu allé te fourrer dans ce guêpier ?!’ C’était incroyable. Après un discours assommants sur l’évolution de la race humaine par le Professeur X – comme il était surnommé par ses élèves – on avait atterri près de la central nucléaire de Fort Calhoun.

Visiblement, le gosse c’était acoquiné à un certain Jack Winters, qui c’était lui-même affublé du sobriquet de Jack O’Diamonds et qui se targuait d’avoir les poings aussi durs que le diamant. Jack cherchait à voler des isotopes radioactifs si j’ai bien compris le fond de l’histoire. Pas de bol pour lui, notre compagnie de bêtes de foires lui était tombée dessus. Il avait ordonné au petit de s’occuper de nous, en commençant par celui en fauteuil parce que c’était plus rapide … L’autre avait refusé et je me rappellerai à jamais ce bruit de chair broyé et d’os brisé qui c’était produit lorsque le poing de Jack s’était écrasé sur la mâchoire du p’tit. Il avait commencé à le bastonner comme si nous n’étions pas là. Apparemment je m’étais trompé, le marmiton ne l’avait pas rejoins de son propre chef … Le super boys-band a alors jugé bon d’intervenir et le Professeur a tenté de pénétrer l’esprit de Jack. On a fini … Rectification, Xavier a fini par maîtriser Diamonds – qui, soit dit en passant, avait revêtu une sorte de couche de diamant à la place de sa peau - grâce à un inducteur à vibrations ultrasonique ou je ne sais trop quoi qu’il a sorti de je ne sais trop où. Quelle histoire… Un coup de tripotage mental de l’autre et l’administration oubliait l’histoire. Je me demande encore pourquoi je garde en souvenir tout ça … Néanmoins, après autant d’épreuves à endurer, j’aurais espérer une belle retraite dans une villa à Majorque. Mais il n’en est rien. Le plus traumatiser dans cette histoire ça doit rester le gosse. Scott qu’il s’appelait, il me semble .. „

Frederick Amos Duncan, Agent du FBI.

C’était une joyeuse débandade. De partout clignotaient des lumières parfois vertes, d’autres rouges. Un tohu-bohu sans nom composé d’un maelström de sons discordants et aigus. L’appareil subissait d’interminables turbulences, toujours plus fortes. L’endroit empestait le kérosène et la fumée qui arrivait d’on ne sait où leur brûlait les yeux et la gorge. Katherine-Ann Summers essaya de reprendre son équilibre, tendant un bras vers la gauche et tenant une sorte de gros sac en toile, puis s’accroupi face à ses deux fils. L’un, à la chevelure blonde et aux yeux craintifs s’était réfugié derrière son ainé, un peu plus grand, affublé d’une chevelure d’auburn « Alex .. Scott, tout va bien ce passé, d’accord ? » Elle caressa la joue humide du plus jeune d’une main tremblante et fit un sourire triste à l’attention du plus âgé. Elle étendit les bras, comme pour les serrer dans une étreinte maternelle, et vint attacher la sangle fragile du sac autour d’eux. Celle-ci faisait pression sur l’estomac Scott. Ce dernier, que la peur avait rendu muet, jeta un regard interrogatif à sa mère. Elle tourna la tête pour observer son mari, toujours affairé sur les commandes de l’avion. « Papa et moi nous vous aimons très fort, d’accord ? Ne l’oubliez jamais. » Elle déposa un baiser sur le front de ses deux marmots et les poussa doucement vers la porte de l’aéronef. Avec difficulté, elle tourna la lourde poignée métallique et fit un mouvement brusque à s’en déboîter l’épaule pour l’ouvrir. Une bourrasque de vent emmêla ses cheveux châtain-roux qui lui cachèrent le visage. Un nouveau nuage de fumée noir empestant le kérosène envahi l’espace minuscule de l’arrière de l’avion. Visiblement la fumée venait d’un des réacteurs qui avait pris feu. Scott voulut regarder sa mère. Il comprenait ce qui ce passait. Et il ne voulait pas. Il ne voulait pas abandonner ses parents aux flammes. Il voulait crier mais aucun son ne sortit de sa bouche. Il vit la main de sa mère se tendre vers lui et alors qu’elle allait lui effleurer le visage une brusque secousse sur le côté les envoya lui et son frère dans le vide. Un laps de temps indéterminable, il crut tomber à n’en plus finir jusqu'à ce que la toile blanche du parachute se déploie. Il y eux une pétarade sourde au dessus d’eux et une intense déflagration colora le ciel de reflets jaunâtres. Rapidement, des bouts de ferrailles fumants commencèrent à distancer les deux enfants. Il y eu un bruit de déchirure accompagné d’une odeur de brûlé et quelque chose d’extrêmement chaud venait de se poser sur l’épaule de Scott. Alex cria son effroi et ceinturant la taille de son ainé de ses bras frêles. Scott leva les yeux et vit la toile du parachute se consumer considérablement, percé visiblement par un bout de l’appareil. Leur chute folle repris. Le vent sifflait dans les oreilles de Scott et la chaleur dégagée par le bout métallique sur son épaule l’étourdissait. Alors qu’Alex continuait de s’époumoner, son frère écarquilla les yeux sans trop savoir pourquoi et un intense flash rouge lui brouilla la vue. Ils semblèrent ralentir puis leurs jambes heurtèrent abruptement le sol. Ils tombèrent sur le côté et la tête de Scott se cogna à quelque chose de dur et de froid. Les supplications de son cadet se perdirent dans ses oreilles alors qu’une liquide tiède semblait se répandre à l’arrière de son crâne …

behind the screen